
Colombie- Saskat- Nouveau- Nouvelle-
Britannique Alberta chewan Manitoba Ontario Québec Brunswick Écosse
1.-P.-É.
1921 0,5 0,
1
0,05 0,3 2.8 1,8 0,03 0,03 0,001
1931 1,2 0,2 0,
1
1,
1
4,9 8,
1
0,4 0,3 0,004
Approfondir ses connaissances
1.
Le
débat sur
la
puissance politique et sur l'économie
de
la
région de l'Atlantique continue d'exister.
Certaines personnes prétendent que cette région est
trop dépendante du gouvernement fédéral, tandis que
d'autres pensent qu'elle est désavantagée par le
sys-
tème fédéral. Faites une recherche sur les différents
points de vue. Rédigez un texte d'opinion afin d'ex-
primer votre point de vue sur cette question.
2.
Faites
plus de recherche pour identifier
les
mesures
prises en faveur de
la
coopération entre les provinces
de
la
région de l'Atlantique.
Est-ce
que
la
création
d'une province de l'Atlantique unie est une bonne
idée? Justifiez votre point de vue.
l.
Dressez, sur une carte du Canada, une liste des
activités économiques et de leurs influences pendant
les années 1920 pour les régions suivantes:
Figure 6.5 Production d'énergie électrique par province (en milliards de kWh), en
1921
et 1931. Que signifie kWh? Utilisez un atlas pour
comparer ces chiffres avec ceux de
la
production d'électricité aujourd'hui. (Il y avait neuf provinces canadiennes dans les années 1920.)
L'hydroélectricité s'est développée moins rapidement
dans les Maritimes que dans le reste du Canada, faute
d'argent. La première grande centrale hydroélectrique
des Maritimes, située à Grand Falls au Nouveau-
Brunswick, ne s'est ouverte qu'en 1931. Le manque
d'énergie électrique empêchait les industries de profiter
des nouvelles technologies. Par conséquent, les indus-
tries du
secteur
secondaire, comme celle des pâtes
et papiers, ont mis plus de temps à se développer.
L'exploitation des ressources naturelles
-
les indus-
tries du secteur primaire, comme la pêche, l'agriculture,
les mines et la
forêt-
a été la principale source d'em-
plois dans les Maritimes pendant les années 1920.
Les États-Unis ont augmenté leurs tarifs d'importation
de poisson et de produits agricoles, ce qui a créé un
problème important à ces industries. Comme leurs
produits étaient soudainement devenus plus chers,
les pomiculteurs de la Nouvelle-Écosse, les produc-
teurs de pommes de terre du Nouveau-Brunswick et
de l'Île-du-Prince-Édouard ainsi que les pêcheurs des
Maritimes et du Dominion de Terre-Neuve ont perdu
des clients. L'industrie houillère de la Nouvelle-Écosse
a connu, elle aussi, des hauts et des bas pendant ces
années-là. Le marché du charbon a chuté lorsque les
industries manufacturières de l'Ontario et du Québec
ont commencé à utiliser le pétrole et l'électricité.
Les difficultés des années 1920 ont conduit de nom-
breux habitants des Maritimes à défendre l'idée d'une
union de leurs provinces. Ils pensaient qu'une union
des provinces les rendrait plus fortes et plus aptes à
résoudre les problèmes de la région. Ils pourraient éga-
lement avoir plus d'impact sur les décisions du gouver-
nement fédéral. Ce mouvement a fait reconnaître les
Maritimes comme une région et a abouti à la rédaction
d'un rapport recommandant une baisse des tarifs de fret
pour les Maritimes.
88
Mode de vie et technologie
Figure 6.6 Quels ont été les effets de l'exode de
la
main-d'œuvre
sur l'économie des Maritimes? Quels revenus ont été perdus à cause
de l'envoi des matières premières aux États-Unis?
