Physiologie hormonale Chapitre 2 : Les glandes endocrines Introduction L’appareil endocrinien est constitué de : >L’hypothalamus qui est étroitement lié à l’hypophyse et qui se trouve à la base du cerveau. >La thyroïde qui est situé à la face antérieur du coup, en avant du larynx. On va trouver sur la face postérieur de la thyroïde, les parathyroïdes. >Les surrénales qui coiffent le pôle supérieur des reins. Chaque glande se divise en 2 parties : médullosurrénale et corticosurrénale. >Les îlots endocriniens du pancréas qui sécrètent les hormones. >Les îlots endocriniens des gonades. D’autres hormones sont généralement produite par la paroi gastro-intestinal, par les reins et par le placenta chez les femmes pendant la grossesse. 1) L’axe hypothalamo-hypophysaire A. Organisation L’hypothalamus fait parti du système nerveux central. C’est un centre nerveux. Certains des groupes cellulaire qui le constitue sécrète des hormones destinées à l’hypophyse, on les appelle des neuro-hormones (=hormones hypothalamique). L’hypophyse est formé de 2 parties distinct ayant chacune leur sécrétion spécifique. : Le lobe postérieur = post-hypophyse = neuro-hypophyse qui est de même origine que le tissus nerveux. Il est unis à l’hypothalamus par un fin pédicule appelé tige pituitaire. Le lobe antérieur = antéhypophyse = adéno-hypophyse qui est d’origine glandulaire et qui est relié à l’hypothalamus par un réseau vasculaire que l’on appelle le système porte hypothalamo-hypophysaire. L’adéno-hypophyse est formé de plusieurs types cellulaire réunis en amas sécrétant chacun une hormone déterminée. B. Sécrétion, effet physiologique et régulation 1-La neuro-hypophyse Les hormones sécrétée par certains neurones hypothalamique sont entraîné le long des axones à travers la tige pituitaire et viennent s’accumuler dans la post-hypophyse où elles sont stockées. Ces hormones sont au nombre de 2, de nature protéique : L’ocytocine va stimuler chez la femme les contractions de l’utérus lors de l’accouchement et l’éjection du lait après l’accouchement. L’ADH (=vasopressine) agis principalement au niveau des reins. Elle facilite la réabsorption de l’eau au niveau des reins conduisant à l’émission d’une urine plus concentrée. La régulation de la sécrétion d’ADH est fonction du volume plasmatique et donc de pression osmotique (pression de l’eau dans le sang). Le contrôle se réalise sur le mode de la rétroaction négative par l’intermédiaire de récepteur hypothalamique sensible aux variations de l’osmolarité plasmatique. 2-L’adéno-hypophyse Les sécrétions de l’adéno-hypophyse sont placée en 2 groupes : >Celles qui agissent directement sur les tissus cibles : la prolactine et la GH. >Celles qui agissent sur les glandes endocrines périphériques que l’on appelle hormones de stimulation (=stimuline) : TSH, ACTH, FSH, LH. La prolactine est une hormone de nature protéique qui active chez la femme la sécrétion de lait après la grossesse, déclenché brutalement après l’accouchement, la production de prolactine est réglée par l’hypothalamus et maintenu grâce au réflexe de sussions exercé par le nouveau né sur le mamelon. La GH Cette hormone qui est appelé généralement STH est aussi de nature protéique. Elle a un rôle évidant sur la croissance et un développement harmonieux de tout l’organisme. Elle a des actions sur le métabolisme : elle va accroître la synthèse des protéines (anabolisme) en facilitant la pénétration des acides aminés dans la cellule. Elle favorise la mobilisation des acides gras libres à partir des adipocytes, ce qui fournis à l’organisme une source d’énergie permettant l’économie des réserves glucidiques. Elle augmente la quantité de glucose dans le sang en baissant son utilisation cellulaire. La GH va également augmenter le volume cellulaire et la multiplicité des cellules. Elle augmente également la croissance en largeur des os (effet indirect qui va stimuler une autre hormone de croissance). La GH augmente la