
a = partie décimale binaire de z/y, la partie entière de (x/y)n est égale
à 0 et celle de (z/y)n est égale à 1.
L’égalité (2) peut s’écrire :
(3) 1 = (1.a)n - (0.b)n = (1a/(10)d)n - (0b/(10)d)n
où 10 est 2 en binaire et d est la longueur de décalage, d est un entier
qui peut être infini et dans ce cas : limite 1a/(10^d) = 1.a .
Les nombres 1a et 0b (les zéros de tête sont conservés) ont même
longueur et s’ils sont infinis, ils sont nécessairement périodiques à
partir d’un certain rang.
De l’égalité (3), on obtient
(4) (10)dn = (1a)n - (0b)n ,
et, après conversion dans la base 10, on a l’égalité générique :
(5) 2k = un - vn , où u, v, k et n sont des entiers positifs et n>2 .
Remarque : v peut comporter un ou plusieurs zéros de tête.
Ces zéros sont significatifs.
Les nombres u et v sont supposés impairs, si nécessaire après
division par 2rn.
Comme tout entier n>2 est un multiple de 4 ou d’un nombre impair,
il suffit de considérer l’égalité (5) pour n=4 et pour n impair.
Pour n = 4, l’égalité (5) devient :
(6) 2k = u4 - v4 , où u, v et k sont des entiers positifs.
Comme 2k = u4 - v4 = (u2 - v2) (u2 + v2) ,
on a nécessairement : u2 + v2 = 2α , u2 - v2 = 2β , α > β et α + β = 4 .
D’où 2u2 = 2α + 2β , 2v2 = 2α - 2β et, avec u et v impairs, β=1, α = 3,
et u2 - v2 = 2 , égalité impossible puisque la différence entre deux
carrés parfaits distincts est supérieure à 2.