Gérard Vergnaud

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Gérard Vergnaud
François Conne
Avec la collaboration de Pierre Pastré, Annie Bessot &
Sandra Bruno
La didactique des mathématiques française doit énormément à Gérard Vergnaud, le
théoricien « critique » français qui, à l’interne, a le plus œuvré à contrebalancer la pesée des
théoriciens « utopiques », et qui, à l’externe, a énormément fait pour indiquer des liens
possibles entres ces nouvelles théories et celles qui avaient cours ailleurs.
Travail théorique utopique, travail théorique critique dans le champ des didactiques.
Si travailler la théorie est nécessaire ne serait-ce que pour mettre de l’ordre dans le
foisonnement des idées, des travaux, des expériences et des observations, il y a au moins
deux manières pour un chercheur d’y contribuer. Soit il élabore un cadre personnel dans
l’idée de reconsidérer le champ en son entier, espérant par là qu’un nouvel ordre s’impose.
Cette modalité de recherche a une visée formalisante, et les mathématiciens y sont
particulièrement à l’aise. Pour simplifier le propos, donnons-lui le nom de travail théorique
utopique. Il consiste à élaborer une construction relativement détachée qui puisse servir de
cadre à l’étude et la transformation des pratiques de diffusion des connaissances. Selon
l’autre modalité de travail théorique, que nous qualifions de travail théorique critique, le
chercheur opère en prise directe sur l’état du champ et ses multiples ramifications, et
s’intéresse au jeu des innombrables relations qui se nouent dans les systèmes didactiques,
jeux par lesquels ils se développent et se renouvellent. Le chercheur critique œuvre à
questionner les théories existantes afin de les réorienter sur un réel en constante évolution et
dont les transformations ne doivent pas grand chose à nos spéculations.
Ces deux modalités de travail sont contrastées. On les oppose hélas trop souvent dans des
concurrences stériles. Pourtant elles sont autant nécessaires à l’une qu’à l’autre. D’un côté,
les tenants des utopies théoriques ne pourront jamais couper tous les ponts. Leurs idées et
concepts seront toujours déformés par la combinaison aux idées et concepts issus de tous
les autres horizons théoriques. Par dessus le marché, à tout ordre qui s’impose, on finit
toujours par trouver ici et là des précurseurs. Une nouvelle théorie peut prétendre opérer
une rupture, pourtant elle finit toujours soit par disparaître, soit par rejoindre la tradition.
Bref, aucune théorie ne peut survivre en autarcie et son assimilation à son champ demande
un travail théorique de la seconde sorte. De l’autre côté, tout comme les arbres poussent
autant par leurs branches que par leurs racines, une construction scientifique ne peut gagner
en hauteur sans qu’elle ait à retravailler ses propres fondations. Ainsi la recherche de
nouvelles systématicités, aussi utopiques qu’elles puissent paraître, offre de nouvelles
perspectives au travail théorique critique.
Une troisième modalité du travail théorique est quant à elle plus orientée vers
l’expérimentation. En psychologie et pour ce qui touche aux questions de développement et
d’apprentissage, les recherches piagétiennes sont impressionnantes. Hélas les pratiques
développées par cette école, l’entretien clinique piagétien (qualifié aussi parfois de
critique), n’ont plus cours. Ce destin regrettable montre que cette perspective ne saurait pas
plus que les deux autres se suffire à elle-même. Par ailleurs, cette fragilité du travail
expérimental en psychologie, n’est rien comparée à celle qui caractérise les recherches en
didactique. D’une part localement, il est mille fois moins aisé de constituer de véritables
laboratoires de didactique, puisque l’on doit les installer sur les lieux de formation. Or ces
derniers sont déjà accaparés par bien d’autres missions que celle d’offrir un terrain à la
recherche. D’autre part, le chercheur ne peut pas se soustraire totalement à la très forte
pression temporelle à laquelle est soumis tout enseignement. Le fait que l’école
expérimentale Jules Michelet et le COREM animés par Guy Brousseau soient restés une
exception et n’aient pas pu perdurer suffit pour en témoigner.
Gérard Vergnaud un théoricien critique, psychologue et didacticien.
Deux faits expliquent sans doute la position de Gérard Vergnaud dans le champ de
l’enseignement des mathématiques et plus particulièrement dans celui de leur didactique.
Premièrement, Gérard Vergnaud est un psychologue. La conséquence est qu’en tant que
psychologue, reconnu par ses pairs, son travail théorique a pu se faire critique de théories
psychologiques existantes tournées vers les questions d’épistémologie et d’enseignement.
Deuxièmement, pour Gérard Vergnaud, l’adéquation de la théorie est ce qui est requis pour
toute action efficace sur le réel. Par conséquent, si la psychologie entend contribuer aux
questions didactiques, ses théories doivent se laisser interroger par les réalités didactiques.
Pour s’en convaincre, les lecteurs pourront se reporter aux articles publiés par Gérard
Vergnaud et noter la fréquence de la forme interrogative dans leurs titres. La pertinence des
théories psychologiques se mesurera plus à leur propension à évoluer et se réviser ellesmêmes, au vu et en réponse aux réalités didactiques, que par les bénéfices que les
pédagogues, enseignants, éducateurs ou parents pourraient tirer en s’en inspirant. Ainsi
pour Gérard Vergnaud, d’une part les réalités didactiques l’informent et lui font chercher
sans cesse à adapter ses théories, et d’autre part, les ponts et liens qu’il peut établir entre
chercheurs aux prises avec des réalités différentes sont ce qui permettra à son travail
critique de gagner la généralité requise par sa visée théorique.
On pourrait penser que les questions de didactique sont marginales pour la psychologie
proprement dite et que tout chercheur en psychologie ferait bien de se recentrer sur des
réalités plus purement psychologiques. À ceci on objectera deux arguments. Le premier est
pragmatique : un tel recentrage exclusif ne ferait finalement que remettre à plus tard l’étude
de questions vives sans que rien ne le justifie, sans que personne ne puisse dire que la
psychologie n’a décidément rien à comprendre et à retirer de l’étude de questions
didactiques. Le second est méthodologique : la théorie doit être adéquate à la réalité d’une
manière qui soit générale, sinon elle ne serait pas plus qu’adéquate à « sa réalité », une
réalité de convenance. Se rendant ainsi quasi infalsifiable, elle aurait tôt fait de devenir
insignifiante. De ceci, il découle une sensibilité forte de tout travail théorique critique vis à
vis des questions limites.
Déjà chez Jean Piaget, chercher des réponses aux questions épistémologiques au travers de
recherches en psychologie consistait à se situer aux franges de cette dernière. Ce qui est
remarquable dans le travail de Gérard Vergnaud est non seulement qu’il a inversé le regard,
mais encore qu’il a su le faire en l’articulant selon deux dimensions différentes : 1/ faire
évoluer les théories psychologiques en réponse aux questions que les réalités didactiques
leur adressent, et 2/ engager une telle évolution dans le sens d’une théorie suffisamment
générale pour répondre à la fois à des questions didactiques scolaires et professionnelles,
susceptibles d’intéresser aussi bien les écoles que les entreprises. Ainsi donc le travail
théorique critique de Gérard Vergnaud porte autant sur la psychologie que sur la didactique,
sur la formation scolaire que professionnelle, sur le développement des enfants que sur
celui des adultes.