lipolyse, la glycolyse et donc l’apport énergétique. Les stimuli déclenchant la production de GH sont : >Au début du sommeil, on a une production accrue de GH. >Après les repas, certains acides aminés augmente la production de GH. >Le stress, l’émotion, le froid augmente la production de GH. >L’hypoglycémie stimule la production de GH. La sécrétion de GH est réglée par l’hypothalamus en réponse à des stimuli d’origines diverse notamment nerveux et métabolique. Toutes les situations entraînant une carence énergétique vont augmenter la sécrétion de GH. En fonction de l’intensité de l’exercice la sécrétion va varier. Pour un exercice de 30 à 80% de VO2max, la production de GH va augmenter. Pour un exercice d’intensité supérieur, la production de GH va diminuer. Les facteurs à l’exercice qui permettent l’augmentation de la production de GH sont : l’hypoglycémie, l’augmentation de la concentration en lactate en relation avec le déficit en O2 et l’augmentation de la température corporelle. La GH entraîne une augmentation de la lipolyse et de la glycolyse donc globalement une augmentation de l’énergie au niveau de la cellule musculaire pour réaliser l’exercice, et également la production d’énergie par le foie lors de la néoglucogenèse. On observe un pic de production de GH 10 minutes après la fin de l’exercice. Ce pic va nous permettre de poursuivre une stimulation des métabolisme et cette énergie nous servira à reconstituer les stock en substrat énergétique. Chez l’enfant, on aura un effet bénéfique de l’exercice physique et du sommeil sur la production de GH. La GH provoque une hypertrophie musculaire, c’est un anabolisant (=construit des molécules, particulièrement des protéines musculaire). L’augmentation de GH entraîne une augmentation de la production de testostérone. Les stimulines Ce sont les hormones protéique par l’intermédiaire desquelles l’hypophyse contrôle l’activité de certaines glandes périphériques : >TSH : Thyréostimuline qui va stimuler la thyroïde. >ACTH : Corticostimuline qui va stimuler les corticosurrénale. >LH : Gonadostimuline, c’est une hormone lutéinisante qui déclenche l’ovulation chez la femme et les sécrétions endocriniennes testiculaire chez l’homme. >FSH : Gonadostimuline, c’est une hormone folliculaire qui stimule la croissance des follicules ovariennes chez la femme et la spermatogenèse chez l’homme. La libération de ces hormones est contrôlé par l’hypothalamus et par la rétroaction négative exercée par leur effet périphérique. C. Contrôle hypothalamique de l’activité antéhypophysaire Notre hypothalamus exerce sur l’hypophyse un contrôle étroit grâce à des neurohormones qui agissent sélectivement soit en stimulant (RF : facteur de libération) la plupart des sécrétions hypophysaire (les stimulines et la GH) soit en inhibant (IF : facteur d’inhibition) la prolactine et la GH. Les hormones thyroïdiennes surrénaliennes et gonadique, dont la sécrétion est sous la dépendance de l’antéhypophyse, exerce un rétrocontrôle sur les hormones hypothalamique correspondantes. En générale, ce rétrocontrôle est négatif et fonctionne selon les principes des boucles de rétroaction. La production d’hormones périphérique va avoir un effet négatif sur la production de neuro-hormones, c’est ce qu’on appelle la boucle longue. La production de stimuline va avoir un effet négatif sur les neurohormones (RF et IF), c’est la boucle courte. Hypothalamus Boucle longue Boucle courte RH Antéhypophyse GH Prolactine Boucle longue Stimuline Glandes périphériques Effet sur les Tissus cibles Hormones Effets D’autre part, les hormones périphériques agissent directement sur l’hypophyse pour que le rétrocontrôle s’effectue à nouveau : hypophysaire et hypothalamique. Enfin, de part sa situation, l’hypothalamus reçoit des afférences (informations arrivant) nerveuse multiples qui peuvent modifier le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire. Parmi ces stimuli, on retiendra l’importance des facteurs psychologique et sensoriel notamment lors de la pratique d’activité physique. Par cet intermédiaire, l’hypophyse est en contact avec l’environnement du sujet dans son ensemble et peut adapter à chaque instant ces sécrétions en fonction des nécessités du maintient de l’homéostasie. 