Le stress permanent conduit à des problèmes intestinaux, sexuels. On devient amorphe, on a envie de rien.
Ces salariés fragiles qui souffrent au travail, sont des salariés sentinelles qui peuvent alerter des réelles conditions de
travail [et sur l’ambiance] d’une entreprise. Ce sont en général des salariés authentiques et loyaux envers leurs
employeurs.
Il y a énorme coût économique et social de tout cela pour la société.
Le coût de la dépression est estimé à 100 milliards d’Euros, pour toute l’Europe.
Des chercheurs de l’Université de Göttingen (Allemagne), qui ont mené des études sur des personnes victimes de
burn out (avec des électrocardiogrammes (ECG) …) que le « burn out » peut entraîner l’endommagement des
muscles du cœur, des problèmes psychologiques peuvent survenir _ avec les perturbations du système
neurovégétatif, hormonal, immunitaire, au niveau des vaisseaux sanguins etc. Car soumis en stress permanent, le
cœur est tout le temps en alerte et vieilli plus vite. A terme, il y a le risque d’infarctus.
Tous ces phénomènes physiologiques sont précédés de symptômes _ vertiges, douleurs à la poitrine, crise
d’angoisse … _, que le malade veut ignorer. Ces symptômes accentuent la peur du malade, sa peur accentuant
encore plus les symptômes.
Il y a modification des communications nerveuses. Certaines maladies psychiatriques sont liées à la modification des
communications nerveuses.
Les hormones du stress perturbent la plasticité cérébrale. La communication neuronale devient défaillante. On a du
mal à se concentrer. A cause de trop de travail, trop de stress ininterrompu, trop de soucis personnels …
Cela peut conduire à des étourdissements graves (dans son travail), on oublie des rendez-vous importants, on oublie
des choses importantes dans ses mails … On ne récupère pas, durant ses phases de sommeil. On est anormalement
fatigué, en permanence, au point qu’on est totalement incapable de faire du sport.
Les psychiatres classent leur malade, en fonction de catégories, à partir de discussion avec le malade [processus
diagnostic très subjectif].
Et sinon, les causes de dépression sont individuelle, propre à chaque malade.
Lors de la survenue de la dépression, il y a modification des neurotransmetteurs.
La nuit devient plus riche en rêve, souvent signe que la dépression est proche.
Le stress précoce [chez les enfants] agît sur les gènes [qui sont modifiés]. Les ARN ( ?) et certaines protéines ( ?) ont
alors du mal à les décrypter. Alors il y a plus de risque que cette personne soit plus victime de dépression ou de burn
out, à l’âge adulte.
Malheureusement, le « burn out » n’est pas une maladie reconnu [médicalement]. D’autant, qu’on a identifié plus
de 135 symptômes liés au « burn out ».
Les médecins généralistes n’ont souvent que 10 mn pour examiner et écouter un malade.
Quand il découvre des troubles physiques sans causes claires, il a du mal à les diagnostiquer et les met souvent sur
le compte de la dépression. Et il prescrit alors des psychotropes (par exemple, Lexomil pour l’angoisse, Oxetine pour
la dépression, …).
A l’université de Göttingen, on réalise un E.C.G., avant et après le sommeil. On utilise le Dexamethasone, un
corticostéroïdes ( ??).
Certains systèmes de management demandent beaucoup mais ne donnent rien. Dans l’entreprise, l’employé à
l’habitude d’être constamment jugé.
Face à une pression permanente de sa hiérarchie (surtout si la pression est négative pour lui), l’employé se sent
coupable.
Il faut revenir aux fondamentaux : apprendre [à l’employé] à dire stop, basta …
L’employé apprend à savoir résister grâce à son expérience.
Et il y a alors « renaissance » de l’employé à la vie, au goût des choses].
Lors des consultations psychologiques [à l’université de Göttingen], on apprend au malade à faire des choses
gratuites pour le plaisir … comme peindre, ce qui lui fait découvrir les couleurs …