La carrière de Gérard Vergnaud se distingue aussi par son formidable esprit d’entreprise et
on le trouve à l’origine de nombreux mouvements et regroupements de chercheurs sur la
scène internationale. Nous nous contenterons de citer ici : The International Group for the
Psychology of Mathematical Education – PME – dont il est un co-fondateur (ICME3,
1976) et dont il a été le président de 1977 à 1982, ou encore dès 1977, le Séminaire
National de Didactique des Mathématiques à Paris, puis dès 1980, l’Ecole d’Eté de
Didactique des Mathématiques ainsi que la revue Recherches en Didactique des
Mathématiques – RDM. Son rayonnement est très grand dans la sphère francophone (par
exemple, il est Dr. Honoris causa de l’Université de Genève), mais il entretient de très
nombreuses collaborations tant à l’ouest, dans les Amériques (du nord et du sud), qu’à l’est
(par exemple il est membre de l'Académie des Sciences Psychologiques de Russie). Pour
ses multiples autres contributions, nous renvoyons le lecteur au curriculum vitae ci-annexé.
Un développement de la psychologie mû par les problèmes que l’on rencontre en
voulant la rendre opérationnelle.
La psychologie de Gérard Vergnaud nous explique en quoi l’action et son organisation sont
au cœur de la conceptualisation. L’idée d’une continuité entre les actions les plus
élémentaires du sujet et les conceptualisations les plus élaborées de la science a été
proposée et fermement soutenue avant lui par Jean Piaget. Gérard Vergnaud l’actualise en
exigeant de sa psychologie qu’elle mette en œuvre une dialectique entre ses apports
opérationnels d’une part, et conceptuels de l’autre. (Pourquoi la recherche en psychologie
ne peut-elle se passer de la didactique et de l’épistémologie ?, communication publiée,
2001). L’œuvre de G. Vergnaud nous offre une preuve par l’acte de la pertinence de son
point de vue, elle qui, au fil des années, s’est montrée capable d’articuler des approches
disciplinaires très diverses, et ce avec une aisance et une élégance incomparables.
Gérard Vergnaud est un psychologue développementaliste. Inspiré par Jean Piaget, il a
infléchi le cadre théorique de ce dernier, en mettant l'accent sur l'importance des contenus
d'apprentissage dans le développement et le rôle de la médiation. Cela l'a conduit à Lev
Vygotski, mais avec un souci de synthèse plutôt que de confrontation. Le plus saisissant
dans son œuvre est qu’elle nous montre, preuve par l’acte, comment la psychologie
développementale contribue au développement de la psychologie elle-même. Quel plus
grand hommage l’élève pouvait-il rendre au maître genevois ?
Au début de sa carrière, Gérard Vergnaud aborde les questions d’enseignement des
mathématiques à la manière d’une spécification des résultats de l’épistémologie génétique
au contexte scolaire et aux contenus mathématiques particuliers. La perspective reste
développementale, toutefois plus question ni de grandes structures de l’intelligence
rapportées aux concepts logico-mathématiques les plus généraux, le nombre, l’espace, la
fonction etc., mais un effort visant à préciser ce cadre trop général et éloigné des questions
d’enseignement et d’apprentissage scolaire, afin de le rendre utilisable par les enseignants.
L’ordre qu’il considère n’est plus celui trop rigide de la théorie des stades de Jean Piaget,
mais est conçu comme un ordre partiel dans le développement. Cette idée permettra
d’ouvrir les questions relatives au développement cognitif au cas des adultes. Ceci sera
précisé dans des recherches s’intéressant à la classification des situations d’apprentissage
(Essai de classification des situations d’apprentissage, article 1964), puis à l’idée de
complexité psychogénétique mise en regard des structures additives (Structures additives et
complexité psychogénétique, article 1976), ou encore à la relation entre psychogenèse et
hiérarchies de difficulté des tâches scolaires (Psychogenèse et programmes
d’enseignement : différents aspects de la notion de hiérarchie, article 1976-1977). Gérard
Vergnaud reste fidèle à l’esprit piagétien puisqu’il n’a de cesse de mettre en parallèle la
structure des contenus mathématiques avec les progrès de l’apprentissage et le
développement des connaissances de l’élève. Mais, contrairement aux chercheurs genevois
autour de Bärbel Inhelder, il n’engage pas son travail de précision sur une étude des détails
poussant les recherches vers des phénomènes microgénétiques. Il en reste à des catégories
de connaissances calibrées sur les pratiques scolaires. Et c’est ceci qui marque son
engagement de didacticien. À ce titre, il est significatif que Gérard Vergnaud ait défendu
avec insistance que l’on pense la progression des apprentissages à l’école sur le long terme
(ex. Le long terme et le court terme dans l’apprentissage de l’algèbre, article 1988 ;
Algebra, Additive and Multiplicative Structures. Is there any coherence at early secondary
level ?, article 1997). De là aussi une insistance sur des recherches longitudinales tant en
psychologie qu’en didactique. La psychologie de Gérard Vergnaud reste à valence
épistémologique. L’article majeur de ce type de recherches est celui qu’il a co-signé avec
Mme C. Durand et que nous avons déjà cité : Structures additives et complexité
psychogénétique.
Cette hypothèse forte de considérer comme central le lien entre genèse de la connaissance
et structure du savoir mathématique, Gérard Vergnaud n’y renoncera jamais. Cela va
l’amener à s’intéresser plus précisément à une logique relationnelle, au concept
psychologique de représentation, et au concept mathématique d’homomorphisme, en
prônant que ce qui rend opérationnelle la représentation est précisément qu’elle a un
caractère homomorphique permettant aux sujets d’agir sur ses mises en relation ellesmêmes. Ceci lui évite de tomber dans les travers bien connus de la représentation
considérée comme reflet mental du réel, ou au contraire comme un formatage du réel selon
des modèles implémentés dans l’esprit. Avant lui, Jean Piaget s’était fortement inspiré de
l’idée de structure et d’invariant que les mathématiciens avaient mis en évidence (et tout
particulièrement le programme d’Erlangen), et qu’il avait transposés à sa théorie du
développement de l’intelligence. Gérard Vergnaud a revisité ces notions compte tenu des
développements des recherches piagétiennes et là encore par un renversement de la
perspective : alors que Jean Piaget cherchait à qualifier la structure de l’intelligence, et à
rendre compte de la stabilité de la connaissance du sujet au-delà des fluctuations apparentes
du réel, Gérard Vergnaud s’est attaché à décrire en quoi l’acquisition de connaissances
permet à l’apprenant d’ordonner et de stabiliser le réel lui-même, et en tout premier lieu les
effets de ses actes sur le réel. Il a conjointement porté son intérêt sur le couple structurel :
invariant opératoire / théorème en acte, et sur le couple fonctionnel : schème / algorithme.
