G E N O U - Fémoro patellaire Fémoro tibiale 1. NOSOLOGIE Traumatismes aïgues-osseux Fracture du fémur distal (gros traumatisme) Rotule Extrémité proximale tibia (fracture par tassement) Traumatismes aïgues-articulaires Luxation genou/patellaire (il faut diagnostiquer complication au delà évidence) Déchirure des croisés Lésion des nerfs et de artère poplité nerf fibulaire palpation des pouls commum = extension orteils ou sensibilité dorsale pied nerf sciatique = flexion orteil traumatisme ménisco ligamentaire = entorses Déchirure ménisque (surtout médial) Traumatisme ligament tibial latéral médial (collatéral) Traumatisme des ligaments croisés (surtout antérieur) Il faut dépister rupture du ligament croisé antérieur (grande importance pour l’évolution) Il n’y a pas de cicatrisation de ce ligament lors rupture du ligament, il y a aussi celui du manchon synovial qui le vascularise. Lésions chroniques Séquelles des patohologies aïgues - luxation rotulienne - instabilité chronique du genou a) luxation rotulienne anomalie anatomique au niveau articulaire fémoro-patellaire (rotule peut se luxer en dehors) b) instabilité chronique du genou rupture ligamentaire du croisé antérieur non réparation (ou mauvaise) patient rentre dans instabilité chronique entorses régulières gonarthrose(on peut avoir une arthrose localisée à un compartiment isolé = arthrose unicompartimentaire) genou rhumatoïde On peut avoir une atteinte localisée (pathologie de la synoviale). c’est elle qui donne le plus d’atteinte 2. SIGNES FONCTIONNELS Douleur ou gonalgie localisation : - diffuse - localisée à un compartiment mécanique liée à activité ou inflammatoire ne cède pas au repos intensité = identique avec possibilité de prendre pour critère de douleur : - périmètre de marche - prise d’antalgiques (pas d’irradiation avec gonarthrose) Accidents d’instabilité =(série de plaintes) laxité = signes physiques (trop de mobilité au niveau du genou à ne pas confondre) Instabilité = perte brutale et passagère du contrôle de commande du genou (flexion-extension active) chutte =dérobement } en plus sensation } limite l’activité d’insécurité } (peut être due à une rupture de croisé antérieur qui a été mal soignée) (on ne colle pas de causes car elles peuvent être diverses : il faut les recadrer dans le contexte de chaque patient.) Craquements/bruits intra-articulaires Sémiologie pathologique Anomalies des structures cartilagineuses Boiterie / gêne fonctionnelle On peut la quantifier = au delà d’un certain nombre de marche On a de la difficulté à s’accroupir, à monter les escaliers Blocages : 2 types blocage analgique : limitation spontanée de mobilité car on a mal. blocage vrai (rare) : on peut le détecter à l’interrogatoire sur plan pathogénie (interposition passagère) au niveau du glene (fémur et tibia) d’un fragment de ménisque ou ostéo-cartilagineux (souris articulaire ou corps étranger) { fragment de cartilage fragment ostéo cartilagineux { ou { ostéophytes gonarthrose perte brutale et passagère des derniers degrés d’extension (alors que la flexion reste possible) répétitif dans le temps, résolution spontanée ou nécessite d’une intervention (suivant l’évolution). 3. SIGNES PHYSIQUES Inspection : - volume global trophicité musculaire morphotype frontal (architecture de face) sagittal horizontal a) volume global : saillie de rotule augmentation du volume globuleux (peut venir obésité) augmentation liquide synovial (ou autres types d’épanchement) il faut préciser la nature du liquide par ponction venant d’une gonarthrose synovite (augmentation du volume de synoviale) augmentation épiphyses = ostéophytes b) morphyotype : frontal architecture fémoro-tibiale 3types de morphotypes : normal : lorsque condyles médiaux se touchent + 2 maléoles médiales obliquité des fémurs en bas et en dedans squelette jambier vertical genou valgum : obliquité du squelette, jambier en bas et en dehors 2 condyles médiales se touchent 2 maléoles médiales sont écartées on le quantifie en mesurant angle fémoral médial, ou en mesurant la distance entre 2 maléoles (écart intermalédaire) pression sur 2 compartiments du genou n’est pas égale (facteur d’arthrose au niveau du genou) surcharge du compartiments latéral arthrose latérale favorisée. genou varum : obliquité en bas et en dedans du squelette jambier espace au niveau des condules qu’on peut mesurer pour le quantifier. 2 maléoles sont en dedans et se touchent : fémur et tibia s’alignent c) morphotype sagittal normo axé : fémur et tibia sont alignés genu recurvatum : obliquité du fémur vers bas et arrière obliquité du tibia vers haut et arrière genou flessum : obliquité du fémur vers bas et avant, et tibia vers haut et avant pathologique d) morphotype horizontal (torsions) position du tubérosité tibiale antérieure qui doit être légèrement latérale (dû au ligament patellaire oblique vers bas et dehors) Il peut exister une tuberosité tibiale qui est trop latérale (entraîne une plus grande obliquité ) favorise luxations récidivantes du genou Palpation : trophicité musculaire : mesure le tour de cuisse (il faut le comparer au genou controlat qu’on suppose sain) environ 10 cm au dessus de la rotule. épanchement intra articulaire : recherche du choc rotulien : main gauche appui sur cul de sac quadricipital (qui doit se mettre sous rotule s’il y en a), avec main droite on applique une pression sur rotule et on a une sensation de résistance de rotule. Si choc positif : liquide présent dans le genou Causes des épanchements qu’on analyse après ponctions : - pue dû à l’arthrite (fièvre/douleur) - sang (hémarthrore) plusieurs causes - séreux (surproduction du liquide synovial=épanchements de synovie) recherche de points douloureux : on palpe avec index pour voir si on peut trouver des points douloureux (lésions méniscales, arthrosiques) ou longitudinaux : au niveau des ligaments et des tendons) Mesure des amplitudes : Position de référence : fémur + tibia alignés = 0 ° d’extension et flexion environ 130° Hyperextension environ 5 ° (genu recuvertum) Genu flessum : quantité d’extension indiquée en négatif (il lui manque par exemple, environ 10 ° pour arriver à l’extension) Etude des laxités ( c’est un signe physique) Le genou a deux grands moouvements : flexion et extension. mobilité involontaire passive : laxité lié à une détente ligamentaire en position de repos. n’est pas toujours pathologique mouvement physio symétrique par détente ligamentaire frontale : - genou en extension maintenu par nos 2 mains pour valgus : main gauche = position de référence main droite amène pied du patient vers extérieur pour varus : main gauche = position de référence main droite amène pied patient vers dedans Il ne doit pas y avoir de valgus et de varus en extension. - genou en légère flexion : certaine laxité qui est physiologique (quelques degrés), elle est symétrique. sagittale : - en extension = aucune laxité - en légère flexion = main maintien cuisse main droite tire vers avant ou pousse vers arrière. On peut tracter tibia vers avant de quelques millimètres, laxité physio = mouvement de tiroir aucune laxité postérieure LAXITE PATHOLOGIQUE - unilatérale, dyssymétrique signe physique secondaire à une rupture ligamentaire ou à une perte compartimentale du capital cartilagineux fémoro tibial (laxité due à du cartilage détruit : ouverture d’une cavité non dû à un problème ligamentaire)