croissance, sous peine de détruire progressivement les ressources que no
capacité à y produire pour vivre.
Doc 1 p 148.
C’est pourtant une autre approche, moins radicale
Programme des Nations Unies pour l
common future
)» appelé aussi rapport «
l’environnement et le développement
(sustainable
). Ce concept est défini comme le développement répondant aux «
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs
besoins essentiels des plus démunis
Ainsi cette notion est basée sur trois axes. Du point de vue économique,
croissance ne doit pas être rejetée. Elle est
aux plus démunis de satisfaire l
préoccupations sociales. Troisièmement, la notion d’environnement occupe une place centrale, puisque détruire
l’environnement priverait les générations futures des moyens de satisfa
B. Les débats autour de la notion de développement durable.
La notion de développement durable ne fait pas parfaitement consensus et génère un certain nombre de débats.
Nous pouvons décrire ces débats en utilisant l’approche patrimonial
cette optique, on peut considérer que le développement est durable quand le stock des différents types de
capitaux reste inchangé. La question est de savoir si ces capitaux sont substituables. S’ils le sont, un ty
capital peut disparaître au profit d’un autre à partir du moment où le stock global se maintient. Si les capitaux ne
sont pas substituables, il faut donc vei
Doc 1 p 150.
Dans la première optique,
condition que le stock des autres
capital technique et des connaissanecs permette à l’ensemble de la société d
ressources naturelles. L’homme a aujourd’hui suffisament de connaissances pour réimplanter des espèces
d’animaux, replanter des forêts, dépolluer des fleuves. En ce qui concerne l’énergie, de nouvelles techniques
peuvent permettre de rechercher du pétrole et du gaz dans des zones autrefois difficilement accessible, voire
même de remplacer ces source
Cette approche est évidemment optimiste. Elle consiste à croire que le niveau de pollution peut diminuer
progrès technique. Le lien entre niveau de développement et pollution serait donc représenté sous la for
d’une courbe en cloche, appelée, courbe de Kuznets environnementale.
D’a
utres économistes et scientifiques sont
substituable par du capital technique ou humain.
dommages à l’environnement sont vus comme irréparables
effet de serre. La seule solution consiste à repenser le développement à l’aune des préoccupations écologiques.
Doc 3 p 151.
C. La question des biens communs.
croissance, sous peine de détruire progressivement les ressources que no
us offre la planète, et donc notre
C’est pourtant une autre approche, moins radicale
,
qui fera consensus à partir des années 1980.
Environnement est publié un nouveau rapport
)» appelé aussi rapport «
Brundtland
», du nom de la présidente de la commission mondiale sur
l’environnement et le développement
.
Y apparaît pour la première fois la notion de développement
). Ce concept est défini comme le développement répondant aux «
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs
». On y met également l’accent sur «
Ainsi cette notion est basée sur trois axes. Du point de vue économique,
une nouvelle optique est présenté
croissance ne doit pas être rejetée. Elle est
non seulement acceptable mais également nécessaire pour permettre
La croissance économique est donc liée au deuxième axe
préoccupations sociales. Troisièmement, la notion d’environnement occupe une place centrale, puisque détruire
l’environnement priverait les générations futures des moyens de satisfa
B. Les débats autour de la notion de développement durable.
La notion de développement durable ne fait pas parfaitement consensus et génère un certain nombre de débats.
Nous pouvons décrire ces débats en utilisant l’approche patrimonial
e décrite dans le premier paragraphe. Dans
cette optique, on peut considérer que le développement est durable quand le stock des différents types de
capitaux reste inchangé. La question est de savoir si ces capitaux sont substituables. S’ils le sont, un ty
capital peut disparaître au profit d’un autre à partir du moment où le stock global se maintient. Si les capitaux ne
sont pas substituables, il faut donc vei
ller à maintenir le stock de chacun d’eux.
« soutenabilité faible »,
on peut donc faire diminuer le capital naturel à
itaux augmente.
Par exemple, on peut imaginer que l’augmentation du
capital technique et des connaissanecs permette à l’ensemble de la société d
e pal
ressources naturelles. L’homme a aujourd’hui suffisament de connaissances pour réimplanter des espèces
d’animaux, replanter des forêts, dépolluer des fleuves. En ce qui concerne l’énergie, de nouvelles techniques
peuvent permettre de rechercher du pétrole et du gaz dans des zones autrefois difficilement accessible, voire
Cette approche est évidemment optimiste. Elle consiste à croire que le niveau de pollution peut diminuer
progrès technique. Le lien entre niveau de développement et pollution serait donc représenté sous la for
d’une courbe en cloche, appelée, courbe de Kuznets environnementale.
utres économistes et scientifiques sont
plus pessimistes et pensent que le
capital naturel n’est pas toujours
substituable par du capital technique ou humain.
Il s’agit du principe de la «
dommages à l’environnement sont vus comme irréparables
: utilisation de ressources non renouvelables,
effet de serre. La seule solution consiste à repenser le développement à l’aune des préoccupations écologiques.
us offre la planète, et donc notre
qui fera consensus à partir des années 1980.
À l’intitiative du
Notre avenir à tous (Our
», du nom de la présidente de la commission mondiale sur
Y apparaît pour la première fois la notion de développement
durable
besoins du présent sans
». On y met également l’accent sur «
les
une nouvelle optique est présenté
e: la
non seulement acceptable mais également nécessaire pour permettre
La croissance économique est donc liée au deuxième axe
: les
préoccupations sociales. Troisièmement, la notion d’environnement occupe une place centrale, puisque détruire
La notion de développement durable ne fait pas parfaitement consensus et génère un certain nombre de débats.
e décrite dans le premier paragraphe. Dans
cette optique, on peut considérer que le développement est durable quand le stock des différents types de
capitaux reste inchangé. La question est de savoir si ces capitaux sont substituables. S’ils le sont, un ty
pe de
capital peut disparaître au profit d’un autre à partir du moment où le stock global se maintient. Si les capitaux ne
on peut donc faire diminuer le capital naturel à
Par exemple, on peut imaginer que l’augmentation du
ertaines
ressources naturelles. L’homme a aujourd’hui suffisament de connaissances pour réimplanter des espèces
d’animaux, replanter des forêts, dépolluer des fleuves. En ce qui concerne l’énergie, de nouvelles techniques
peuvent permettre de rechercher du pétrole et du gaz dans des zones autrefois difficilement accessible, voire
Cette approche est évidemment optimiste. Elle consiste à croire que le niveau de pollution peut diminuer
avec le
progrès technique. Le lien entre niveau de développement et pollution serait donc représenté sous la for
me
capital naturel n’est pas toujours
». Certains
: utilisation de ressources non renouvelables,
gaz à
effet de serre. La seule solution consiste à repenser le développement à l’aune des préoccupations écologiques.