De là découlent de nombreuses recherches portant sur le calcul arithmétique et
l’apprentissage de l’algèbre. Citons ici les articles suivants : Calcul relationnel et
représentation calculable (article 1974-75) ; Invariants quantitatifs, qualitatifs et
relationnels (article 1976-77); Homomorphisme réel-représentation et signifié-signifiant :
exemples en mathématiques (communication publiée, 1994) ; Vers une théorie intégrée de
la représentation (communication publiée en langue russe 1995) ; A comprehensive Theory
of Representation for Mathematics Education, (communication publiée, 1999) ; ou encore
Concept et schème dans une théorie opératoire de la représentation (article 1985). Ce
dernier est le plus important de tous.
Son engagement dans le mouvement naissant de la didactique des mathématiques française,
va infléchir ses travaux vers de nouvelles catégories du réel et de sa connaissance :
situations et concepts. Ceci l’amènera à insister sur l’importance de la conceptualisation
dans l’apprentissage (Au fond de l’apprentissage, la conceptualisation, communication
publiée 1996 ; Qu’apportent les systèmes de signes à la conceptualisation ?,
communication publiée 2002 ; La conceptualisation, clé de voûte des rapports entre
pratique et théorie, communication publiée 2003), et fournira la pierre angulaire de sa
Théorie des Champs Conceptuels qui considère tout concept comme un triplet de trois
ensembles, je cite (La théorie des Champs Conceptuels, article 1991) :
« Un concept est un triplet de trois ensembles, C= (S, I, ζ)



- S, l’ensemble le des situations qui donnent sens au concept (la référence) ;
- I, l’ensemble des invariants sur lesquels repose l’opérationnalité des schèmes (le
signifié) ;
- ζ, l’ensemble des formes langagières et non langagières qui permettent de
représenter symboliquement le concept, ses propriétés, les situations et les procédés
de traitement (signifiant). »
L’idée de penser en termes de champs conceptuels considère qu’un concept ne concerne
jamais un seul type de situations, mais plusieurs, et que, réciproquement, une situation
présente toujours diverses facettes conceptuelles inter-reliées. Ceci a une importance
capitale pour ce qui concerne l’enseignement des mathématiques, puisque, d’une part, cela
met en doute l’opérationnalité de toute didactique qui entendrait découper trop finement ses
objets, et puisque, d’autre part, cela plaide pour que dans la programmation des
apprentissages scolaires, on prenne sérieusement en compte le long terme des processus de
conceptualisation. Outre l’article clé, cité ci-dessus, mentionnons les recherches qui ont
servi de premier appui à sa théorie : celles menées avec son équipe sur la notion de volume
(Didactique et acquisitions de la notion de volume, Représentation du volume et
arithmétisation : entretiens individuels avec des élèves de 11 à 15 ans, & Une expérience
didactique sur le concept de volume en classe de 5ème, 12-13 ans – article 1983) ainsi
qu’une recherche moins connue et pourtant capitale portant sur la comparaison de
représentations de données sur des échelles temporelles et spatiales (Les fonctions de
l’action et de la symbolisation dans la formation des connaissances chez l’enfant, ouvrage
collectif 1987).
Ensuite la carrière de Gérard Vergnaud s’est orientée vers des questions de développement
et de formation d’adultes (La didactique a-t-elle un sens pour la formation des personnes
peu qualifiées et peu motivées ?, communication publiée 1995), où il a donné l’impulsion à
la constitution des didactiques professionnelles (création d’un groupement de recherches
coordonnées en didactique, Greco : groupe didactique professionnelle), et à des
collaborations avec le monde de l’entreprise (club Crin "Evolution du travail et
développement des compétences", qui regroupe gens d'entreprises, consultants et
chercheurs, pour construire des objets de recherche, cf. par exemple, La forme opératoire
de la connaissance : un beau sujet de recherche fondamentale et appliquée ? –
communication publiée, 1999 - ou encore rédaction du Tome 3 Les conditions de mise en
oeuvre de la démarche compétence, journées internationales de la formation MEDEF,
France). C’est sous l’impulsion des problèmes les plus urgents dans ce domaine, suite aux
modifications profondes que connaît le monde du travail, avec d’un côté des problèmes
aigus de mobilité professionnelle et de requalification de travailleurs, et d’un autre
l’urgence à fixer les compétences dans l’entreprise, qu’il a été amené à considérer la
question des compétences comme centrale (création de l’Association pour la recherche sur
le développement des compétences, ARDéCO). On notera en particulier : Compétence et
connaissance théorique (communication publiée 1998) ; Les conditions de mise en œuvre
de la démarche compétence (communication publiée 1998) ; Compétence,
conceptualisation et représentation (communication publiée 1999).
Les contributions majeures de Gérard Vergnaud dans l’élaboration d’une psychologie
utile aux didactiques.
Selon Gérard Vergnaud, 1/ il y a deux formes de la connaissance, la forme prédicative et la
forme opératoire. Les termes employés sont importants : prédicative et non discursive (car
il y a du prédicatif dans la connaissance en acte) ; opératoire et non pragmatique, car le
pragmatisme, sauf dans son acceptation peircienne dite « pragmaticisme », a tendance à
assujettir la connaissance à sa fonction d'utilité. 2/ de ces deux formes de la connaissance,
c'est la forme opératoire qui est première. (Forme opératoire et forme prédicative de la
connaissance, article 2001). Son objectif est alors de voir comment ces deux formes de
connaissance échangent et interagissent dans le développement et l'apprentissage. Et c'est
probablement là qu'il retrouve l'inspiration de Lev Vygotski. Cette posture vis à vis de la
psychologie l'a amené à réviser les conceptions piagétiennes principalement sur les points
suivants :
a) La question de la représentation et des représentations symboliques. Piaget a étudié la
question de la formation symbolique, mais pas la place du symbole dans la construction des
connaissances. C’est sur cette base que s’est établie la synthèse avec l’approche
vygotskienne, et qu’ont pu naître les développements de ses élèves sur la question des
instruments, de l’instrumentation et de l’instrumentalisation dans le travail.
b) La substitution des couples sujet / situation, et perceptif / gestuel aux couples
respectivement sujet / objet et sensoriel / moteur. Ce point est essentiel en matière de
didactique où l’importance des situations comme support des apprentissages ne fait plus de
doute à personne.
c) La question des invariants opératoires et leur traduction en théorèmes en acte, et
concepts en acte. Son approche lie ces questions à celles de l’anticipation et de la prise de
conscience, qui toutes deux touchent de près les didactiques qu’elles soient disciplinaires
ou professionnelles et sur lesquelles la psychologie est seule à même de nous éclairer.
d) Gérard Vergnaud reste par contre fortement attaché à ce que la recherche en psychologie
n'abandonne pas toute perspective épistémologique, au sens large, puisque c'est la condition
de sa pertinence pour les questions didactiques. Il replace la relation entre schème et
conceptualisation dans le paradigme de la conceptualisation dans l'action. La Théorie des
Champs Conceptuels lui fournit un cadre pour ce faire et permet aussi d’établir un pont
entre domaines scolaires (disciplinaires) et professionnels, qui, de ce point de vue, posent à
la psychologie les mêmes questions, problèmes et défis. En effet, l’idée des champs
conceptuels se confronte dans le domaine du scolaire aux champs disciplinaires, tout
comme elle le fait, dans le domaine professionnel, aux champs professionnels structurés
autour de pratiques scolaires ou professionnelles établies sur la base de savoirs transposés.