2) La thyroïde et les parathyroïdes A. La thyroïde 1-La thyroxine (T3) et la triodothyronine (T4) Les hormones thyroïdienne sont synthétisées à partir de l’iode d’origine alimentaire, retenue par la thyroïde. Les effets physiologique : Leurs effets physiologique sont importants sur l’ensemble du métabolisme, elles stimulent la consommation d’oxygène de la plupart des tissus et ceci s’accompagne d’une augmentation de la production de chaleur. Elles augmentent le métabolisme de base de 60% à 100%. L’ensemble de ces effets métabolique a donc des conséquences sur le fonctionnement de nombreux organes (le cœur, les muscles, le système nerveux et l’appareil digestif). Elles stimulent la synthèse enzymatique et plus particulièrement les enzymes oxydatives. Elles augmentent le nombre et la taille des mitochondries. Elles accélèrent l’entrée du glucose dans la cellule. Elles augmentent l’absorption intestinal des sucre, elles ont un effet hyperglycémiant. Elles favorisent la glycolyse et la néoglucogenèse. Elles stimulent la mobilisation des lipides (augmentation de la dégradation du tissus adipeux). Elles jouent un rôle fondamentale dans la croissance et le développement du système nerveux car elles permettent la maturation de celui-ci en permettant la myélinisation des fibres nerveuses. Si lors de la grossesse, la mère souffre d’hypothyroïdie, l’enfant aura un déficit mental important. Elles ont une action facilitante sur le système nerveux sympathique en renforçant les effets de l’adrénaline et de la noradrénaline. La régulation de la fonction thyroïdienne Elle est sous le contrôle de la TSH, elle même sous le contrôle du RF hypothalamique correspondant selon le modèle du rétrocontrôle négatif. La quantité d’iode disponible va également intervenir dans la régulation. Si l’alimentation montre un déficit important en iode la synthèse d’hormone thyroïdienne est insuffisante. La sécrétion de TSH devient importante. Ce qui provoque une augmentation du volume de la glande thyroïdienne, c’est ce qu’on appelle un goitre. Les effets de l’exercice >Augmentation de la sécrétion de TSH à partir de l’adéno-hypophyse, hors la TSH contrôle la libération des hormones thyroïdienne, donc on s’attend à ce que les hormones thyroïdienne augmentent à l’exercice. Hors, ce n’est pas ce que l’on observe, le taux d’hormone thyroïdienne reste constant, c’est le taux de renouvellement des hormones thyroïdienne qui augmente puisque pendant l’exercice on a une grande destruction de ces hormones. Le fait que ces hormones se renouvelle à l’exercice va permettre l’augmentation de l’activité enzymatique (enzyme d’oxydation), ce qui permet l’augmentation de la production énergétique. >Augmentation de l’absorption intestinal des sucres qui luttent contre l’hypoglycémie. >Augmentation de la lipolyse, ce qui augmente la concentration en acides gras libres et qui fournis de l’énergie. 2- La calcitonine Elle diminue la concentration de calcium plasmatique. Elle agit essentiellement à 2 niveaux : Au niveau des os, elle inhibe l’activité des ostéoclastes (cellule de résorption osseuse, elles détruisent les os) donc elle inhibe la destruction des os. Au niveau des reins ; la calcitonine stimule l’excrétion urinaire du calcium en inhibant sa résorption dans les tubules rénaux. La calcitonine joue un rôle fondamental dans la croissance des os chez l’enfant. Chez l’adulte, elle apparaît comme l’agent régulateur principale de l’homéostasie calcique, elle contribue aussi à prévenir une résorption osseuse excessive. B. Les parathyroïdes La principale hormone sécrétée par les parathyroïde est la PTH (parathormone). Elle est également un régulateur de la concentration