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NIVEAU II – Impropriété sexuelle
L’impropriété sexuelle peut comprendre les comportements, les activités, les gestes ou les
expressions qui sont de nature séduisante, sexuellement suggestive ou humiliante sur le plan
sexuel pour le patient ou qui peuvent être raisonnablement interprétés comme étant de cette
nature. Les comportements et les activités qui constituent l’impropriété sexuelle lorsqu’ils se
produisent dans le contexte des relations entre un chiropraticien et son patient peuvent
comprendre ce qui suit :
• pratiques relatives au patient qui se dévêtît et enfile une blouse d’hôpital, lesquelles font
preuve d’un manque de respect de la vie privée et de la dignité du patient ;
• observations inappropriées à l’égard du patient, notamment ce qui suit :
o observations de nature sexuelle sur le corps ou les sous-vêtements du patient ;
o observations de nature sexuelle ou humiliante sur le plan sexuel qui portent sur
l’orientation sexuelle du patient ;
o demandes de renseignements qui ne sont pas pertinents sur le plan clinique, tels que les
préférences sexuelles ;
• profiter de la relation entre le chiropraticien et le patient pour inviter une personne à sortir
avec lui ;
• amorcer une conversation avec un patient qui n’est pas pertinente sur le plan clinique et qui
porte sur les fantasmes, préférences ou problèmes sexuels du chiropraticien ;
• participation du chiropraticien à une conversation qui n’est pas pertinente sur le plan clinique
et qui porte sur les fantasmes, préférences ou problèmes sexuels du patient ;
• questions sur les antécédents sexuels du patient qui ne sont pas liées au diagnostic ou au
traitement des problèmes actuels du patient et qui ne sont pas pertinentes sur le plan clinique ;
• sortir avec un patient qui reçoit des traitements :
o y compris des relations personnelles qui existent avant le début des traitements, mais
non pas des relations conjugales reconnues en vertu de la loi ;
o les traitements peuvent être terminés par la signature d’un accord entre le
chiropraticien et son patient. L’accord doit être consigné au dossier du patient et signé
par les deux parties. Le patient devrait être aiguillé vers un autre chiropraticien,
l’aiguillage doit être consigné au dossier du patient et toutes les questions financières à
l’égard du compte du patient doivent être réglées immédiatement.
L’impropriété sexuelle peut aussi comprendre des activités et des observations qui seraient
généralement considérées comme « le harcèlement sexuel ». Le comportement en question ne
doit pas viser explicitement le patient afin de constituer le harcèlement sexuel. Voici quelques
exemples :
• paroles en l’air de nature sexuelle et descriptions sexuellement explicites ;
• plaisanteries offensantes et grossières ou concernant les activités sexuelles ou les
caractéristiques d’un sexe ;
• bruits suggestifs ou insultants, tels que des sifflements admiratifs ou des bruits d’un bec ;
• commentaires de nature sexuelle au sujet du poids, du corps ou de la ligne d’une personne ;
• conseils pseudo-médicaux à connotations sexuelles ;