La théorie du concept, telle que l'a formulée Gérard Vergnaud, permet de surmonter la
difficulté. Pour lui, un concept est un triplet constitué des invariants opératoires, des
situations et des systèmes de signifiants. Penser le concept dans sa relation avec des
situations (pris dans un sens plus large que ce qui, chez G. Brousseau fait l’objet de sa
théorie des situations) permet de faire le lien entre champs professionnels et champs
conceptuels, compte tenu de ce qui dans les champs professionnels relève d'une variété
souvent inorganisée devient, par transformation en champ conceptuel, une variation
ordonnée quant aux situations.
À la différence de la majorité des didacticiens des mathématiques, d’un côté, Gérard
Vergnaud a abordé cette discipline avec un point de vue de psychologue
développementaliste, ce qui l'a rendu méfiant vis-à-vis de ceux qui mettaient un fort accent
sur la spécificité d’une seule discipline. D’un autre côté, à la différence de recherches
ponctuelles en psychologie ou en didactique, il a voulu conserver l'approche
développementale en se donnant de "gros objets" de recherche : des champs conceptuels,
qui permettent d'avoir une approche longitudinale. Le concept de champ conceptuel lui a
permis de maintenir jusqu'au bout cette approche dans ses recherches empiriques. Et cela
lui aura permis aussi de concevoir, au-delà de la didactique des mathématiques, un cadre
théorique qui pouvait s'appliquer à des domaines très divers, y compris le travail. Ce qui
entraînait un élargissement notable de l’idée de développement, qui désormais s’applique
tout autant à l’adulte, en particulier dans sa vie professionnelle, qu’à l’enfant, en particulier
dans sa vie scolaire.
Annexe
Curriculum Vitae of Gérard Vergnaud and list of his publications (2003)


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
Directeur de Recherche first class - CNRS
Born 8th February l933 - Doué la Fontaine (Maine et Loire)
Doctor Honoris Causa of Geneva University, 1995
Member of the Russian Academy of Psyghological Sciences, 1996
Diplomas
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Baccalauréat de mathématiques, 1952 ; philosophie, 1953
Diplôme des Hautes Etudes Commerciales, 1956
Licence ès Lettres, 1958
Diplôme d'études supérieures de philosophie, 1959
Licence de psychologie, 1961
Diplôme de psychologie expérimentale et comparée, 1962
Doctorat de 3ème cycle, 1968 : Jury composé de : Jean Piaget, Paul Fraisse et
François Bresson ; mention très bien. Titre de la thèse : "La réponse instrumentale
comme solution du problème : contribution".
Career in CNRS
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
1962 : stagiaire de recherche
1963 : attaché de recherche
1968 : chargé de recherche
1974 : maître de recherche
1983 : directeur de recherche première classe
1999 : directeur de recherche émérite
Main responsibilities
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Direction d'unité et animation scientifique
1978 - 1995 : Directeur de la RCP, puis du Gréco, puis du GDR "Didactique et
Acquisition des Connaissances Scientifiques"
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
1990 - 2000: Rapporteur Scientifique du Club Crin "Evolutions du Travail et
Formation des Compétences", puis du Club "Evolutions du Travail face aux
Mutations technologiques"
1998 - 2001 : Président du « Comité d'Orientation et d'Evaluation de la Formation »
du CNRS
Since 1998 : Expert auprès du MEDEF
Participation to institutional councils and comities
In CNRS
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Comité National de la Recherche Scientifique
Directoire du CNRS
Conseil d'Administration du CNRS
Conseil Scientifique du CNRS
In other institutions
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
Conseil Supérieur des Universités
Commission "Sciences Humaines" de l'Institut National de la Santé et de la
Recherche Médicale
Conseil Scientifique de l'Institut National de la Recherche Pédagogique
Conseil Scientifique de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres de
Grenoble
Conseil Scientifique de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Paris
Comités ad hoc
Comité d'ACP "Education-Formation" (Ministère de la Recherche et Ministère de
l'Education nationale)
Comité d'ATP "Les transitions dans le système éducatif"
Comité sur la participation des Universités à la Formation des Maîtres
Commission permanente de réflexion sur l'Enseignement des Mathématiques
(Ministère de l'Education nationale)
Conseil Scientifique des Instituts de Recherche sur l'Enseignement des
Mathématiques
Mission sur "La Recherche en Education et en Socialisation de l'Enfant" dite
"Mission Carraz"Groupe interministériel sur l'Organisation de la Recherche en
Education et sur les Missions et Statuts de l'INRP (Ministère de la Recherche,
Ministère de l'Education Nationale)
Groupe d'évaluation et de prospective sur les Sciences de l'Homme et de la Société
(Ministère de la Recherche)
Comité de Programme Interdisciplinaire de Recherche sur le Travail et les
Conditions de Vie (CNRS)
Groupe de travail sur la place des Enseignements généraux dans les LEP (Ministère
de l'Education Nationale)
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
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
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
Comité "Sciences de la Cognition" (Ministère de la Recherche)
Comité "Formation des Adultes faiblement qualifiés" (Ministère de la Recherche)
Groupe de réflexion sur les formations doctorales et la recherche en psychologie
(Ministère de l'Education Nationale)
Comité "Travail et Apprentissage" (Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche)
Groupe de réflexion sur les compétences et la formation des compétences au CNRS,
chargé notamment de la préparation du 2ème et du 3ème plan triennal de formation
Club CRIN "Evolutions du Travail et Formation des Compétences"
Club CRIN "Evolutions du travail face aux mutations technologiques"
Comité d'Orientation et d'Evaluation de la Formation du CNRS
Présidences




Président de la Commission "Hommes et Structures" pour la Région Parisienne lors
de la préparation des Assises Nationales "Recherche et Technologie", 1982
Président du Groupe International "Psychology of Mathematics Education", 19821984
Président du groupe de Conjoncture et de Prospective du CNRS "Sciences
cognitives et communication", 1989-1990
Président du Comité d'Orientation et d'Evaluation de la Formation du CNRS (depuis
1998)
Comités éditoriaux ou scientifiques
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Recherches en Didactique des Mathématiques
Journal Européen de Psychologie de l'Education
L'Orientation Scolaire et Professionnelle
Cognition and Instruction
Inferencia y Aprendisaze
Collection "Mathematics Education Library"
Nouvelle Revue de l'AIS
Organisation de Conférences, Colloques et Ecoles d'Eté (responsable ou coresponsable)


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
Didactique des Sciences et Psychologie. Paris, 1976
Conférence internationale Psychology of Mathematics Education. Grenoble, 1981
Didactique et Acquisition des Connaissances Scientifiques. Sèvres, 1987
Conférence internationale Psychology of Mathematics Education, Paris, 1989
Colloque de l'Institut Européen pour le Développement des Potentialités de tous les
Enfants. Paris, 1989
Colloque franco-soviétique "Psychologie de la cognition et de la communication",
Moscou, 1990
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

Ecole d'Eté du CNRS "Sciences Cognitives : formes, catégories et représentations
des Connaissances", 1990
Journées Européennes pour le développement des Potentialités de Tous les Enfants.
