INFECTION par le VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (VPH) Qu’est-ce que le virus du papillome humain? Le virus du papillome humain (VPH) est très répandu. Il existe plus de cent types différents de VPH pouvant affecter la peau. Certains types de VPH causent des verrues sur les mains et les pieds. D’autres types sont transmis sexuellement et peuvent causer des verrues génitales, des infections ou des cancers, dont le cancer du col utérin (col de l’utérus), de la vulve (organes génitaux externes de la femme), de l’anus et du pénis. L’infection au VPH est si répandue qu’environ quatre personnes sur cinq, actives sexuellement, la contracteront à un moment ou à un autre de leur vie sans même le savoir. Quels sont les symptômes de l’infection au VPH? La plupart des gens qui sont infectés par le VPH ne présentent aucun symptôme évident. Un faible nombre d’entre eux développent des verrues génitales. Les femmes ayant une infection au VPH peuvent développer des anomalies des cellules du col utérin (col de l’utérus), ce qu’on appelle dysplasie, soit un changement anormal des cellules qui couvrent le col utérin. Les gens qui ont des relations sexuelles anales et qui contractent l’infection au VPH peuvent développer le cancer de l’anus. Il semble également y avoir un lien entre le VPH, le sexe oral et les cancers de la bouche et de la gorge. Comment se transmet le VPH? Le VPH qui peut causer des verrues génitales, le cancer du col utérin et d’autres types de cancer se transmet par contact cutané direct durant les attouchements sexuels et les relations vaginales, orales et anales non protégées avec une personne infectée par le VPH. Comment diagnostique-t-on le VPH? Les verrues génitales peuvent être diagnostiquées par votre professionnel de soins de santé, qui procédera à un examen physique et à une vérification de vos antécédents médicaux. Le test Pap constitue l’examen le plus courant pour dépister l’infection au VPH et la dysplasie chez les femmes. Si votre test Pap révèle des signes de dysplasie, votre professionnel de soins de santé peut recommander une colposcopie. Ce test consiste à examiner le col de l’utérus au moyen d’un instrument grossissant. Parfois, un petit échantillon de tissu (une biopsie) est prélevé pour un examen plus approfondi. Pour plus d’information à ce sujet, consultez votre professionnel de soins de santé. Si vous avez une infection au VPH, vous devriez, ainsi que votre partenaire sexuel, vous soumettre au dépistage d’autres infections transmises sexuellement. Qui peut contracter une infection au VPH? Vous êtes plus susceptible de contracter le VPH si vous : • • • • •n’utilisez pas de condoms ni de digues dentaires chaque fois que vous avez des relations sexuelles (vaginales, orales ou anales); avez plus d’un partenaire sexuel ou si votre partenaire a eu de multiples partenaires sexuels; commencez à être actif sexuellement à un jeune âge; avez un système immunitaire affaibli, ce qui altère la capacité de votre corps à combattre l’infection. 2/2011 CNB 7888 Comment prévenir l’infection au VPH? Les condoms peuvent réduire le risque de contracter une infection au VPH, mais ils ne couvrent pas toujours la zone infectée, car le virus peut se trouver n’importe où dans la région génitale ou anale. L’utilisation de digues dentaires durant le sexe oral peut aussi réduire le risque de contracter une infection au VPH. Cliquez ici pour en savoir davantage sur la façon de prévenir le VPH et autres infections transmissibles sexuellement. Deux vaccins contre le VPH (GardasilMC et CervarixMD) sont disponibles au Canada. Ces vaccins protègent contre le VPH plus couramment lié au cancer du col utérin. Le vaccin Gardasil protège aussi contre les verrues génitales. Le vaccin est plus efficace s’il est administré avant que vous soyez exposé au VPH (c’est à-dire avant que vous ne deveniez sexuellement actif). C’est la raison pour laquelle le vaccin Gardasil, est maintenant offert aux jeunes filles du Nouveau-Brunswick dès la 7e année. Le vaccin est également efficace pour les garçons et, bien qu’il ne soit pas financé par l’État, votre professionnel de la santé et certains pharmaciens peuvent l’administrer. Comme les vaccins ne protègent pas contre tous les types de VPH associés au cancer du col utérin, les femmes doivent continuer de se soumettre au test Pap, et ce, même si elles ont été immunisées. Suivez les recommandations de votre professionnel de soins de santé à ce sujet. Comment traite-t-on le VPH? Il n’y a pas de traitement curatif contre le VPH. Une fois que vous avez contracté le virus, il reste dans votre corps jusqu’à ce qu’il soit complètement éliminé par votre système immunitaire. Consultez votre professionnel de la santé pour de l’information sur le traitement de l’infection par le VPH et des verrues génitales. Il existe divers traitements contre les verrues génitales, dont l’application de crèmes ou de nitrogène liquide. Le traitement au laser peut aussi être indiqué dans certaines situations. Le traitement de la dysplasie peut englober le retrait des cellules et des tissus anormaux. Ce traitement préviendra le développement du cancer du col utérin chez presque toutes les femmes. refuser une relation sexuelle ou de recourir à des pratiques sexuelles plus sécuritaires. Renseignements supplémentaires Pour en savoir davantage, communiquez avec votre professionnel de soins de santé, votre bureau local de Santé publique ou Télé Soins (811). Site Web utile Agence de la santé publique du Canada : www.phac-aspc.gc.ca 2/2011