Virus du papillome humain (VPH)

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Virus du papillome humain (VPH)
Pourquoi en parle-t-on?
Le VPH est l’un des virus les plus répandus dans le monde. De 70% à 80% de la
population en sera infectée au cours de sa vie. Il s’agit d’une infection transmise
sexuellement (ITS) qui est très commune dans le monde.
Il existe plusieurs types de VPH, dont certains sont la cause de presque 100% des
cancers du col de l’utérus et d’autres des verrues dans la zone génitale. Heureusement,
il existe maintenant deux vaccins qui aident à prévenir l’infection à certains types de
VPH et qui offrent une protection contre les types de VPH à l’origine d’environ 70 % des
cancers du col utérin. L'un des vaccins prévient également environ 90% des verrues
génitales appelées aussi condylomes.
Comment devient-on infecté par ce virus?
Le VPH est un virus qui se transmet principalement par voie sexuelle. Le VPH peut être
transmis aussi par les contacts familiaux s’il y a les blessures sur la peau ou sur lа
muqueuse.
Les enfants peuvent recevoir l'infection pendant leur naissance de la mère infectée.
.Selon les estimations, jusqu’à 75 % des femmes et des hommes sexuellement actifs
auront au moins une infection au VPH durant leur vie, mais certaines personnes dotées
d’un système immunitaire efficace parviendront tôt à l’éliminer. Seul un faible
pourcentage des personnes infectées pourrait développer un cancer.
Il est possible de transmettre le VPH en embrassant ou en touchant les parties génitales
d'un partenaire avec la bouche. Le VPH n'est pas transmis par le sang. De plus, le
condom peut ne pas protéger complètement contre le VPH.
Deux personnes sur trois qui auront un contact sexuel avec quelqu'un qui a des verrues
génitales en aura aussi, habituellement dans les 3 mois suivants.
Existe-t-il un remède?
Il n’existe pas de remède pour les infections au VPH, mais plusieurs symptômes (comme
les verrues) peuvent être traités.
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Comment éviter d’en être infecté?
L’utilisation d’un condom (préservatif),la réduction du nombre de partenaires et la
vaccination peuvent aider à réduire les risques de contracter une infection au VPH ou
une autre ITS. Il n’est pas possible de savoir si l’infection au VPH persistera et causera un
cancer.
Quels sont les symptômes du VPH?
La plupart du temps, la personne infectée par le VPH ne présente aucun symptôme,
aucune lésion, et peut transmettre le virus sans le savoir. Certains types de VPH
provoquent l’apparition de verrues dans la région anale et génitale (on les appelle aussi
condylomes). Elles peuvent ressembler à un petit chou-fleur ou être plates. Plusieurs
personnes infectées au VPH ne montrent aucun signe extérieur d’infection, car les
verrues peuvent être à l’intérieur du corps ou, si elles sont sur la peau, trop petites pour
qu’on les voie. Au moins 1 personne sur 10 peut développer des verrues génitales au
cours de sa vie.
Chez l’homme, les verrues peuvent apparaître sur le pénis, le scrotum, les cuisses,
l’anus, le rectum ou dans l’urètre
Comment le dépister?
Pour les femmes, le test Pap (Papanicolaou), effectué lors d’un examen médical annuel,
permet de dépister le cancer du col de l’utérus, de le traiter dès ses débuts et de le
guérir complètement. Si le résultat du test PAP montre des cellules anormales, votre
médecin peut alors vous proposer des tests plus spécifiques. Il n’existe aucun équivalent
du test Pap pour les hommes. Le cancer du pénis est rare et représente moins de 1 %
des cancers masculins. Les verrues sont plus fréquentes.
Dans le cas des hommes, le médecin pourra faire une inspection visuelle au cours d’un
examen physique. Le fait de ne pas voir les verrues ne veut pas dire que vous n’en avez
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pas d’infection au VPH. Elles peuvent être petites ou dans un endroit où elles ne sont
pas visibles.
Quelle est l’évolution de l’infection au VPH?