Barcelone, 1992
Colloque franco-russe "Cognition, action, langage". Gif-sur-Yvette, 1993
Séminaire du Club CRIN "Evolutions du travail et formation des compétences".
Toulouse, 1994
Colloque CRIN "Entreprises et Compétences : le sens des évolutions". Dijon,
octobre 1997
Colloque "Qu'est-ce que la Pensée ? Compétences complexes dans l'Education et le
Travail". Suresnes, juillet 1998
Direction of Theses
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1978, Mariam Salim
1980, Pierre Rabardel
1982, Patrick Marthe
1984, Annie Chalon-Blanc, Antoine Hantouche, Renan Samurçay
1985, Esther Grossi
1986, Marie-Paule Chichignoud
1989, Daniel Courty, Brigitte Soulas
1990, Jean-François Lévy, Christophe Parmentier
1991, Luz Carretero, Ying He, Benoît Mauret, Suzon Nadot, Janine Pillot, Patricia
Tavignot, Ana Caritas Teixeira de Souza
1992, Pierre Pastré, Jorge Da Rocha Falcao
1993, Roland Goigoux
1994, Nadja Acioly, Alain Bernard, Daniel Gilis, Jeanne Guiet, Pascal Jablonka,
Gérard Jean-Montcler, Christiane Larère, Jean-Pierre Levain, Didier Mauroux,
Georges Nahas, Maria Pagoni
1995, Patricia Arkhurst, Evelyne Christiaens, Jaafar Heidar, Claire Lin, Maryvonne
Merri, Evelyne Naji, Nathalie Pfaff, Yeong Hee Lim
1996, Anne-Marie Jovenet, Gérard Mercier, Jeanne Bolon, Michel Récopé
1997, Patrick Mayen, Licia De Souza Leao Maia, Maria Sfyroéra, Bouchta El
Rharb, Line Marie Numa
1998, Camilo Charon, Jean-Marie Catherine, Suzana Gjeci, Catherine Boyer
1999, Fatima Vilar de Melo, Scarlet Sarraf, Naim Rouadi, Alex Gomes
2000, Isabelle Vinatier, Sylvie Delacours-Lins, Sandra Bruno, Patrick Courbier,
Serge Zaragosa
2001, Kyung Hye Kim, Pierre Belmas, Sylvie Robert-Pierrisnard
2002, Christian Sarralié, Chiheb ben Chaouacha, Anastassios Koutsoukos, MariePaule Vannier, Clarisse Napporn, Aicha Khalis, Lee Hwa Do
2003, Aida Najem, Nadia Douek, Grégory Munoz, Sylvie Jeancenelle
2004, Yvan Malabry
2005, Maria Luiza Castro de Leâo
LIST OF PUBLICATIONS
This list only takes into account books and contributions to collective books, articles in
international journals and published communications.
1. BOOKS
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VERGNAUD G., BENHADJ J., DUSSOUET A. (1979). La coordination de
l'enseignement des mathématiques entre le cours moyen 2ème année et la classe de
6ème. Recherches Pédagogiques, 102.
VERGNAUD G. (1981). L'enfant, la mathématique et la réalité, Berne, Peter Lang.
6 éditions ; traduit en espagnol (1991), en italien (1994) et en russe (1998).
Traduction en portugais en cours.
VERGNAUD G. (Ed). (1983). Didactique et Acquisition du Concept de Volume.
N° spécial de Recherches en Didactique des Mathématiques, 4.
VERGNAUD G., BROUSSEAU G., HULIN M. (Eds). (1988). Didactique et
Acquisition des Connaissances Scientifiques. Actes du Colloque de Sèvres, Mai
1987, Grenoble, La Pensée Sauvage.
PAILHOUS J., VERGNAUD (1989). Adultes en reconversion. Paris, La
Documentation Française. Préface de Hubert Curien.
VERGNAUD G.(Ed) (1991) Les sciences cognitives en débat. Première école d'été
du CNRS sur les sciences cognitives. Paris, Editions du CNRS.
VERGNAUD G. (1991) El Nino las Matematicas y la Realidad. Mexico, Trillas.
VERGNAUD G. (Ed) (1992) Approches didactiques en formation d'adultes.
Education Permanente. 111.
GINSBOURGER F., MERLE V., VERGNAUD G. (1992) Formation et
apprentissage des adultes peu qualifiés. La documentation Française.
FISCHBEIN E., VERGNAUD G. (1992) Matematica a scuola : theorie ed
esperienze. Bologna, Pittagora Editrice Bologna.
PLAISANCE E., VERGNAUD G. (l993) Les Sciences de l'Education. Paris,
Edition La Découverte.
VERGNAUD G. (Ed) (l994). Apprentissages et Didactiques. Paris, Hachette.
VERGNAUD G. (1994). Il Bambino la Matematica la Realta. Rome, Armando
Editore.
LAUTREY J., VERGNAUD G. (Eds) (1997). Piaget aujourd'hui. Psychologie
Française, 42-1
VERGNAUD G., BREGEON J-L., DOSSAT L., HUGUET F., MYX A.,PEAULT
H. (1997) Le Moniteur de Mathématiques. Cycle 3. Paris, Nathan.
VERGNAUD G. (1998) Edition en russe de L'Enfant, la Mathématique et la
Réalité. Moscou, Institut de Psychologie.
VERGNAUD G. (2000) Lev Vygotski pédagogue et penseur de notre temps. Paris
Hachette Education.
2. CONTRIBUTIONS TO COLLECTIVE BOOKS
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VERGNAUD G. (1971). Cheminements dans le permutoèdre chez les enfants. In
Ordres totaux finis, Paris, Gauthier-Villars-Mouton, pp. 133-139.
VERGNAUD G. (1980). Apprentissage de l'arithmétique élémentaire et
psychogénèse. en Russe
VERGNAUD G., HALBWACHS F., ROUCHIER A. (1981). Estructura de la
materia ensenada, historia de las ciencias, y desarrollo conceptual del alumno. in
Coll C (Ed.), Psicologia genetica y education, Oikos-tau-Barcelona, pp.115-128.
VERGNAUD G. (1982). A classification of cognitive tasks and operations of
thought involved in addition and subtraction problems, in Carpenter T.P., Moser
J.M., Romberg T.A. (Eds). Addition and Subtraction: a cognitive perspective,
Hillsdale NJ, Lawrence Erlbaum, 39-59.
VERGNAUD G. (1983). Actividad y conocimiento operatorie. In Coll. C. (Ed.)
Psicologia genetica y aprendizajes escolares, Madrid, Siglo XXI de Espana
Editores, pp. 91-104.
VERGNAUD G., DURAND C. (1983). Estructuras additivas y compleji dad
psicogenetica. In Coll. C. (Ed.). Psicologia genetica y aprendizajes escolares.
Madrid, Siglo XXI de Espana Editores, pp. 105-128.
VERGNAUD G. (1983). Multiplicative Structures. In Lesh R., Landau M. (Ed.).
Acquisition of mathematics concepts and processes, Academic Press, pp. 127-174.
VERGNAUD G. (1985). Understanding Mathematics at the Secondary School
Level. In Bell A., Low B., Kilpatrick J. Theory, Research and Practice. University
of Nottingham, pp. 27-45.
