FIEVRE ET FIEVRE POSTOPERATOIRE 1) THERMOREGULATION La thermorégulation fait partie des systèmes de régulation physiologique utilisant des rétrocontrôles positifs et négatifs pour minimiser les variations de la température autour de valeurs préétablies. La réception des informations se fait à partir de récepteurs périphériques, cellules thermosensibles réparties dans tout l’organisme. On distingue des récepteurs périphériques (cutanéomuqueux) et des récepteurs centraux (moelle épinière, hypothalamus). Les récepteurs au froid sont anatomiquement et physiologiquement différents de ceux au chaud. Les récepteurs au chaud augmentent leur activité lorsque la température augmente et inversement pour ceux au froid. Les signaux de froid sont véhiculés par les fibres A et ceux du chaud par les fibres C. La majorité des afférences thermiques passent par le faisceau spinothalamique antérieur. Le contrôle central s'effectue au niveau de la zone préoptique de l'hypothalamus antérieur qui compare les afférences thermiques à une valeur seuil de température. La façon dont l’organisme détermine ces valeurs seuil est inconnue ; ces mécanismes impliquant la dopamine, la noradrénaline, les prostaglandines et bien d’autres médiateurs. Les voies efférentes permettent le maintien d'une température centrale entre 36° et 37° soit en augmentant la production métabolique de chaleur (vasoconstriction, thermogenèse sans frisson, frisson) soit en favorisant la perte de chaleur ( vasodilatation, sudation). Chaque effecteur a son seuil et son gain propre de sorte qu’il existe un accroissement ordonné des réponses et de leur intensité. La voie motrice extrapyramidale conduit aux muscles squelettiques, le système parasympathique cholinergique aux glandes sudoripares et le système sympathique noradrénergique aux vaisseaux. La fièvre se définit comme une élévation de la température au niveau hypothalamique sous l'effet de substances pyrogènes endogènes en présence de mécanismes de compensation effectifs. L'hyperthermie se définit par contre comme une élévation de la température avec des mécanismes de régulation soit altérés, soit débordés. Deux types de substances peuvent être responsables d'une fièvre : les pyrogènes endogènes et les pyrogènes exogènes a. Pyrogènes exogènes Variés, ils sont liés à aux micro-organismes (endotoxine des bacilles Gramm+/-, champignons, virus), complexes immuns, lymphocytes. b. Pyrogènes endogènes Ils correspondent à des polypeptides produits par de multiples familles cellulaires de l’hôte ( monocytes/macrophages, lymphocytes, cellules endothéliales, hépatocytes, cellules épithéliales, fibroblastes….) regroupés sous le terme général de cytokines. Ces substances produites aux sein des organes ou de manière systémique sont libérées dans la circulation gagnent l’hypothalamus et induisent de la fièvre.. Leur action aboutit à une élévation du thermostat hypothalamique qui entraîne par voie efférente une vasoconstriction, des frissons, et une élévation de la température centrale. Les pyrogènes reconnus comme les plus actifs comprennent l’interleukine 1, le TNF , l’interféron , linterleukine 6. 2. FIEVRES PERIOPERATOIRES Au cours de l’anesthésie, la régulation comportementale est inefficace, les patients étant le plus souvent inconscients. Tous les anesthésiques généraux modifient le contrôle thermorégulateur normal. Cette altération se caractérise avant tout par un élargissement des seuils de réactions et donc un mise en jeu plus tardive des mécanismes de défense. La conséquence principale en est le fait que dans une large zone de température les patients anesthésiés sont poikilothermes avec une température qui varie de façon passive avec l’environnement. SEUILS DE THERMOREGULATION Vasoconstriction Thermogènèse sans frisson Non Anesthésié Sudation Vasodilatation Frisson 35° 37° 39° SEUILS DE THERMOREGULATION Vasoconstriction Anesthésié Thermogénèse Sans frisson Sudation Frisson Vasodilatation 33° 37° 41° - HYPERTHERMIE MALIGNE ( cours spécifique dans un autre module) Etat d’hypermétabolisme