de calcium plasmatique. Elle participe également à la régulation du phosphate plasmique. Elle exerce ces effets à 3 niveau : Au niveau des os, la PTH stimule l’activité ostéoclastique et donc stimule la résorption osseuse. Elle contribue donc à augmenter les taux de calcium et de phosphate dans le sang. Au niveau des intestins, la PTH augmente l’absorption du calcium et du phosphate. Au niveau des reins, la PTH augmente la réabsorption du calcium mais diminue celle du phosphate favorisant alors l’excrétion urinaire de cet ion. 3) Les glandes surrénales A. Organisation anatomique Elles se trouvent sur les reins. Chaque glande est constituée de 2 glandes indépendantes dont l’origine, la structure et les fonctions sont très différentes : La glande corticosurrénale est situé à la périphérie. Elle va sécréter des corticostéroïde. Elle se décompose en 3 zones concentriques : >La glomérulée qui sécrète les minéralocorticoïdes. >La fasciculée qui sécrète les glucocorticoïdes. >La réticulée qui sécrète les androgènes. La glande médullosurrénale qui est de même origine que les ganglions sympathique du système nerveux autonomes et qui sécrète les catécholamine (adrénaline et noradrénaline). B. Les corticosurrénales Ce sont des glandes indispensables au maintient de la vie. Leurs sécrétions sont des dérivés du cholestérol, on les appelle les stéroïdes. 1-Les minéralocorticoïdes Ces hormones agissent principalement sur le métabolisme hydrominérale. L’hormone principale est l’aldostérone, elle agit au niveau des reins en provoquent la rétention de l’eau, du chlore et la fuite du potassium dans l’urine. L’hypophyse par l’intermédiaire de l’ACTH stimule sa sécrétion mais son rôle est très limité dans la régulation. Dans des conditions normal, une baisse de sodium déclenche au niveau rénale la libération dans le sang de rénine. Dans la circulation, cette substance transforme l’angiotensinogène en angiotensine et c’est cette angiotensine qui agit sur les corticosurrénale et provoque la libération d’aldostérone. 2-Les glucocorticoïdes Le cortisol est la principale hormone des glucocorticoïdes. Ces hormones agissent principalement sur le métabolisme des substrat organique. D’une manière générale, elles économisent le glucose dans les 3 métabolismes (glucidique, lipidique et protéique), elles sont donc hyperglycémiante. Les effets physiologique Le cortisol favorise le stockage du glycogène par le foie et le muscle et diminue l’utilisation tissulaire du glucose (sauf pour le tissus nerveux). Il stimule la catabolisme protéique, libérant ainsi les acides aminées qui favorisent la néoglucogenèse hépatique. A forte dose, le cortisol détruit les protéines, on aura donc une fonte musculaire, ce qui entraîne une destruction des tissus conjonctif et une destruction de la trame protéique de l’os (ostéoporose et donc fracture spontané). A l’inverse, à faible dose, le cortisol à un effet anabolisant, il stimule la synthèse des protéines. Il intervient dans la mobilisation des lipides et dans leur stockage à certains endroit de l’organisme. Il a une action anti-inflammatoire sur les tissus. Il augmente les globules rouges et les plaquettes sanguines dans le sang. Au niveau du tube digestif, il augmente la sécrétion d’HCL (acide chlorhydrique), de pepsine et diminue la sécrétion de mucus. Il a un effet d’hyperexcitabilité sur le système nerveux. La régulation Elle se fait par rétroaction négative (ACTH et RF hypothalamique correspondant). La sécrétion du cortisol subit des variation nycthémérales (alternance jour/nuit), sa production est maximale pendant la 2e partie de la nuit puis elle diminue progressivement pour s’annuler en fin de journée. Ces variations suivent en fait celle de l’ACTH sur l’effet d’une stimulation dont l’origine se situe au niveau du système nerveux central. Chez le sujet normal, toute agression physique, psychologique ou pathologique stimule la production d’ACTH et donc de cortisol permettant à l’organisme une réponse efficace au stress. Effet de l’exercice Le cortisol augmente à l’exercice, sont rôle principale est de lutter contre l’hypoglycémie, on dit que le cortisol est un régulateur du métabolisme pendant l’exercice. Le dopage L’effet recherché du dopage concerne surtout l’effet tonique sur le système nerveux puisque le cortisol provoque une euphorie proche de celle provoquée par les amphétamines. Cette euphorie permet de faire reculer les effets de la fatigue. 