VERGNAUD G. (1985) Psicologia cognitiva ed evolutiva. Ricerca in didattica della
matematica: alcune questioni teoriche e metodolo giche in L. Artusi Chini (Ed.).
Numeri et Operazioni nella scuola di base. Zanichelli, pp. 20-45.
VERGNAUD G. (1985). Il campo concettuale delle strutture moltiplicative et i
numeri razionali in L. Artusi Chini (Ed.) Numeri et Operazioni nella scuola di base.
Zanichelli, pp. 86-121.
VERGNAUD G. (1986). Mathématiques et Conceptualisation du Réel, in R.
Ghiglione, Comprendre l'Homme, construire des Modèles, Paris, Editions du
CNRS, pp. 125-129.
VERGNAUD G. (1986). A tentative conclusion. In Janvier C. (Ed.). Problems of
representation in teaching and learning mathematics. Hillsdale NJ, Lawrence
Erlbaum, pp. 227-232.
VERGNAUD G. (1987). Les fonctions de l'action et de la symbolisation dans la
formation des connaissances chez l'enfant. In Piaget J., Mounoud P., Bronckart J.P.,
Psychologie, Encyclopédie de la Pléïade, Paris, Gallimard, pp. 821-844.
VERGNAUD G. (1988) Multiplicative structures. in H. Hiebert, M. Behr (Eds.)
Research Agenda in Mathematics Education : Number concepts and operations in
the Middle Grades 141-161. Hillsdale, Lawrence Erlbaum. pp 141-161.
VERGNAUD G. (l989) Sciences cognitives et communication. in CNRS. Comité
National de la Recherche Scientifique. Rapport de conjoncture 327-336
VERGNAUD G. (l990) Préface. in M. Fayol (Ed). L'enfant et le nombre. Paris,
Delachaux et Niestlé, pp 9-12.
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VERGNAUD G. et al. (l990) Epistemology and psychology of mathematics
education. In J. Kilpatrick & P. Nesher (Eds). Mathematics and cognition.
Cambridge, Cambridge University Press, pp 2-17.
VERGNAUD G. (l990) Développement et fonctionnement cognitifs dans le champ
conceptuel des structures additives. In S. Netchine-Grynberg (Ed). Développement
et fonctionnement cognitifs. Paris, P.U.F., pp 261-277.
WEIL BARAIS A., VERGNAUD G.(1990) Students'conceptions in physics and
mathematics : Biases and helps. In J.P. Caverni, J-M. Fabre, M. Gonzalez (Eds).
Cognitive biases. North Holland, Elsevier Science Publishers, pp 69-84.
VERGNAUD G. (1991) Morphismes fondamentaux dans les processus de
conceptualisation. In G. Vergnaud (Ed) Les Sciences cognitives en débat. Paris,
Editions du C.N.R.S., pp. 15-23.
VERGNAUD G. (1991) Discussion. In G. Vergnaud (Ed) Les Sciences cognitives
en débat. Paris, Editions du C.N.R.S., pp. 317-331.
VERGNAUD G. (l99l) L'appropriation du concept de nombre : un processus de
longue haleine. in J. Bideaud, C. Meljac, J-P. Fischer (Eds) Les chemins du nombre,
Presses Universitaires de Lille, pp 271-282.
VERGNAUD G. (l992) The appropriation of the concept of number : a lengthy
process. in J. Bideaud, C. Meljac, J-P. Fischer.(Eds) Pathways to number. Hillsdale,
New Jersey Lawrence Erlbaum, pp 219-227.
VERGNAUD G. (l992) Raisonnement et conceptualisation. Le Courrier du
C.N.R.S. Numéro spécial sur les sciences cognitives.
VERGNAUD G. (l992) Conceptual Fields, Problem-Solving and Intelligent
Computer-Tools. in E. De Corte, M. Linn, H. Mandl and L. Verschaffel (Eds).
Comptuter-based learning environments and problem-solving. Berlin, Springer.
VERGNAUD G. (1992) Préface in ERMEL Apprentissages numériques et
résolution de problèmes au cours élémentaire Première Année. Paris, Hatier.
VERGNAUD G. (1993) Préface in B. D'Amore. Problemi. Milano, Franco-Angeli.
LABORDE C., VERGNAUD G. (1994) Les recherches sur l'apprentissage et
l'enseignement des mathématiques. In G. Vergnaud (Ed) Apprentissages et
Didactiques. Paris, Hachette.
VERGNAUD G. (1994) Multiplicative Conceptual Field. What and Why. in G.
Harel and J. Confrey (Eds). The Development of Multiplicative Reasoning in the
learning of Mathematics. Albany State, University of New York Press.
VERGNAUD G. (1994) Schemi teorici e fatti empirici nella psicologia
dell'educazione matematica in B.Janamorelli Insegnamento/apprendimento della
mathematica : linguaggio naturale e linguaggio della scienza. Torre dei Nolfi,
Qualevita.
VERGNAUD G. (1996) The theory of conceptual fields.in L.P. Steffe, P. Nesher, P.
Cobb, G.A. Goldin, B. Greer (Eds) Theories of Mathematical Learning. Mahwah,
Lawrence Erlbaum Ass.
VERGNAUD G. (1996) Au fond de l'action, la conceptualisation. In J-M. Barbier
(Ed). Savoirs théoriques et savoirs d'action. Paris, Presses Universitaires de France.
VERGNAUD G. (1996) La théorie des champs conceptuels. In J. Brun (Ed).
Didactique des Mathématiques. Delachaux et Niestlé. Lausanne.
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PIEDNOIR J. L. (1996) sous la responsabilité scientifique de G. Vergnaud et A.
Cortès. Mathématiques pour l'apprentissage en alternance. Centre de formation
d'apprentis, centre interconsulaire de l'Eure.
VERGNAUD G. (1997) The nature of mathematical concepts in T. Nunes, P.
Bryant (Eds) Learning and Teaching Mathematics; An International Perspective.
Hove (East Sussex), Psychology Press Ltd.
VERGNAUD G. (1997) Vers une théorie intégrée de la représentation. In G.L.
Baron, E. Bruillard (Eds). Informatique et Education : regards cognitifs,
pédagogiques et sociaux. Documents et travaux de recherche en Education. n° 15,
INRP, Paris.
VERGNAUD G. (1997) Variété et importance des premiers apprentissages. Quoi
faire ? Qu'attendre ? In Mathématiques de base pour tous ? (Document de
l'Association Pour Favoriser Une Ecole Efficace). Lyon, Aléas Editeur.
VERGNAUD G. (1997) L'illettrisme en mathématiques : la définition impossible.
In C. Barré de Miniac et B Lété (Eds) L'illettrisme : de la prévention chez l'enfant
aux stratégies de formation chez l'adulte. Paris-Bruxelles, De Boek & Larcier.
VERGNAUD G. (1997) Arithmétique et algèbre au collège. Filiation et ruptures du
point de vue de l'élève. In P. Legrand (Ed) Profession Enseignant. Les maths en
collège et en lycée. Paris, Hachette.
VERGNAUD G. (1998) Towards a cognitive theory of practice. In A. Sierpinska, J.
Kilpatrick (Eds) Mathematics Education as a research domain : A Search for
Identity. Kluwer Academic Publishers.