associé ou non à une hyperthermie et une rigidité musculaire déclenché le plus souvent par des agents anesthésiques halogénés et la succinylcholine chez des patients génétiquement prédisposés. C’est une affection rare mais redoutable avec une forme fulminante mortelle en l’absence de traitement préventif. Elle peut survenir à tout âge, dans la majorité des cas chez des sujets normaux en bonne santé au cours de n’importe quelle chirurgie, à tout moment de l’anesthésie. Un incidence plus élevée est constatée par rapport à la population générale en association avec plusieurs myopathies(Duchenne, myopathie à axe central. Les agents déclenchants sont les anesthésiques volatiles et les curares dépolarisants. Le signe clinique le plus fréquent est l’apparition d’une tachycardie avec extrasystoles ventriculaires associée selon les cas à une instabilité hémodynamique, une polypnée, une désadaptation par rapport au respirateur, des fasciculations anormalement importantes après injection de succinylcholine, un trismus. Au niveau du monitorage, la capnographie est déterminante montrant une augmentation du CO2 expiré dès le début de l’accident. La rigidité musculaire et l’élévation de la température sont en général des signes tardifs. Son évolution sera fonction de la rapidité de mise en route du traitement. Si le traitement par Dantrolène est institué rapidement dès les premières minutes un guérison est le plus souvent obtenue, sinon la situation évolue vers un état de défaillance multiviscérale irréversible. HYPERTHERMIE PASSIVE Elle est secondaire à un excès de réchauffement du patient lors de l’utilisation d’un réchauffement actif sans monitorage précis de la température centrale. Elle est fréquente chez le nourrisson et l’enfant. L’hyperthermie passive ne fait pas intervenir la thermorégulation. Son traitement est facile puisqu’il suffit d’arrêter le réchauffement et d’éliminer toute isolation thermique excessive. HYPERTHERMIE PAR MANIPULATION CHIRURGICALE Elles peuvent survenir lors de la manipulation chirurgicale de foyers infectieux ou de lymphomes. De même, un phéochromocytome méconnu peut se révéler au cours d’une intervention par une tachycardie, une hypertension et une hyperthermie. - GARROT PNEUMATIQUE Au niveau du membre exclu, les températures cutanées et musculaires diminuent avec le temps d'ischémie ce qui procure aux tissus une certaine protection. Après la reperfusion, ces températures remontent dépassant les valeurs de départ pendant plus de 3 heures. Certains ont évoqués la possibilité d'hyperthermie chez l'homme durant l'ischémie en rapport avec la présence du garrot. Chez l'animal une augmentation constante de la température est constatée pendant l'ischémie. En revanche au retrait du garrot chez l'adulte, on note durant les 15 minutes qui suivent une chute thermique qui correspond à la remise en circulation du membre refroidi. -THYROTOXICOSE C’est un hyperfonctionnement thyroïdien par excès d’activité hypophysodiencéphalique qui se dévoile surtout dans les suites avec une hyperthermie marquée, sueurs, tachycardie extrême, troubles du rythme et agitation. 3. FIEVRES POSTOPERATOIRES Il s'agit d'un phénomène fréquent d'origine variée et non univoque. Le diagnostic étiologique repose sur l'appréciation de différents éléments à savoir la chronologie d'apparition de cette fièvre, le type d'anesthésie, le risque infectieux chirurgical, la présence d'antibiothérapie peropératoire, les médicaments administrés, la notion de transfusions de produits sanguins, la réalisation de gestes invasifs. Toute la difficulté réside dans l’identification des complications infectieuses parmi les autres causes de fièvre. A. FIEVRES POSTOPERATOIRES PRECOCES - Complications respiratoires postopératoires ATELECTASIES Complication postopératoire le plus fréquente, qu'il s'agissent de microatelectasies au niveau des régions déclives, ou d'atelectasieS lobaires ou segmentaires liées à des bouchons muqueux. L'hypoxie est en général modeste par vasoconstriction de la zone atélectasiée cependant le risque