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Mai/juin 2012
Aux parents et aux tuteurs de filles de la 6e à la 12e année,
Comme vous le savez peut-être, on a apporté des changements au programme de vaccination contre
le virus du papillome humain (VPH) afin que celui-ci soit conforme aux programmes qui sont offerts
dans les provinces et les autres territoires.
Actuellement, le programme de vaccination contre le VPH, financé par le gouvernement, est offert aux
filles de 9 à 18 ans.
À compter du 1er avril 2013, le vaccin contre le VPH sera offert gratuitement :
aux filles de 9 ans jusqu’aux filles de 6e année (âgées habituellement de 11 ou 12 ans);
aux filles de 7e année jusqu’aux filles de 18 ans qui ont reçu la première dose du vaccin avant le
1er avril 2013.
Cela signifie que si votre fille n’a pas encore été vaccinée contre le VPH, elle pourra recevoir
gratuitement le vaccin uniquement si on lui administre la première dose avant le 1er avril 2013.
Cette façon progressive de procéder permet d’offrir un délai de grâce aux filles de 9 à 18 ans
inclusivement. En tant que parent ou tuteur, il est important que vous connaissiez l’existence de ce
délai de grâce et que vous en profitiez pour faire vacciner votre fille. Le vaccin contre le VPH est offert
dans tous les centres de santé du Yukon, au Centre de santé des Kwanlin Dün et au Centre de lutte
contre les maladies transmissibles du Yukon.
Les personnes qui ne sont pas admissibles, maintenant ou plus tard, au programme de vaccination
contre le VPH financé par le gouvernement (les femmes âgées de 19 à 45 ans ainsi que les garçons et
les hommes de 9 à 26 ans) peuvent quand même recevoir le vaccin dans n’importe lequel des centres
de santé du Yukon. Elles devront cependant débourser la somme de 333 $ pour les trois doses du
vaccin.
Virus du papillome humain (VPH)
Le VPH entraîne la formation de verrues génitales et cause le cancer du col de l’utérus et d’autres
formes de cancer graves bien que moins répandues, y compris les cancers de la vulve, du vagin, du
pénis, de l’anus et de l’oropharynx (arrière de la gorge ainsi que racine de la langue et amygdales).
Le VPH est transmis lors de contacts sexuels intimes (y compris les rapports sexuels et les relations
avec la main, la bouche et les organes génitaux avec un ou une partenaire).
Un sondage auprès des élèves* du Yukon nous indique ce qui suit :
vers l’âge de 13 ans (7e et 8e année), de 7 à 13 % des garçons et des filles ont eu des relations
sexuelles;
vers la 9e ou 10e année, près d’un garçon sur trois et d’une fille sur quatre ont une vie sexuelle
active.
* (sondage de 2010 auprès des enfants d’âge scolaire sur les comportements en matière de santé;
http://www.hss.gov.yk.ca/pdf/health_behavious_2011.pdf)
Le virus du papillome humain est l’infection transmise sexuellement la plus répandue au Canada et
partout dans le monde. Environ 7 femmes sur 10 contracteront au moins un type de VPH au cours de
leur vie. La plupart des personnes atteintes du VPH ne présentent pas de symptômes ou de troubles
de santé attribuables à celui-ci, car leur système immunitaire combat l’infection avec succès, mais
quelquefois, il n’y arrive pas.
Une infection à VPH persistante peut entraîner la formation de verrues génitales ou des modifications
des cellules du col de l’utérus qui peuvent mener à un cancer du col de l’utérus. Parmi les personnes
infectées par le VPH, il est impossible de savoir lesquelles développeront un cancer ou d’autres
troubles de santé.
Au Canada, une femme en moyenne meurt chaque jour en raison d’un cancer du col de l’utérus. Au
Yukon, 222 actes médicaux ont été effectués en 2011 relativement à des changements anormaux dans
le col de l’utérus causés par le VPH. Chaque année, une ou deux Yukonnaises en moyenne
développeront un cancer invasif du col de l’utérus.