4
néphrétique était autrefois appelée colique frénétique et la colique hépatique colique pathétique.
Syncopes instrumentales : elles surviennent à la suite d'examens médicaux ou chirurgicaux.
S'ajoutent aussi souvent le stress et l'anxiété. Pour y remédier on prescrit une prémédication pour
diminuer l’anxiété du sujet, et on améliore l’anesthésie locale.
2/ Hypersensibilité sino-carotidienne (régulation de la
pression artérielle)
Il s'agit du réflexe sino-carotidien : la stimulation (hyperstimulation vagale) du récepteur glomus
carotidien entraine une hyperpression et donc une stimulation vagale aboutissant à un malaise avec pause
sinusale et chute tensionnelle. La stimulation du glomus carotidien apparaît lors du rasage, quand un col
de chemise est trop serré, avec une cravate, et également lors des mouvements de la tête (ex : marche
arrière en voiture). Les facteurs de risques de cette hypersensibilité carotidienne sont les adénopathies
(ganglions jugulo-carotidiens) et les tumeurs glomiques. Une autre cause peut être la compression
oculaire.
3/ Hypotension artérielle orthostatique (diminution du
retour sanguin et de la PA)
A retenir ! Très fréquent chez les PA.
Les circonstances d'apparition sont le lever brutal (en particulier la nuit) ou le changement brusque
de position, ainsi que la station debout prolongée (plus rare).
Le mécanisme est une diminution du retour veineux. En effet, lorsque l’on se met debout, 1L à
1,5L de sang descend dans nos jambes, ce qui provoque une baisse de la précharge : le cœur doit donc s’y
adapter en accélérant le rythme cardiaque. Lors d’une cardiopathie ou si le cœur est fatigué, il n’arrive pas
à s’adapter à cette situation et c’est la syncope. Les facteurs favorisant l'hypotension artérielle
orthostatique sont l'insuffisance veineuse mais aussi les interactions médicamenteuses liées aux nombreux
traitements que consomment les personnes âgées.
Il existe deux formes de syncope par hypotension orthostatique :
La forme sympathicotonique : le système sympathique fonctionne. L’hypotension
orthostatique se traduit alors par une lipothymie, phase pré syncopale évitable. La chute de tension est
modérée, la tachycardie est adaptative mais insuffisante. Cette forme est fréquente chez les personnes
âgées.
La forme asympathicotonique : il y a alors une lésion de l'arc baroréflexe, présente dans
les neuropathies végétatives comme le diabète. La chute tensionnelle est majeure et sans accélération de
la FC : il n’y a pas d’adaptation car le système sympathique ne fonctionne plus.
Rq: mesure de l'hypotension orthostatique
Le patient doit d'abord être couché, au repos pendant au moins 10 minutes. Puis on lui prend sa TA
couché. Ensuite on lui demande de se lever et on prend la tension et le pouls à 0 minute, 1,2 et 5 minutes
(l’hypotension pouvant se révéler quelques minutes après le lever). Il existe des symptômes associés à
cette hypotension tels que la pâleur et la sensation de malaise (lipothymie voire syncope). La manœuvre