3-Les androgènes Les corticosurrénales fabriquent chez l’homme et chez la femme des hormones comparables aux androgènes testiculaires dont la testostérone est la plus connue. Dans des conditions normal, leur concentration est négligeable. Lorsqu’ils sont produit en excès ou lorsqu’ils sont apporté de l’extérieur, ces hormones ont une action idem à celle des hormones mâle, c’est à dire une virilisation. Ces androgènes sont contrôlé par l’ACTH mais il n’existe pas de rétrocontrôle. C. Les médullosurrénales La médullosurrénale a une structure homologue aux ganglions nerveux sympathique du système nerveux autonome. Elle sécrète des catécholamine. Ces hormones sont des dérivés d’acides aminés particulièrement la phénylalanine. 4/5 de l’adrénaline est secrétée par la médullosurrénale, 1/5 est sécrété par les terminaisons synaptique du système sympathique, ce rapport est inversé pour la noradrénaline. La sécrétion des catécholamines par la médullosurrénale est sous la dépendance du système nerveux autonome par l’intermédiaire de fibres nerveuses issues notamment de l’hypothalamus, de la substance réticulée. L’activité des centres nerveux est influencée par des informations en provenance de nombreux points de l’organisme et par des projections d’origines cortical. C’est ainsi que la sécrétion des hormones augmente au cours des émotions, de l’activité physique, de l’hypoglycémie, c’est à dire dans tout les états d’urgence ou quand les besoins énergétique sont accrus. 1-Effets physiologiques Elles ont des effets quasiment sur tout les organes : >Le cœur : augmentation de la fréquence cardiaque et de la puissance des systoles. >Les vaisseaux : vasodilatation des artérioles au niveau des muscle et du cœur et provoque la vasoconstriction au niveau des viscère et de la peau. >Le système nerveux central : ces hormones stimulent la FRA (formation réticulée activatrice) contenue dans le tronc cérébral, la stimulation de celle-ci provoque la sensation d’éveil. >Action métabolique : augmentation du métabolisme de base, augmentation de la consommation d’oxygène. L’adrénaline provoque la glycogénolyse car elle active la phosphorylase (enzyme qui permet la cassure du glycogène en glucose) et freine la production d’insuline. _ Insuline Glycogène synthétase Glycogène Glucose Phosphorylase Adrénaline + L’adrénaline permet d’augmenter le taux d’acide gras libre dans le sang car elle a un effet positif sur les enzymes de la lipolyse. lipase Triglycéride 3 acides gras libre + glycérol + Adrénaline 2-Effet de l’exercice Les catécholamines augmentent l’exercice en fonction de la puissance et de la durée de l’exercice. Les conséquences de cette augmentation : >Favorise la redistribution du débit sanguin. >Augmente la fréquence cardiaque et la puissance des systoles. >Augmentation de la glycogénolyse. >Augmentation de la dégradation du tissus adipeux. >Provoque la diminution de la sécrétion d’insuline. 