Conduite pratique devant un malaise, syncope et palpitation Syncope : PDC brutal, temporaire associé à une perte du tonus postural et de la récupération.. tanique Lipothymie : Sensation de faiblesse généralisée avec étourdissement, diminution du tonus et une chute moins traumatisante. Palpitations : Correspond au fait de ressentir ses propres battements cardiaques de façon désagréable. Battements convulsifs du cœur L’interrogatoire : Circonstances d’apparition Antécédents Prise médicamenteuse Signes de la phase prémonitoire de la période ictale L’examen clinique Pouls TA +++ pendant le malaise Auscultation cardiaque ECG Les syncopes vasculaires- réflexes ou croi..dal a. Les syncopes vagales réflexes : miction, défécation, ictus laryngé, néglitution, etc ….. b. Les syncopes vagales essentielles (MSC) : diminution TA 50 mmHg Pause supérieure 2,5 sec c. Hypersensibilité sino carotidienne d. Hypotension orthostatique Diminution de 25 mmHg de systolite surtout d’origine médicamenteuse et parfois insuffisance valvulaire. Syncopes cardiaques a. obstructive : RAO CMO b. cardiopathie congénitale Trouble du rythme (TV ++) a. Insuffisance coronarienne b. Dysplasie arythmogène du ventricule droit (T V1 V2 + BBD) Q T long congénital Api ROMANO WARD Idiopathique JERVEL Tachycardie + déficit potassique Médicament allongeant le Q T Trouble de la production : Disfonctionnement sinusal B A V permanent paroxystique (HIS) LOGE NELSON Syncopes neurologiques Epilepsie (diagnostic différentiel) Marcolipsie – hystérie Syncopes métaboliques : Hypoglycémie Hypocapnie Intoxication au CO Palpitations Quand on est en dehors ou à distance de la crise Antécédents familiaux Cardiopathie arythmogène Mort subite des sujets jeunes dans la famille (caractères héréditaires) ???? personnel Cardiopathie ischémique (arythmie grave possible) Traitement anti arythmique, traitement anti arythmogène Diurétique (hypokaliémie) Circonstances de survenu, option repos, option effort, option stress Mode de survenu, début et fin (brutal ou progressif) Examen clinique : recherche de cardiopathie Souffle cardiaque IVG régularité du rythme cardiaque Fréquence cardiaque Tolérance de l’épisode Douleurs Dyspnée Syncope L’élément principal du diagnostic étant l’ECG pendant la crise et en dehors de la crise. Une onde Delta fait penser au syndrome du Wolf Parkinson White. Présence d’ESV au repos chez un coronarien peut orienter vers une TV. La présence d’extra systole supra ventriculaire avec salve peut orienter vers une tacchycardie suppra ventriculaire ou une arythmie complète par fibrillation auriculaire. Pendant la crise, l’absence d’onde P avec un rythme irrégulier (arythmie complète par fibrillation auriculaire) L’onde P (sinusoïde) dans le flutter auriculaire. L’onde P retrograde dans la tachycardie jonctionnelle L’onde’ P désynchronisée avec le QRS dans la TV (désocciation auriculo ventriculaire) QRS fin dans la tacchycardie jonctionnelle ou supra ventriculaire QRS large dans la tacchycardie ventriculaire avec deux exceptions : Le QRS à base large et somme et pointu (.W.P.W) QRS large avec bloc de bronche (fonctionnel ou organique) Manœuvres vagales Usage de la striadyne (en milieu hospitalier) Conclusion La syncope résulte toujours d’une baisse transitoire du débit sanguin cérébral par faillite de l’un de ses deux déterminants de la pression artérielle (débit cardiaque, résistance vasculaire). Quand on diagnostique, on ne se serait trop insister sur la fondamentale de l’interrogatoire, les données fournies par l’anamnèse, l’examen clinique et l’ECG sont jugés prépondérant pour l’établissement du diagnostic histologique et l’orientation des premiers examens complémentaires. Cas cliniques Cas n°1 : Patient né le 8.06.1937 ayant comme antécédent une polyarthrite rhumatoide adressé par son médecin traitant pour malaise. Cas n°2 : Une patiente née le 24.10.1923 ayant des antécédents d’hypertension artérielle, a bénéficié de la pause d’un pace maker en 2003 adressée par son médecin traitant pour malaise. Cas n°3 : Patient né le 27.02.1940 hospitalisé pour crise de tacchycardie. Antécédents : insuffisance coronarienne avec stenting de l’IVA. Traitement actuel : CECRAL 200 mg 1 cp le matin et 1 cp le soir, KARDEGIC 160 1/jour, PLAVIX 1/J, TAHOR 20 1 le soir Cas n°4 : Patient né le 28.07.1930 Antécédents : cardiopathie ischémique Traitement habituel : PROVARCYL 2 mg/jour, KARDEGIC 150 mg 1/jour, SIMVILTATINE 40 mg/jour, CORDENTIEL 10 mg/jour, LASILIX 40 mg le matin Hospitalisé pour dyspnée. A l’examen clinique, pression artérielle est à 100/60 mmHg, pas de signe patent d’insuffisance cardiaque, cyanose des extrémités. Cas n° 5 : Patient né le 23.04.1922 hospitalisé sans antécédent particulier, hospitalisé pour syncope avec crise convulsive Cas n°6 : Patient né le 28.05.1921 venu pour hypertension artérielle, …….. complète par …..auriculaire Son traitement actuel comporte PREVISCAN, SECTRAL 2 le matin ½ le soir,VOTRIC 2 mg/j, MEDIATENCIL 60 1 matin et 1 le soir. Cas n°7 : Patient né le 2.01.1923 ayant comme antécédent une cardiomyopathie ischémique avec un pontage orthocoronarien en 1986 APTL avec stentting du TC en 2004 Traitement actuel PLAVIX 1/jour, KARDEGIC 160 1/jour, CARDENTIEL 1.25 1/jour, CRESTOR 5 mg/j, VASTAREL MP30 2/jour, VOTRIC 0.5 mg 1/jour, INEXIUM 20 1/jour Hospitalisé pour malaise. Examen clinique : pression artérielle à 80/60 mmHg, extrémités froides et cyanose labiale. Cas n°8 : Patient né le 24.08.1923, antécédents : cardiomyopathie dilatée Hospitalisé pour dyspnée et asthénie importantes. Cas n°9 : Patient né le 8.02.1921 ayant comme antécédent, diabète non insulino dépendant, glomurelopathie, hypertension artérielle Hospitalisé pour dyspnée et douleurs thoraciques. Cas n°10 : Patient né le 15.06.1972 adressé par son médecin traitant pour palpitations Pas d’antécédent particulier Pas de facteur de risque cardiovasculaire Examen clinique : normal Cas n°11 : Patiente née le 5.07.1959, pas d’antécédent particulier Survenue quelques jours avant son hospitalisation d’une gastro entérite avec vomissements, diarrhées ++. Hospitalisée pour malaise au volant de sa voiture Bilan biologique : pas d’insuffisance rénale.