de surinfection est patent. Le délai d'apparition est en général de 2 à 3 jours avec une fièvre modérée et des signes respiratoires modestes. PNEUMOPATHIES D'INHALATION Surtout chez les sujets polytraumatisés ou porteurs de troubles de la conscience -Désordres métaboliques Principalement à titre de déshydratation intracellulaire quelle qu’en soit la cause. - Formes retardées d'hyperthermie maligne dont l'évolution apparaît le plus souvent bénigne posant le problème d'une hyperthermie isolée dans les suites immédiates d'une anesthésie comportant halogénés et/ou succinylcholine. Le diagnostic sera évoqué en l’absence de signe d’infection en recherchant des signes d’hypermétabolisme et de rhabdomyolyse. - Résorption d'hématome Il s'agit d'un diagnostic d'élimination responsable d'une hyperthermie à 38°, 39° pendant 2 à 3 jours. C. FIEVRES POSTOPERATOIRES SECONDAIRES - INFECTIONS POSTOPERATOIRES Une infection du site opératoire est typiquement une infection hospitalière. Les causes sont presque toujours en rapport avec des éléments pré te/ou peropératoires. Elles sont la principale cause de fièvre postopératoire, surviennent dès les premiers jours et jusqu'au trentième jour postopératoire. Infections du site opératoire En chef de file on retrouve les infections du site opératoire puis les infections urinaires et les infections respiratoires. L’infection du site opératoire représente la situation la plus grave. La diversité des situations cliniques ne permet pas un commentaire spécifique de chaque étiologie Elles sont distinguées en infections superficielles, infections profondes, infections de l'organe ou des espaces manipulés au cours de l'intervention. Les infections superficielles se définissent comme des infections de la peau, du tissu sous-cutané ou du muscle, au dessus de l'aponévrose, au niveau de l'incision chirurgicale survenant dans les trente jours après l'intervention. Le diagnostique repose sur le critères suivants, parmi lesquels au moins un est requis : Le liquide provenant de la plaie ou d'un drain au dessus de l'aponévrose est purulent Une culture du liquide ou du tissu superficiel prélevé au niveau de l'incision est positive La plaie présente des signes d'infection ( douleur, tuméfaction, rougeur) Les infections postopératoires profondes concernent les infections des tissus opérés ou de la localisation de l'intervention (sous l'aponévrose) survenant dans les trente jours après l'intervention ; ce délai peut être prolongé à un an si un implant a été laissé en place. Le diagnostique repose sur les éléments suivants: Le liquide provenant d'un drain sous aponévrotique est purulent Une abcédation ou une infection est constatée à l'examen direct ou aux moyens d'examens radiologiques, ou histopathologiques. Une déhiscence spontanée et profonde de la plaie survient, une douleur anormale apparaît, le plus souvent accompagnée d'une fièvre. Une extension ou une complication d'une infection existante suite à une manipulation technique ou chirurgicale ne doit être considérée comme une infection nosocomiale que si un nouvel agent pathogène ou un changement manifeste des symptômes sont trouvés. Bien que cette éventualité ne soit pas fréquente, dans les cas de défaillance multiviscérale fébrile de survenue brutale une infection grave du foyer opératoire initial est évoquée. Dans ces circonstances une reprise chirurgicale rapide peut être préférable à l’attente d’examens complémentaires ou une antibiothérapie empirique. Infections nosocomiales hors site opératoire Tous les sites habituels sont concernés en postopératoire : urines, poumons, cathéters, sinusite…. - Infections pulmonaires L’analyse d’une radiographie pulmonaire est utile en cas de contexte évocateur ( toux, encombrement, gaz du sang perturbé, auscultation évocatrice). - Infections urinaires Surtout en cas de sondage. Le risque augmente avec sa durée. Ces infections sont asymptomatiques dans 70 à 90% des cas. - Infections sur cathéter Ce sont des causes fréquentes de fièvre. Le risque maximal correspond à une bactériémie