Le rôle de l`infirmière dans le traitement de l`obésité

publicité
Le rôle de l’infirmière dans le traitement de
l’obésité.
Introduction :
Pour les spécialistes plusieurs objectifs sont à atteindre en priorité si l’on veut
améliorer la situation nutritionnelle des Français :
- l’augmentation de la consommation des fruits et légumes
- réduire l’apport global de graisses
- donner plus de place aux féculents, en diminuant si nécessaire les
sucres simples
- surveiller les apports en calcium et en vitamine D et renforcer le cas
échéant la consommation en produits laitiers
- diversifier l’alimentation
- hydratation régulière
De plus la prise alimentaire en trois repas reste la base de la répartition
alimentaire.
A- Finalité cure d’amaigrissement
1- Le niveau du poids :
Il est important de savoir refuser l’amaigrissement au dessous du raisonnable !
2- Risque encouru :
Il faut absolument traiter les complications associées (diabète, dyslipidémie,
HTA, insuffisance cardiaque…).
3- Les motivations psychologiques
Il faut savoir apprécier et prendre en compte les motivations personnelles de la
personne. C’est à dire les raisons professionnelles, esthétique, sentimentale, de
santé…Tout en se rappelant qu’au delà de cinquante ans, on change
difficilement les habitudes et que le risque d’obésité reste mineur face au risque
de dépression.
B- Les médicaments
Les médicaments sont soit dangereux, soit inutile !
C- Régime hypocalorique
Le but est de retrouver un poids physiologique acceptable.
- restriction calorique tout en gardant un équilibre entre les différents
nutriments.
- remodelage et une correction du comportement alimentaire.
- relever son poids dans des conditions identique et le noter.
Chez le « gros mangeur » (4000-5000 calories par jour) ramener à un régime
normal (2500 calories par jour).
Chez l’obèse normo ou hypophage le régime sera plus stricte (1200 calories par
jour).
Quelque soit le niveau calorique il faut :
- un régime très bas en glucides
- ne pas tomber en dessous de 55g de protéines par jour
- un supplément en vitamines et oligo éléments au dessous de 1000
calories par jour
D- La surveillance
Elle est essentielle mais difficile. Elle consiste à :
- vérifier si le régime est compatible avec les possibilités sociales
- corriger les éventuelles erreurs
- modifier si nécessaire le niveau calorique initial
- apporter un soutien psychologique
- prendre les repas a heures régulières et ne jamais « sauter » de repas .
Conseils :
- relever son poids dans des conditions identiques et le noter
- bien mastiquer car la mastication à un rôle important dans la digestion
et la sensation de satiété
- faire des exercices physiques réguliers
- ne jamais supprimer le sel pour maigrir plus rapidement (le sel est
indispensable au bon fonctionnement de l’organisme)
- en cas de fringale privilégier certains aliments (yaourt ou œuf dur…)
ou boire un verre d’eau pour éviter les petits gâteaux.
Quand le but du traitement est atteint, le régime hypocalorique est élargie de
façon progressif (par palier) pour permettre une stabilisation du poids.
Conclusion
Les conditions socio-économiques actuelles modulent nos
habitudes alimentaires. Ceci nécessite donc une éducation
nutritionnelle remettant en question les habitudes préjudiciable tel que
l’alcool, les casse croûtes trop lipidiques…
Téléchargement