Vaccinations de l`enfant

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MODULE PEDIATRIE
Vaccinations de l’enfant
17 novembre 2006
I) POURQUOI VACCINER ?
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intérêt en fonction de l'épidémiologie de l'infection et des autres possibilités de traitement.
Les buts :
o éradication :
 exemple : variole.
 Futur : polio, rougeole.
o Protection individuelle :
 exemple : antitétanique.
o L'immunité de groupe permet d'éviter la contamination des sujets non vaccinés.
o La vaccination diminue le portage de certaines bactéries.
II) SYSTEME IMMUNITAIRE.
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Permet de lutter contre les infections.
Composé de cellules qui naissent toutes dans la moelle osseuse.
Contact avec les micro-organismes :
o d'abord moyens non spécifiques.
o Puis moyens spécifiques : anticorps.
Lymphocytes : 20 % des globules blancs.
o Lymphocytes T. : reconnaissent l'antigène.
o Lymphocytes B. : fabrication des anticorps.
Lors d'un premier contact avec un antigène = réponse primaire.
o Réponse lente essentiellement par l'IgM.
o Petites quantités d'IgG.
Lors des contacts ultérieurs : réponse secondaire.
o Délais plus courts.
o Augmentation plus rapide.
o Décroissance plus lente.
o Présence d'anticorps de type IgG et IgA (plus grande spécificité).
III) PRINCIPE DES VACCINS.
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Vaccin = antigène.
Préparation antigénique dérivée de l'agent infectieux.
Induisant une réponse immunitaire.
stimule la production d'anticorps.
Protecteur IgM puis IgG et IgA.
Taux minimum d'anticorps protecteurs permettant une immunisation active, différé et
durable.
Différents d'immunoglobulines.
Utilise la mémoire du système immunitaire et sa réactivité :
o première injection :
 réponse lente essentiellement l'IgM.
o Injection ultérieure :
 réactivation plus rapide lymphocytes T. et lymphocytes B.
 augmentation plus rapide et plus spécifique des IgG et IgA.
Entretien de l'immunité vaccinale :
o naturel = contact avec un porteur sain.
o Entretenue : vaccin = rappel.
IV) DIFFERENTS TYPES DE VACCINS.
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A)
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Vaccin atténué ou « vivant » = ROR.
Vaccin tué ou inactivé :
o entier.
o Sous unité vaccinante.
o Conjuguée.
+ nouveau mode de préparation :
o génie génétique : synthèse chimique.
Vaccin atténué ou « vivant » = bactéries ou virus.
Agent capable de se multiplier dans l'organisme.
Infection inapparente ou atténuée.
Mode d'administration :
o injectable : intra dermique, sous cutanée, intramusculaire.
o Muqueuses : polio orale.
Risque infectieux :
o polio.
o BCGite.
Exemple : BCG, rougeole, rubéole, oreillons, polio, varicelle, fièvre jaune.
B) Vaccin tué ou inactivé.
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Agent infectieux ne se multiplie pas.
Système immunitaire reconnaît l'antigène de paroi.
Aucun risque infectieux.
Voie d'administration : intra musculaire ou sous cutanée.
Plusieurs injections nécessaires + rappel.
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1) Vaccin entier.
Efficacité mais aussi effets secondaires importants.
Coqueluche, leptospirose, grippe, hépatite A, rage.
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2) Sous unité vaccinante.
Stimulation immunitaire plus précise :
o moins d'Immunogénicité.
o Moins d'effets secondaires.
Particules virales : hépatite B.
Anatoxine : diphtérie, tétanos.
3) Vaccin conjugué.
Assemblage à protéine porteuse.
Pneumocoque, haemophilus, coqueluche, méningocoque, tétanos, grippe, hépatite A,
hépatite B.
V) CONCERVATION.
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Entre 2 et 8 °C.
Ne pas ranger dans la porte du frigo.
Ne pas congeler.
Utilisé immédiatement après reconstitution sauf BCG 8 heures.
VI) PRECAUSIONS GENERALES AVANT VACCINATION.
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Rechercher : une réaction antérieure à un vaccin identique.
Ne sont pas contre-indiqués :
o asthme, eczéma.
o Dermatose chronique.
o Affections chroniques cardiaques, respiratoire, rénale, hépatique.
o Séquelles neurologiques.
o Diabète.
o Malnutrition.
o Prématurité.
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La vaccination est un acte médical.
A) Fausses contre-indications.
 Affections bénignes :
o rhinopharyngites, otites, laryngite.
o Diarrhée modérée, bronchite.
 Contact avec un sujet atteint de maladie contagieuse.
 Convalescence d'une maladie contagieuse.
 Grossesse ou allaitement dans l'entourage.
 Terrain allergique ou allergie à un antigène non contenu dans le vaccin.
 Test tuberculinique prévu.
B) La vaccination du sujet allergique.
 Aucune aggravation de la maladie.
 Antécédents de réaction d'anaphylaxie à l'oeuf contre indique le ROR et la grippe : choc
anaphylactique avec oedème Quincke.
 Antécédents de réaction allergique non anaphylactique ne contre indique pas ce vaccin
(exemple urticaire).
C) Les contre-indications.
 Allergie à un des composants du vaccin (exemple : oeuf).
 Vaccins vivants :
o grossesses.
o Déficit immunitaire.
VII) LES SITES D’INJECTIONS.
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Sous-cutanée : vaccins vivants.
o Deltoïde.
o Rincer la peau, injection à 45° dans le bas du pli.
Intramusculaire : vaccin inactivé et vivant.
o Deltoïde (après 5 ans) ou face antéro latéral de la cuisse.
o Fesses = 0 car injection intra graisseuse.
Préférer la voie IM sauf thrombopénie, hémophilie, traitement anticoagulant.
Voie intradermique : BCG.
o Face antérieure du bras, jonction 1/3 supérieurs 2/3 inférieures.
o Enfoncer de 2 mm, injection 0,1 ml.
o Ou face latérale du bras, partie externe.
VIII)
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NOMBRE D’INJECTION.
Vaccins vivants :
o immunité prolongée des la premières injections.
o Injection suivante : rattrapage des « non répondeurs » : ROR.
Vaccin inactivé :
o 2 à 3 doses nécessaires initialement puis rappel.
o Sauf hépatite B si schéma initial complet.
o Sauf haemophilus influenzae après 5 ans.
o Pneumocoque après 2 ans (car maladie ensuite rare).
IX) RATTRAPAGE DU CALENDRIER.
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Causes :
o infections récurrentes.
o Non compliance, fausses croyances.
Vaccin inactivé :
o délai entre deux vaccins inactivés trop longs.
o Pas de diminution de l'efficacité.
o Mais diffère la protection = risque d'infection.
o Délais trop courts = diminution de l'efficacité.
o En cas de retard de vaccins inactivés :
 ne pas recommencer le schéma vaccinal.
 Compléter les doses selon l'âge.
Vaccins vivants :
o immunité prolongée, pas de rappel.
X) ASSOCIATION VACCINALE.
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Tous les vaccins inactivés peuvent être administrés en même temps et à n'importe quel
intervalle de temps.
o Limite : tolérance du nombre d'injections.
o Ne pas mélanger les vaccins dans la même seringue.
o Distance minimum de 1,5 cm entre les sites injections.
Un vaccin vivant peut être administré en même temps qu'un vaccin inactivé ou à n'importe
quel intervalle de temps.
Plusieurs vaccins vivants peuvent être administrés soit le même jour, soit un intervalle de 1
mois minimum.
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