4) Le pancréas Il fait parti des viscères, c’est une glande annexée au tube digestif, dans l’anse duodénale. Cette glande e une double fonction, endocrine et exocrine (qui intervient dans la digestion). La sécrétion endocrine pancréatique est due aux cellules des îlots de langerhans. L’insuline provient des cellules bêta, le glucagon provient des cellules alpha. A. L’insuline Il s’agit d’une hormone protéique, c’est la seule hormone hypoglycémiante de l’organisme. Lorsque l’on a un déficit en insuline, on a un diabète sucré, on est en hyperglycémie. Si notre taux de glucose dans le sang est supérieur à 1,6 1,8g/l, on est en glycosurie (glucose dans les urines) ce qui entraîne une déshydratation importante, une soif intense et une grande quantité d’urine. De plus, comme il n’y a plus d’insuline, le glucose ne peut plus entrer dans les cellules. Les cellules devront se servir d’autres substrats énergétique, on aura une dégradation importante des lipides. Si on a excès d’insuline et donc en hypoglycémie, le système nerveux central n’est plus alors alimenté en glucose se qui provoque dans un 1er temps une agitation, puis des troubles psychique et enfin un coma. 1-Les effets physiologiques Les principaux organes sensible à l’action de l’insuline sont : >Le muscle >Le tissus adipeux >Le foie En fait, l’insuline est une hormone anabolisante, ou de stockage d’énergie. Elle permet la mise en réserve du glycogène, des protéine et des triglycérides dans les tissus. Parallèlement, elle freine la libération de glucose, d’acides aminés et d’acide gras dans le sang. L’insuline stimule l’entrée du glucose dans les cellules, notamment dans les cellules du muscle strié, du cœur et des adipocytes. Pour traverser la membrane cellulaire, le glucose se fixe sur un transporteur (glut), c’est l’insuline qui permet au glucose de se fixer sur le transporteur, elle va donc permettre le passage du glucose du milieu extra au milieu intracellulaire. Ceci est valable pour les cellules musculaire et du tissus adipeux mais pas pour les cellules hépatique et du système nerveux, où le passage ne dépend que de sa concentration. Cela réduit la part des acides gras et donc des triglycérides comme source d’énergie, il y a donc un double mécanisme qui augmente les stock de triglycérides. Ils sont épargnés comme source d’énergie en facilitant l’entrée du glucose dans les adipocytes, leur synthèse est accrue. D’autre part, l’entrée du glucose dans les cellules musculaire favorise sont stockage en glycogène. L’insuline va stimuler la synthèse protéique en favorisant la pénétration des acides aminés dans les cellules, cela diminue la quantité d’acides aminés libre et donc cela diminue la néoglucogenèse. L’insuline favorise la synthèse du glycogène en ayant une action sur l’enzyme glycogène synthétase. L’insuline a une action sur la synthèse des lipides au niveau du foie et une action sur la mise en réserve des lipides dans les cellules du tissus adipeux. Un sujet diabétique ayant une carence en insuline sera en hyperglycémie, ce sujet dégradera des lipides pour leur fourniture énergétique ce qui provoquera à terme un amaigrissement du sujet diabétique. L’insuline a un effet indirect sur le métabolisme des protides, en effet en absence d’insuline, la cellule va utiliser des protéines comme substrat énergétique. Les acides aminées ne seront plus disponibles pour les synthèses d’autres molécules, on aura donc chez le diabétique une diminution de la résistance aux infections. 2-La régulation de la sécrétion d’insuline La sécrétion d’insuline obéis à un certain nombre de stimuli. Elle est pour l’essentiel sous la dépendance de l’augmentation de la concentration plasmatique du substrat dont elle permet l’utilisation. Le glucose joue un rôle majeur. Tout élévation de la glycémie amène une sécrétion immédiate de l’insuline. A l’inverse, la baisse de la glycémie freine la sécrétion d’insuline. Il existe d’autres substrats du métabolisme qui ont la propriété de faire déclencher sa production notamment les acides aminés. De plus, les parois du tube digestif dans sa portion gastro-intestinal secrète de nombreuses hormones dont la plus part peuvent stimuler la libération d’insuline. La sécrétion d’insuline est également modulé par le système nerveux autonome soit par l’intermédiaire des catécholamines, soit par l’activité des fibres sympathique et parasympathique qui se termine dans le pancréas. B. La glucagon Le glucagon stimule également la sécrétion d’insuline. Le glucagon est également une hormone protéique qui intervient dans la régulation des différents métabolismes. Il agis comme l’insuline sur le foie et le muscle. A l’opposé de l’insuline, c’est une hormone catabolisante qui entraîne la libération des molécules énergétique (glucose et acides gras libres) à partir de leur forme de réserve ; et la néoglucogenèse à partir des protéines. 