ou une septicémie. Les cathéters courts présentent un risque de 0,2 bactériémies pour 1000 jours de cathétérisme contre un risque de 5 à 10 pour 1000 jours pour les cathéters centraux. L’orifice de ponction doit être examiné, tout exsudat prélevé. Des cultures sont effectuées par voie périphériques et sur le cathéter. Chez les patients fébriles à hémodynamique stable, le retrait des cathéters n’est pas forcément nécessaire. En cas d’état de choc, le retrait de tous les cathéters est indispensable, de même en cas d’obstruction vasculaire aiguë. - Endocardite Chez les patients porteurs d’une valve prothétique, une greffe bactérienne est trouvée dans 2 à4% des cas. Les indications des ETO doivent être larges, - Abcès profonds Les abcès (spléniques, hépatiques, rénaux, cérébraux…) peuvent être rencontrés en cas d’endocardites, d’infections abdominales, de septicémies. Leur évolution est souvent lente nécessitant un suivi radiologique étroit. - PHLEBOTHROMBOSES Elles sont responsables de 2 à 3% des fièvres postopératoires. Les territoires impliqués ne sont pas seulement les membres inférieurs ( VCI, mésentérique vaisseaux pelviens et iliaques. Le diagnostique évoqué cliniquement est confirmé par échographie doppler ou TDM - FIEVRES POSTRANSFUSIONNELLES d'origine bactérienne, virale , parasitaire ou immunologique - Le syndrome frissons-hyperthermie lié à une allo-immunisation aux antigènes leucoplaquettaires après transfusion de produits non déleucocytés est l'incident transfusionnel le plus fréquent. Il survient pendant la transfusion ou dans l'heure qui suit. Il associe : frissons, fièvre à 39-40°C, tachycardie, hypo ou hypertension. Il entraîne une inefficacité transfusionnelle pouvant conduire à un état réfractaire. Sa prévention repose sur le déleucocytation par filtration. - Le choc endotoxinique est une complication rare mais grave liée à la transfusion d'un produit contaminé par une bactérie libérant des endotoxines. Il peut être prévenu par la conservation à 4°C et l'utilisation rapide des produits sans rupture de la chaîne du froid. - paludisme post-transfusionnel peu fréquent - infections virales ( EBV, CMV, ) - FIEVRES MEDICAMENTEUSES Elles représentent 3 à 5 % des effets indésirables des médicaments. La fièvre survient en général 7 à 10 jours après le début de la prise, concomitamment à la prise médicamenteuse. Elle disparaît dans les 4 jours qui suivent l'arrêt du traitement. Il s'agit d'une fièvre isolée, bien tolérée parfois associées à des manifestations cutanées, et/ou une hyperéosinophilie. Il s'agit le plus souvent de phénomène d'origine immunoallergique. - FIEVRES AU COURS D'UNE ALIMENTATION PARENTERALE La fièvre apparaît dans les suites de la mise en place de l'alimentation par voie parentérale et disparaît à son arrêt. - FIEVRES LIEES A DES AFFECTIONS INTRA-ABDOMINALES POSTOPERATOIRES - cholecystite aigue alithiasique Inflammation aiguë de la muqueuse vésiculaire, elle survient essentiellement chez les patients de réanimation en dehors de tout contexte lithiasique ou infectieux. Le diagnostique est souvent difficile, le syndrome septique est d'intensité variable. L’association d’une douleur de l’hypochondre droit, d’une fièvre ou d’une hypothermie d’une hyperleucocytose évoque le diagnostique. L’échographie constitue l’examen diagnostique de référence en première intention. - pancréatites postopératoires après n'importe quel type de chirurgie, son origine est multifactorielle. Le diagnostic est souvent difficile du fait du peu de signes cliniques . - entérocolites nécrosantes atteinte nécrotique de la paroi intestinale par une toxine de Clostridium perfringens associant généralement un état de choc septique avec des douleurs abdominales et une diarrhée sanglante. - colite pseudomembraneuse liée à une infection à Clostridium Difficile, le plus souvent de façon consécutive à une antibiothérapie. La modification de la flore bactérienne par une antibiothérapie permet après contamination oro-fécale par des spores une colonisation du colon par la bactérie. Cette contamination est fréquente en milieu hospitalier. La fièvre est en général associée à une diarrhée liquide verdâtre et des douleurs abdominales. Le diagnostic bactériologique repose sur la mise en évidence de la toxine dans les selles. 