Il y a un nativisme de principe : Les enfants sont dotés d’un système qui permet d’approché
l’inné. Qui dit processus dit dynamisme le développement doit être considéré comme un
processus dynamique c'est à dire que les connaissances ne sont pas innées mais ce sont les
mécanismes susceptibles de les produire qui y sont.
Le deuxième débat est celui entre le débat individuel et le débat social : l’enfant se
développe avec la socialisation et de plus le niveau social augmente et canalise le
développement. Entre le social et l’individuel le rapport n’est pas complémentaire car l’enfant
se développe dans un milieu ces deux pôles (individuel et sociale) se constituent
mutuellement. Il y a donc un constructivisme social pour Vygotski le développement de
l’enfant se manifeste d’abord dans un contexte social avant de se manifester dans un contexte
individuel.
Les performances des enfants sont meilleures en groupe qu'individuellement : cette différence
s’appelle zone proximale de développement car pour Vygotski les performances s’effectue en
premier avec le contexte social et ensuite individuellement : un enfant ne doit donc pas être
décrit avec un seul niveau de compétence.
En France, la perspective sociale a surtout été élaborée par Wallon, quand a Piaget les aspects
sociaux sont influents sur l’enfant ms il ne s’est pas intéresser à cet aspect social. Les aspects
sociaux peuvent être considérés de 2 manières :
- Soit ce sont des facteurs de développement, le développement est modulé dans un
contexte social (point de vue de Piaget).
- Soit ils sont étudier en tant qu'objet de développement, on va donc pouvoir s’intéresser
à cette fonction en fonction du temps.
Le troisième débat est celui de la cognition (de connaissance) : elle tend à remplacer le
terme d’intelligence (les bébés sont-ils intelligent ?). La cognition et l’intelligence sont des
concepts difficiles à définir, maintenant on va parler du langage de la mémoire de la capacité
de catégoriser. L’intelligence n’est pas un concept pertinent alors que si pour la cognition, en
revanche on parle d’intelligence avec les tests psychométrique (Ex: Le Wiisk où on parle du
QI, potentiel de développement, mécanisme qui fonctionne chez l’enfant etc.) La psychologie
du développement s’intéresse à la cognition, on parle développement cognitif et très souvent
on parle aussi de l’affectivité (psychologie clinique de l’enfant) mais il n’y a aucune raison de
séparer les domaines de l’émotion et de la connaissance.
Pour Piaget, l’affectivité fournit le rôle essentiel du fonctionnement cognitif dans
l’intelligence de l’enfant. La cognition et l’affectivité ont des liens étroits. Il ne faut pas
assimiler la cognition au domaine scientifique et l’affectivité au domaine cognitif. Si le
développement affectif ne se fait pas le cognitif va en prendre un coup !!!
La cognition est impliquée dans les émotions en général.
Quatrième débat : développement et fonctionnement.
Le développement s’intéresse à l’évolution à long terme. Il y a aussi des évolutions à
plus au moins long terme :
- La microgenèse tend à qualifier les évolutions à court terme : Les études
microgénétiques permettent de mieux cerner l’évolution d’un domaine dans un temps
très court (Ex: l’enfant apprend d’un seul coup beaucoup de mots en très peu de
temps)
- La macrogenèse tend à qualifier les évolutions à long terme : elle va servir à cerner les
évolutions à long terme, elles permettent de banaliser l’ensemble des niveaux de
développement pour un ou plusieurs domaines, donc pour une ou plusieurs fonctions
développementales.