L’ocytocine va stimuler chez la femme les contractions de l’utérus lors de
l’accouchement et l’éjection du lait après l’accouchement.
L’ADH (=vasopressine) agis principalement au niveau des reins. Elle facilite la
réabsorption de l’eau au niveau des reins conduisant à l’émission d’une urine plus concentrée.
La régulation de la sécrétion d’ADH est fonction du volume plasmatique et donc de pression
osmotique (pression de l’eau dans le sang). Le contrôle se réalise sur le mode de la rétroaction
négative par l’intermédiaire de récepteur hypothalamique sensible aux variations de
l’osmolarité plasmatique.
2-L’adéno-hypophyse
Les sécrétions de l’adéno-hypophyse sont placée en 2 groupes :
>Celles qui agissent directement sur les tissus cibles : la prolactine et la GH.
>Celles qui agissent sur les glandes endocrines périphériques que l’on appelle hormones de
stimulation (=stimuline) : TSH, ACTH, FSH, LH.
La prolactine est une hormone de nature protéique qui active chez la femme la
sécrétion de lait après la grossesse, déclenché brutalement après l’accouchement, la
production de prolactine est réglée par l’hypothalamus et maintenu grâce au réflexe de
sussions exercé par le nouveau né sur le mamelon.
La GH
Cette hormone qui est appelé généralement STH est aussi de nature protéique. Elle a
un rôle évidant sur la croissance et un développement harmonieux de tout l’organisme. Elle a
des actions sur le métabolisme : elle va accroître la synthèse des protéines (anabolisme) en
facilitant la pénétration des acides aminés dans la cellule. Elle favorise la mobilisation des
acides gras libres à partir des adipocytes, ce qui fournis à l’organisme une source d’énergie
permettant l’économie des réserves glucidiques. Elle augmente la quantité de glucose dans le
sang en baissant son utilisation cellulaire.
La GH va également augmenter le volume cellulaire et la multiplicité des cellules. Elle
augmente également la croissance en largeur des os (effet indirect qui va stimuler une autre
hormone de croissance). La GH augmente la lipolyse, la glycolyse et donc l’apport
énergétique.
Les stimuli déclenchant la production de GH sont :
>Au début du sommeil, on a une production accrue de GH.
>Après les repas, certains acides aminés augmente la production de GH.
>Le stress, l’émotion, le froid augmente la production de GH.
>L’hypoglycémie stimule la production de GH.
La sécrétion de GH est réglée par l’hypothalamus en réponse à des stimuli d’origines
diverse notamment nerveux et métabolique. Toutes les situations entraînant une carence
énergétique vont augmenter la sécrétion de GH. En fonction de l’intensité de l’exercice la
sécrétion va varier. Pour un exercice de 30 à 80% de VO2max, la production de GH va
augmenter. Pour un exercice d’intensité supérieur, la production de GH va diminuer.
Les facteurs à l’exercice qui permettent l’augmentation de la production de GH sont :
l’hypoglycémie, l’augmentation de la concentration en lactate en relation avec le déficit en O2
et l’augmentation de la température corporelle.
La GH entraîne une augmentation de la lipolyse et de la glycolyse donc globalement
une augmentation de l’énergie au niveau de la cellule musculaire pour réaliser l’exercice, et
également la production d’énergie par le foie lors de la néoglucogenèse.