Les années 1920 sont connues comme des
«
années
folles», parce que c'était une décennie de liberté
sociale où
il
faisait bon vivre. Les nouvelles techno-
logies et les inventions avaient rendu la vie plus facile
et plus agréable à de nombreux Canadiens. La produc-
tion en série rendait les nouveaux produits facilement
disponibles pour ceux qui pouvaient se les offrir.
Faire le point
Les
riches
La prospérité économique a apporté des changements
importants. Comme les salaires augmentaient, les
travailleurs avaient plus d'argent pour acheterles
nouveaux produits fabriqués en série. Le système de
paiement
par
versements, qui permettait aux consom-
mateurs« d'acheter maintenant et de payer plus tard»,
a été implanté pour ceux qui n'avaient pas d'argent ou
la patience d'attendre. Pour la première fois, bien des
personnes ont commencé à acheter à crédit. Des agri-
culteurs, par exemple, voulaient de nouvelles machines
agricoles, mais ne pouvaient pas toujours les payer
comptant. Alors les marchands accordaient un crédit.
Les gens s'endettaient et pensaient qu'il
n'y
aurait pas
de problème:
1. Comment les facteurs suivants ont-ils nui
à
l'économie
des Maritimes au cours des années 1920?
•
les taux élevés de fret ferroviaire et
la
distance qui
les sépare du Québec et de !'Ontario;
•
le manque de capitaux
à
investir dans
les ressources
;
•
le lent développement de l'énergie
hydroélectrique;
•
les tarifs douaniers.
2. Comment le manque d'industries du secteur
secondaire a-t-il limité le développement de
l'industrie forestière?
l.
Pourquoi les habitants des Maritimes croyaient-ils
que l'union de leurs provinces attirerait l'attention
du gouvernement fédéral?
la
Colombie-Britannique, les Prairies, le Canada cen-
tral et
la
région de l'Atlantique. Vous pouvez utiliser un
système d'information géographique (logiciel
SIG)
et
un logiciel de présentation pour réaliser cette activité.
4.
Le
Territoire du Yukon et les Territoires du Nord-Ouest
sont devenus plus accessibles lorsque
les
pilotes de
brousse ont commencé
à
aller dans le Nord au cours
des années 1920. Faites une recherche pour découvrir
quel
a
été l'impact économique et social de
ces
expé-
ditions sur les Premières nations et
les
Inuits. Dressez
une liste des activités économiques de cette région et
de leurs influences. Ajoutez-la sur votre carte.
5. Terre-Neuve était un dominion indépendant dans
les
années 1920. Lisez des récits sur la vie de
ses
habi-
tants dans ces années-là. Quelle province avait l'éco-
nomie
la
plus ressemblante?
La voiture venait en tête de liste des objets à acheter.
Il devenait possible de posséder une voiture pour« un
dollar versé et un dollar par semaine». En 1923, une
nouvelle Ford coûtait 440$ (soit
5
211
$
aujourd'hui).
On pouvait ajouter des options comme un pneu de
secours, un compteur de vitesse ou des phares en payant
un peu plus cher. Beaucoup de gens ne pouvaient se per-
mettre de débourser autant d'argent en une seule fois,
alors on leur accordait un prêt. La voiture a rendu les
voyages plus faciles
:
les citadins ont commencé à aller
à la campagne et les habitants de la campagne pouvaient
aller faire leurs achats en ville.
Le téléphone est également devenu à la mode à cette
époque-là.
Il
permettait la communication entre et avec
les habitants des régions isolées ou d'autres régions et
ce, même
si
les appels interurbains étaient souvent diffi-
ciles à faire et coûtaient cher. En 1920, une famille sur
quatre avait le téléphone, mais en 1929, trois familles
sur quatre en possédaient un dans plusieurs régions
du Canada.
Les nouveaux appareils électriques étaient égale-
ment très demandés. Bien des travailleurs canadiens
pouvaient s'offrir ces nouveaux produits grâce aux
paiements mensuels et aux ventes à terme. Des tech-
niques publicitaires persuasives encourageaient les
consommateurs à acheter.
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