3. CONDUITE CLINIQUE Elle s’intéressera : - au délai de survenue de la fièvre En postopératoire immédiat, les patients ont souvent des difficultés à maintenir leur équilibre thermique normal et une hypothermie est fréquemment retrouvée. Une hyperthermie précoce est le plus souvent liée à un réchauffement excessif, une réponse inflammatoire voire une hyperthermie maligne. Le plus souvent l'apparition de la fièvre est retardée et n'apparaît qu'au réchauffement complet avec un intervalle libre de quelques heures à quelques jours. - à l’aspect de la courbe thermique est aléatoire - à la présentation clinique L'analyse de la situation doit être stéréotypée. Dans le contexte du postopératoire, la recherche s'oriente à priori vers un foyer infectieux. L'examen clinique doit être complet. En cas d'étiologie infectieuse, le site opératoire est le premier territoire à suspecter, viennent ensuite les foyers à distance du site opératoire. Et selon la fréquence des infections nosocomiales. A l’issu de l’examen clinique, le diagnostique étiologique fera appel à différents examens complémentaires de rentabilité variable. - Examens biologiques de routine Ces renseignements sont en général modestes évaluant surtout le retentissement viscéral ( fonction rénale, hépatique, hémostase). Seule une hyper leucocytose importante peut être un élément d'orientation vers une étiologie septique. - Evaluation du syndrome inflammatoire Certains examens attestent de la présence d’un syndrome inflammatoire (PCR, fibrinogène, VS…) Cependant un syndrome inflammatoire peut être présent en l’absence d’infection évolutive. - Examens microbiologiques Hémocultures Les bactéries présentes dans le sang circulant sont parfois en nombre très faible. Les bactériémies sont le plus souvent intermittentes ce qui explique leur rendement médiocre. Il n’y a pas de recommandations concernant le rythme et le nombre de prélèvements à effectuer. Idéalement les prélèvements seront réalisés lors de circonstances inhabituelles (pics fébriles, marbrures, frissons, hypoxémie brutale..) Prélèvements du site opératoire Examen direct et mise en culture Examen des urines La détection par bandelettes permet de limiter le nombre d’examens cytobactériologiques des urines aux seuls cas où nitrites et leucocytes sont positifs. Seul l’ECBU permet de faire le diagnostique de certitude. Ponction lombaire Son rendement est mauvais en dehors d’un contexte neurochirurgical ou d’un traumatisme crânien. - Scintigraphie pulmonaire Difficile en postopératoire, en l’absence d’intégrité pulmonaire, chez des patients de réanimation. Ce risque majeur d’erreur d’interprétation conduit souvent à demander une angioscanographie. - Echocardiographie (ETT et/ou ETO) Dans les suspicions d’endocardite ou d’épanchement péricardique. L’ETO est deux fois plus souvent positive que l’ETT et permet d’apporter des informations complémentaires sur l’extension des lésions et la présence d’abcès. - Examens à visée vasculaire dans les thrombophlébites pelviennes et des membres inférieurs BIBLIOGRAPHIE - SESSLER Surveillance de la température MILLER - GROZEL JM, SAUMET JL, BANSSILLON V. Les hypothermies peropératoires non provoquées. Encyclopédie Médicochirurgicale Anesthésie Réanimation. Volume 2 36413 A10 - KOSAK-REISS G, COURSANGE F, AUBERT M. Hyperthermies malignes. Encyclopédie Médicochirurgicale Anesthésie Réanimation. Volume 2 ; 36412 E10. - LIENHART A, DURANTEAU R. Monitorage de la température en anesthésie. Monitorage en Anesthésie Masson - IMRIE. Body Temperature and Anaesthesia. Br. J. Anaesth., 1990 ; 64 : 346354. - LENHARDT. Peroioperative fever. Acta Anesth. Scand, 1997 suppl., 111 : 325-8. - LECRON. Anesth. Analg. 1978 ; 35 : 909-15. - HALL. British J. A . 1978 ;50 :396-44 - KRIVOSIC. 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