1-Les effets physiologique C’est sur le métabolisme glucidique que s’exerce ces principaux effets au niveau hépatique. Il stimule la glycogénolyse, la néoglucogenèse à partir des acides aminé et également des lactates. Il inhibe la synthèse du glycogène, par ces effets, le glucagon est la seule hormone qui au dose physiologique stimule la libération de glucose par le foie. Dans les adipocytes, le glucagon exerce une action lipolytique (cassé des molécules) importante, libérant des acides gars libres à partir des triglycérides. Le glucagon diminue la captation cellulaire des acides aminé s’opposant ainsi à la synthèse des protéines ce qui accroît leur disponibilité pour la néoglucogenèse. 2-La régulation Cette régulation dépend des mêmes facteurs que l’insuline, c’est à dire : >concentration des différents substrats >système nerveux autonome >hormones digestives Les effets de ces facteurs sur les cellules alpha sont le plus souvent opposé à ceux qu’ils exercent sur les cellules bêta. La glycémie joue un rôle principale, l’hypoglycémie stimule la sécrétion de glucagon, l’hyperglycémie inhibe la sécrétion de glucagon. 3-Les effets de l’exercice physique sur les hormones pancréatique L’exercice physique entraîne l’augmentation du glucagon et une diminution de l’insuline. C’est l’augmentation de l’adrénaline et de la noradrénaline qui intervient dans cette augmentation de glucagon et cette baisse d’insuline. Au cours d’exercice, les muscles en activité ont besoin d’un apport supplémentaire en énergie. On aura donc une dégradation accrue de glycogène. La chute d’insuline et l’augmentation de glucagon vont stimuler l’enzyme phosphorylase ce qui crée une augmentation de la dégradation du glycogène. Malgré la chute d’insuline à l’exercice, le glucose pénètre en grande quantité dans les cellules musculaire. En effet, pendant l’exercice, la perméabilité des cellules au glucose est renforcé. Ceci s’explique d’une part grâce à une sensibilité supérieur des transporteur de glucose au taux d’insuline circulant pendant l’exercice. D’autre part, l’apport sanguin au muscle en activité étant supérieur à l’exercice, même si l’insuline diminue, l’apport en insuline au muscle est néanmoins important. La diminution d’insuline à l’exercice va intervenir pour favoriser la dégradation des lipides. En début de récupération, on note une hyper insulinémie au dessus des valeurs de repos qui va permettre la synthèse du glycogène et donc la reconstitution des stock épuisé pendant l’exercice. 5) Les gonades Les gonades sont les organes essentielle à la reproduction. Leur particularité est lié à la double fonction qui n’apparaît qu’à l’âge adulte : >fonction de reproduction >fonction endocrine De ces particularités dépendent l’apparition des caractères primaires et secondaires A. Les ovaires Ils assurent la production cyclique des ovules et sécrète les hormones sexuelles féminins qui sont les oestrogènes (oestradiol) et la progestérone. Il existe également une faible sécrétion d’androgène. Pendant l’enfance, le taux des œstrogène est très bas ; à la puberté, leur augmentation est responsable du développement des organes sexuelles génitaux et des caractères sexuel secondaire. Pendant la vie sexuel, ils participent avec la progestérone à l’établissement et au fonctionnement du cycle menstruel. Les sécrétions ovariennes sont sous dépendance des stimulines FSH et LH produite à partir de la puberté. Après la puberté, la fonction ovarienne subit une évolution cyclique particulière dont la commande se situe au niveau hypothalamo-hypophysaire, elle-même sous le contrôle des centres nerveux supérieur, c’est le cycle menstruel. Le rétrocontrôle qui s’exerce sur l’hypothalamus par le taux des hormones ovarienne du sang est de 2 types : >Pendant toute la durée du cycle un rétrocontrôle négatif. >Un rétrocontrôle positif (pic d’œstradiol au 14e jour du cycle qui va déclencher un pic de LH et donc l’ovulation). B. Les testicules Ils assurent la production continu des spermatozoïde et sécrète des hormones sexuel mâles (androgènes testiculaire), la principale étant la testostérone. 