VERGNAUD G. (1999) On n'a jamais fini de relire Vygotski et Piaget. In Y. Clot
(Ed) Avec Vygotski. Paris, La Dispute / SNEDIT.
VERGNAUD G. (1999) Un point de vue de psychologue. In G. Glaeser (Ed) Une
introduction à la didactique expérimentale des mathématiques. Grenoble, La Pensée
Sauvage.
VERGNAUD G. (1999) Le développement cognitif de l'adulte. In P Carré et P
Caspar (Eds) Traité des Sciences et des techniques de la Formation. Paris, Dunod.
VERGNAUD G. (2000) Apprentissage et didactique en formation professionnelle.
In J.C. Ruano-Borbalan et M. Fournier (Eds) Savoirs et compétences. Les Editions
Demos.
VERGNAUD G. (2000) Mathématiques : quel sens donner à l'idée de culture
commune ? In H. Romian (Ed) Pour une culture commune. Paris, Hachette Livre.
VERGNAUD G. (2000) Introduction. In A. Bessot et J Ridgway (Eds) Education
for mathematics in the workplace. Dordrecht, Kluwer Academic Publishers.
VERGNAUD G. (2001) Psychologie du développement cognitif et évaluation des
compétences. In G. Figari, M. Achouche (Eds) L'activité évaluative réinterrogée.
Bruxelles, De Boek Université.
VERGNAUD G. (2001) A quoi sert la didactique? In J. C. Ruano-Borbalan (Ed)
Eduquer et former. Les connaissances et les débats en éducation et formation.
Auxerre, Sciences Humaines Editions.
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VERGNAUD G. (2002) Problemas aditivos y multiplicativos. In C. Chamorro (Ed)
Dificultades del aprendizaje de las matematicas. Madrid, Ministerio de educacion,
cultura y deporte.
VERGNAUD G. (2002) L'explication est-elle autre chose que la conceptualisation ?
In F. Leutenegger et M. Saada-Robert (Eds) Expliquer et comprendre en sciences de
l'éducation. Bruxelles, de Boeck.
VERGNAUD G. (2003) A gênese dos campos conceituais. In E.P. Grossi (Ed)
Porque ainda ha quem nâo aprende ? A teoria. Petropolis, Vozes
3. ARTICLES IN INTERNATIONAL JOURNALS
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VERGNAUD G. (1964). Essai de classification des situations d'apprentissage,
Bulletin du C.E.R.P., 13, pp. 145-155.
VERGNAUD G. (1965). Note sur un cas de fausse conservation, Psychologie
Française, 11, pp. 277-279.
VERGNAUD G. (1966). Utilisation dans l'apprentissage de l'information apportée
par les actions et par les événements extérieurs, L'Année Psychologique, 66, pp. 3755.
VERGNAUD G. (1967). La simulation de la pensée, L'Année Psychologique, 67,
pp. 135-151.
VERGNAUD G., COHEN R. (1968). Sur l'activité combinatoire des enfants de 8
ans, Psychologie Française, 14, pp. 321-332.
VERGNAUD G. (1972). De la réponse commune à l'algèbre de Boole, L'Année
Psychologique, 72, pp. 379-390.
VERGNAUD G. (1974-1975). Calcul relationnel et représentation calculable.
Bulletin de Psychologie, 28, pp. 378-387.
VERGNAUD G. (1976). Different level homorphisms and representa tion, in
Psychology of Human Learning and Problem Solving, Psy chodiagnostics,
Bratislava, pp. 320-325.
VERGNAUD G., DURAND C. (1976). Structures additives et complexité
psychogénétique. Revue Française de Pédagogie, 36, pp. 28-43.
VERGNAUD G. (1976-1977). Invariants quantitatifs, qualitatifs et relationnels,
Bulletin de Psychologie, 327, pp. 387-389.
VERGNAUD G., RICCO G. (1976-1977). Psychogenèse et programme
d'enseignement: différents aspects de la notion de hiérarchie, Bulletin de
Psychologie, 330, pp. 877-882.
VERGNAUD G. (1977). Activité et connaissance opératoire, Bulletin de
l'Association des Professeurs de Mathématiques, 307, pp. 52- 65.
VERGNAUD G., HALBWACHS F., ROUCHIER A. (1978). Structure de la
matière enseignée, histoire des sciences et développement conceptuel chez l'élève.
In Didactique des Sciences et Psychologie, Revue Française de Pédagogie, 45, pp.
7-15.
VERGNAUD G., RICCO G., ROUCHIER A., MARTHE P., METREGISTE R.
(1978). Quelles connaissances les enfants de sixième ont-ils des structures
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multiplicatives élémentaires ? Bulletin de l'Association des Professeurs de
Mathématiques, 313, pp. 331-357.
VERGNAUD G. (1979). The acquisition of arithmetical concepts. Educational
Studies in Mathematics, 10, pp. 263-274.
ROUCHIER. A., VERGNAUD G. et al. (1980). Situations et processus didactiques
dans l'étude des nombres rationnels positifs. Recherches en Didactique des
Mathématiques, 1, pp. 225-275.
VERGNAUD G. (1981). Jean Piaget, quels enseignements pour la didactique ?
Revue Française de Pédagogie, 57, pp. 7-14.
VERGNAUD G. (1981). Quelques orientations théoriques et méthodologiques des
recherches françaises en didactique des mathématiques. Recherches en didactique
des mathématiques, 2, pp. 215-231.
VERGNAUD G. (1982). Cognitive and Developmental Psychology and Research in
Mathematics Education: some theoretical and methodological issues. For the
learning of Mathematics, 3, 2, pp. 31-41.
VERGNAUD G. (1983). Psychology and didactics of Mathematics in France: an
overview. Zentralblatt fur Didaktick der Mathematik, 2, pp. 59-63.
VERGNAUD G. (1983). Introduction. In Vergnaud G. (Ed.),Didactique et
acquisition du concept de volume. Numéro spécial de Recherches en didactique des
mathématiques, 4, pp. 9-25.
RICCO G., VERGNAUD G., ROUCHIER A. (1983). Représentations du volume et
arithmétisation - entretiens individuels avec des élèves de 11 à 15 ans. In Vergnaud
G. (Ed) Didactique et acquisition du concept de volume. Numéro spécial de
Recherches en didactique des mathématiques, 4, pp. 27-69.
VERGNAUD G., ROUCHIER A., DESMOULIERES S., LANDRE C., MARTHE
P., RICCO G., SAMURCAY R., ROGALSKI J., VIALA A. (1983). Une
expérience didactique sur le concept de volume en classe de cinquième (12-13 ans).
In Vergnaud G. (Ed.),Didactique et acquisition du concept de volume. Numéro
spécial de Recherches en didactique des mathématiques, 4 (1), pp. 71-120.
VERGNAUD G. (1985). Concepts et schèmes dans une théorie opératoire de la
représentation. Psychologie Française, 30, (Les Représentations), pp. 245-252.
VERGNAUD G., RICCO G. (1986). Didactica y adquisicion de conceptos
matematicos. Problemas y Metodos. Revista Argentina de Educa cion, 4, pp. 67-92.
VERGNAUD G. (1986). Conceptualisation de l'espace et mathématiques.
