Introduction
Longtemps minimisés, les troubles de l’attention ou troubles de l’hyperactivité
sont actuellement mieux étudiés.
Historiquement, l’hyperactivité, nommée comme telle, est décrite par un
médecin allemand, Heinrich Hoffmann. En France on parlera d’instabilité et d’enfant
instable. Ce qualificatif disparaît dans le vocabulaire des psychologues de l’éducation
dans ces 40 dernières années. Aujourd’hui on parle d’enfants agités, remuants,
hyperactifs, et on estime que l'hyperactivité affecte entre 3 et 6 % des enfants d'âge
scolaire avec une prépondérance chez les garçons mais les filles souffrant de trouble de
l’hyperactivité sont plus difficiles à diagnostiquer. La majorité des enfants hyperactifs
(70 %) garderont ce syndrome à l'âge adulte.
L’hyperactivité est un sujet de plus en plus présent dans notre quotidien, que ce
soit dans les médias tels que la télévision (actualités, documentaires) ou les magazines
spécialisés (médicaux ou psychologiques) ainsi que dans notre propre entourage : les
amis, la famille par exemple. En tant que futures enseignantes il nous paraissait
intéressant de se pencher sur ce « phénomène » d’hyperactivité afin de comprendre les
différents types de comportements suscités par un tel trouble chez l’enfant, et de
connaître les différentes mesures médicales et psychologiques apportées à ces enfants.
De plus sachant que nous avoir un jour un enfant ayant des troubles de l’hyperactivité
dans notre classe. Et jugeant le rôle de l’enseignant très important dans ce type de
situation, il nous semblait nécessaire de connaître les différents moyens pouvant être
mis en œuvre pour que l’enfant hyperactif puisse se développer correctement et sans
pour autant perturber le bon fonctionnement de la classe et l’attention des autres
élèves.