1-Les effets physiologique de la testostérone Les caractères sexuels : Chez le fœtus, les testicules sécrètent des hormones capable d’entraîner la masculinisation. Jusqu’à la puberté, la sécrétion testiculaire reste basse. A la puberté, les androgènes sont responsable de la croissance des organes génitaux et de l’apparition des caractères sexuels secondaires (pilosité, mu de la voix, etc.) Action sur la fonction reproductrice des testicules : La testostérone intervient dans le processus de maturation des spermatozoïdes. Effet métabolique concernant surtout les protéines : Les androgènes testiculaire ont une action anabolisante : La synthèse protéique augmente surtout au niveau des muscles (hypertrophie) et des os (à faible dose, les androgènes stimule la cartilage de conjugaison et provoque la croissance en longueur des os ; à forte dose, il soude les cartilages de conjugaison et la vitesse de croissance s’annule). La testostérone stimule l’utilisation des graisses et favorise le stockage du glycogène musculaire. Ils ont également un effet sur le sang en stimulant la formation des globules rouges. 2-Régulation l’activité testiculaire est sous le contrôle de l’hypothalamus, elle même soumise à la commande hypothalamique. La FSH stimule la spermatogenèse et la LH active la sécrétion endocrine. La régulation de cette sécrétion s’effectue par un système de rétrocontrôle négatif à partir du taux de testostérone plasmatique. 3-Les effets de l’exercice sur la sécrétion d’androgène Les effets sont très variable en fonction de la durée et de l’intensité de l’exercice. Pour un exercice de courte durée, on n’a aucune modification ou bien une très légère augmentation de la testostérone. Pour un exercice d’intensité modérée, on n’aura pas non plus d modification. Par contre si l’exercice se prolonge, on n’aura une chute de testostérone. Pour un marathon on a une chute de 50% du taux de testostérone et il faut attendre 3 à 4 jours pour récupérer le taux de testostérone normal. 4-Le dopage Les androgènes sont interdis chez les sportifs car il provoque une hypertrophie musculaire, une augmentation de la vigilance et de la lucidité pendant l’effort. De plus, ils permettent une récupération beaucoup plus rapide. Ils vont permettrent d’augmenter l’intensité de l’exercice et la durée de travail quotidien dans le but d’améliorer la performance. Les androgènes permettent de contre balancer la perte du à l’exercice. A long terme, les androgènes provoque des effets secondaire grave : >Lésions tendineuses >Chute puis arrêt total de la formation des spermatozoïde, chute du désir sexuel, hypertrophie testiculaire. Tout ceci engendre l’impuissance et la stérilité. Chez la femme, les androgènes provoque une masculinisation avec un développement de la pilosité, un arrêt des règles, une agressivité qui est augmenté et au bout du compte des déviations des mœurs sexuel. 6) Les reins Ils ne sont pas des glandes mais ils sécrètent une hormone qui s’appelle l’érythropoïetine (EPO). L’ EPO régule la production des globules rouges en stimulant les cellules de la moelle osseuse. L’EPO intervient tout particulièrement dans les phénomènes d’adaptation à l’entraînement et à l’altitude. En effet, on observe une augmentation de cette hormone après un séjour en altitude. Il en résulte une augmentation de la production des globules rouges et donc une augmentation de la capacité de transport de l’oxygène dans le sang.