Technologies, Idéologies, Pratiques, 1, pp. 91-94.
VERGNAUD G. (1986). Mathématiques et Français, Le Français Aujourd'hui, 74,
pp. 47-49.
VERGNAUD G. (1986). Psychologie du développement cognitif et didactique des
mathématiques: un exemple, les structures additives. Grand N, 38, pp. 21-40.
VERGNAUD G. (1986). Psicologia do desenvolvimento cognitivo e didactica das
matematicas. Um exemplo: as estruturas aditivas. In Analise Psicologica, 1 (V): pp.
75-90.
VERGNAUD G. (1986). Editorial du numéro spécial "Psychologie et apprentissage
des Mathématiques". European Journal of Psychology of Education. 1, pp. 3-5
(Editeur invité).
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VERGNAUD G. (1987). Réflexions sur les finalités de l'Enseignement des
Mathématiques. Gazette des Mathématiciens, 1987, 32, pp. 54-61.
ROGALSKI J., VERGNAUD G. (1987). Didactique de l'informatique et
acquisitions cognitives en programmation. Psychologie Française, 32, pp. 267-273.
VERGNAUD G. (1988). Questions de représentation et de formulation dans la
résolution de problèmes mathématiques. Annales de Didactique et de Sciences
Cognitives, IREM de Strasbourg, 1, pp. 33- 55.
VERGNAUD G. (1988). L'élève face à la tâche : problèmes à résoudre, difficultés à
surmonter. (Numéro hors série). European Journal of Psychology of Education, 1521.
VERGNAUD G (1988). Questions vives de la psychologie du développement.
Bulletin de Psychologie, n° 390. 450-457.
VERGNAUD G. (1988). Concepts et schèmes dans une théorie opératoire de la
représentation. in J-P. Codol (Ed). Travaux actuels de psychologie de langue
française (traduit en polonais). n° spécial de Przeglad Psychologiczny, 33. (1) 229244.
VERGNAUD G. (1989). La formation des concepts scientifiques. Relire Vygotski
et débattre avec lui aujourd'hui. Enfance, 1-2, 111-118.
VERGNAUD G., WEIL-BARAIS A. (l989) Psychologie et didactique. Bulletin de
l'Union des Physiciens, avril, supplément au n° 713. pp 13-15.
VERGNAUD G (1990). Catégories logiques et invariants. Archives de Psychologie,
Hommage à Pierre Gréco, 58, 145-149.
VERGNAUD G (1990). La théorie des champs conceptuels. Recherches en
didactique des mathématiques. volume 10.2 , 133-170.
VERGNAUD G. (1991) Langage et Pensée dans l'apprentissage des mathématiques.
Revue Française de Pédagogie. n° 96, 79-86.
VERGNAUD G. (1991) Quelques problèmes d'orientation dans la Recherche. In
Actes du Colloque national Fonctionnement cognitif et pratiques de remédiations.
Les Cahiers de Beaumont, pp 56-62.
VERGNAUD G. (1991) (en russe).Psychologie cognitive et apprentissages
mathématiques. Relire Vygotski et Piaget Journal de Psychologie, 6, n° 12, 88-97.
VERGNAUD G. (l99l) Pourquoi la psychologie cognitive ? La Pensée.n° 282, 9-l9.
VERGNAUD G; (l992) Qu'est-ce que la didactique ? En quoi peut-elle intéresser la
formation des adultes peu qualifiés ? in G. Vergnaud. Education Permanente. n°
111. 19-31.
VERGNAUD G. (1992) Raisonnement et conceptualisation. Le Courrier du CNRS.
79 Numéro spécial sur les sciences cognitives.
VERGNAUD G. (1993) Signifiants et signifiés dans une approche psychologique
de la représentation. Les Sciences de l'Education. Les représentations graphiques
dans l'enseignement et la formation. l, 3, pp 9-16.
VERGNAUD G. (1994) Homomorphismes réel-représentation et signifié-signifiant;
exemples en mathématiques. Didaskalia, 5, 29-34.
VERGNAUD G. (1995) (en russe) . Vers une théorie intégrée de la représentation.
Psychologie étrangère, 3, n° 5, 9-17.
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VERGNAUD G. (1995) Introduction. Performances humaines et techniques
(dossier : compétences), 75-76 , 7-12.
VERGNAUD G. (1995) La Didactique a-t-elle un sens pour la formation des
personnes peu qualifiées et peu motivées ? Migrants-formation, 100, 119-131.
LEVAIN J-P., VERGNAUD G. (1995) Proportionnalité simple, proportionnalité
multiple. Grand N, 56, 55-67.
VERGNAUD G. (1996) Some of Piaget's fundamental ideas concerning didactics,
Prospects, 26-1, 183-194.
VERGNAUD G. (1996) Education the best portion of Piaget's heritage. Swiss
Journal of Psychology, 55-2/3, 112-118.
VERGNAUD G., GALKINA T., SAMOYLENKO L., (1998) L'Enseignement et
l'Apprentissage des Mathématiques dans des contextes culturels et historiques
différents. MSH informations, 74, 5-7
VERGNAUD G. (1999) A comprehensive Theory of Representation for
Mathematics Education. Journal of Mathematical Behavior (Numéro spécial sur la
représentation), 17, 2, 167-181.
VERGNAUD G. (1999) A quoi sert la didactique ? Sciences Humaines (La
dynamique des savoirs). Numéro hors série, 24, 48-52.
VERGNAUD G., RECOPE M. (2000) De Revault d'Allonnes à une théorie du
schème aujourd'hui. Psychologie française (La Société Française de Psychologie a
cent ans), 45, 1, 35-50.
VERGNAUD G. (2000) Une activité opératoire entre sens commun et analyse
scientifique. Cahiers pédagogiques (Les représentations mentales). Numéro hors
série, septembre 2000, 24-26.
SAMURCAY R; VERGNAUD G. (2000) Que peut apporter l'analyse de l'activité à
la formation des enseignants et des formateurs ? Carrefours de l'éducation, 10, 4863.
VERGNAUD G. (2001) EPS interroge un psychologue didacticien (interview).
Revue EPS Education physique et sport, 288 mars-avril, 9-13.
VERGNAUD G. (2001) Psychologie cognitive et éducation: un enjeu scientifique et
social. Dialogue, 100/101, 58-64.
VERGNAUD G. (2002) Piaget visité par la didactique. Intellectica, 33, 107-123.
VERGNAUD G; (2002) Forma operatoria e forma predicativa do conhecimento: O
valor da experiencia na formaçao de competencias. Araucarias, 1-2, 69-89.
VERGNAUD G. (2004) Un cadre général en guise d'introduction. Les troubles des
apprentissages ; n° spécial de La nouvelle revue de l'AIS. 27, 7-13.
PASTRE P., MAYEN P., VERGNAUD G. (2006) La didactique professionnelle.
Note de synthèse, Revue Française de Pédagogie, 154, 145-198.
4. PUBLISHED COMMUNICATIONS
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VERGNAUD G. (1972). Capacity and limit of the computer in the study of problem
solving. An example: solving arithmetical problems. Artificial and Human
Thinking, actes du Symposium OTAN de St-Maximin, Elsevier, Amsterdam, pp.
264-272.
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