Analyse génétique Aurélien Chateigner Semestre 5
On peut alors supposer 2 choses :
- Soit la mutation est dans la région délétée
- Soit la mutation n’est pas dans la région délétée
On peut alors déduire le résultat de ces manipulations, en fonction du phage que l’on va étaler sur
les bactéries K12 :
- Phage X : Toute la région rII a été délétée, donc il n’y aura pas de plage de lyse
- Phage Y : Si les régions a1, a2 et a3 contiennent la mutation, il y aura des plages de lyse,
puisqu’elles ne seront pas délétées. Dans le cas contraire, il n’y aura pas de plages de lyses,
et donc la mutation sera dans les régions a4, a5 ou a6, qui seront délétées.
- Phage Z : Le cas est quasiment le même que le précédent, sauf que les régions qui pourraient
contenir la mutation en cas de lyse sont les régions a1, a2, a3, a4 et a5, et que celle qui
contiendrait la mutation en cas d’absence de lyse serait la région a6.
II. Manipulations
Nous avons 3 souches de phages dont nous ne connaissons pas le génotype. Nous allons tenter de
déterminer quel gène est muté, et ensuite en quelle partie il l’est.
A. Test de complémentation : détermination du gène muté
Le matériel dont nous disposons pour déterminer quel gène est muté est le suivant :
- Une bactérie d’E. coli de type B (permissive)
- Une bactérie d’E. coli de type K12 (restrictive)
- Un phage mutant de mutation connue, le mutant tester (rIIa-/rIIb+)
Phage connu incapable de lyser K12
Phage à tester incapable de lyser K12
Les deux phages ne peuvent toujours
pas lyser la bactérie, l’un ayant été en
grande partie délété, l’autre ayant
toujours la mutation qui empêche la
lyse des bactéries K12. Cependant, la
lyse des bactéries B est possible. Cette
recombinaison est dite léthale.
Ici, en revanche, on a un phage qui est
muté et délété, et donc qui ne peut
lyse, mais on a aussi un phage qui a
récupéré le génotype sauvage, et donc
qui a gagné la capacité à lyser les
bactéries de type K12.