Effets secondaires des vaccins
Mis à jour : mardi 7 février 2017
Les effets secondaires des vaccins sont
étudiés à de nombreuses étapes de leur développement et de leur utilisation.
Tout nouveau vaccin est testé dans des études cliniques, d’abord avec quelques dizaines de
volontaires adultes en bonne santé, puis avec quelques centaines de volontaires, puis avec
plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’enfants ou d’adultes, selon à qui les vaccins sont
destinés.
Les personnes ou les parents qui acceptent de participer à ces études relèvent tout ce qui
survient d’inhabituel dans les semaines et les mois qui suivent une vaccination, et le
transmettent à leur médecin traitant. Ceux-ci vérifient ces fiches et les complètent avec leurs
diagnostics médicaux.
Puis toutes ces fiches sont rassemblées et analysées pour comparer les problèmes de santé
survenus chez les personnes qui ont reçu le nouveau vaccin et celles qui ne l’ont pas reçu.
Ceci permet d’identifier les effets secondaires les plus fréquents – ceux qui surviennent
chez plus d’une personne vaccinée sur mille - avant que le vaccin ne soit enregistré et mis sur
le marché.
Les effets indésirables très rares qui ne surviendraient éventuellement que chez une
personne sur dix mille, cent mille ou un million, ne peuvent pas être identifiés avant
que ce nouveau vaccin ne soit donné à plusieurs dizaines ou centaines de milliers de
personnes.
Pour détecter ces effets secondaires rares, il existe des systèmes de surveillance des
vaccins après leur mise sur le marché. Ces systèmes fonctionnent plus ou moins bien,
parce qu’il est difficile d’obtenir toutes les déclarations d’effets indésirables éventuels.
Ces déclarations spontanées servent donc essentiellement à donner un «signal», une
suspicion qu’il y a peut-être un problème qu’il faut étudier.
Ces suspicions d’effets secondaires sont alors étudiés dans de grandes études
cliniques regroupant des dizaines de milliers de sujets vaccinés, et le même nombre de
sujets contrôles, pour déterminer si un problème médical survient plus fréquemment –
ou non - chez les personnes vaccinées que chez celles qui ne sont pas vaccinées.
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