L’infection active peut évoluer de deux façons :
 Les cellules anormales redeviennent normales et l’infection est inactive ou
éliminée par le corps. Toutefois, une infection inactive peut redevenir active sans
qu’on sache vraiment pourquoi, d’où l’importance d’un examen médical régulier.
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Les cellules anormales se transforment progressivement en cancer du col utérin.
Il peut arriver que des symptômes liés au VPH apparaissent plusieurs années après
l’infection initiale, d’où l’importance d’un examen médical régulier.
Comment se prémunir contre le VPH?
Par la vaccination : il existe deux vaccins pour prévenir les infections causées par les
types les plus courants de VPH. Il est important de noter que les vaccins n’ont pas
d’effet sur une infection déjà existante ou sur ses symptômes. Ces vaccins, approuvés
par Santé Canada, ont très rarement des effets non désirés. Les vaccins ne sont pas
recommandés pour les femmes enceintes ou celles qui allaitent.
Par le test de dépistage régulier (une fois par année) : permet de détecter les cellules
anormales du col de l’utérus
Par la réduction du nombre de partenaires : plus le nombre de partenaires sexuels est
élevé, plus le risque de contracter le VPH augmente.
Le condom permet de diminuer le risque de transmission du VPH et doit être utilisé
pour toute activité sexuelle.
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Quels sont les risques du VPH pour la santé?
Le VPH cause presque tous les cancers du col utérin, mais il est également lié aux
cancers de la gorge, de la cavité buccale, du pénis, de l’anus, du vagin ou de la vulve. Les
verrues sont rarement associées au cancer, et il est possible de les traiter efficacement
avec des médicaments prescrits par les médecins qui peuvent être appliqués au cabinet
médical ou par la personne infectée, chez elle.
À quel moment faut-il se faire vacciner?
Il est préférable d'administrer les vaccins contre le VPH avant le début des relations
sexuelles pour bénéficier d'une efficacité maximale. C'est pourquoi le vaccin est offert
gratuitement aux filles dans les écoles. Les deux premières doses sont administrées aux
filles dès la 4e année du primaire, la réponse immunitaire étant optimale entre 9 et 11
ans. La dernière dose est ensuite offerte en 3e année du secondaire. La vaccination est
également recommandée pour les femmes jusqu’à 45 ans.
La vaccination est également recommandée pour les garçons et hommes âgés de 9 à 26
ans afin de prévenir certaines infections au VPH qui sont responsables du cancer de
l’anus et des verrues génitales ou anales. La vaccination des garçons n’est pas encore
couverte par un programme gouvernemental, mais pourrait le devenir dans le futur.
Pourquoi les jeunes filles et garçons devraient se faire vacciner ?
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Le vaccin est très efficace contre le cancer de l’anus, ainsi que contre les
verrues génitales et anales
Le vaccin est très efficace contre le cancer du col de l’utérus et les
condylomes (verrues) dans le cas des filles
La plupart des personnes risquent d’être exposées au VPH au cours de leur
vie
Le vaccin est plus efficace s’il est administré avant le début des relations
sexuelles
Les filles et garçons âgés de 9 à 14 ans développent une meilleure réponse
immunitaire suite à la vaccination
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Est-ce qu’il y a des effets secondaires liés aux vaccins ?
C’est un vaccin sécuritaire et entraîne peu d’effets secondaires. Une réaction
locale au site de l’injection (douleur, rougeur, sensibilité, gonflement) est l’effet
secondaire le plus fréquent. L’application d’une compresse humide froide au site
d’injection et la prise d’un antidouleur peuvent soulager les symptômes.
D’autres malaises, comme de la fièvre, mal de tête, nausées peuvent aussi se
manifester mais rarement.
Pour plus de détails
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Consultez votre médecin de famille ou visitez une clinique sans rendez-vous
Consulter votre CLSC
Consulter votre gynécologue si vous en avez un/e
Consulter le site www.infovph.ca
La production et la traduction du présent dépliant ont été rendues possibles grâce à une
subvention de Merck Canada Inc.
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