Chapitre 10 – Les hauts et les bas de l’économie Introduction Les années 1920 avaient commencé avec une récession Au milieu de ces années le monde a commencé d’acheter les produits canadiens, alors le Canada a connu un boom économique On appelle les années 1920 les Années Folles mais malheureusement ils étaient suivis par la Grande Dépression 1. L’économie canadienne en croissance (pages 147 - 149) Jusqu’à 1924, l’économie canadienne a connu un grand déclin Au sud des Prairies il y avait une quasi-sécheresse alors les agriculteurs avaient des problèmes Il y avait une augmentation des tarifs aux États-Unis Le taux de chômage a augmenté et plusieurs Canadiens (un million des régions rurales de l’est) ont quitté le pays pour s’installer aux États-Unis L’exportation Les États-Unis ont donné des prêts à l’Europe pour rebâtir leur économie, alors en 1924 l’Europe a commencé encore d’acheter des produits canadiens La valeur de l’exportation de blé a augmenté, les industries comme les pâtes et papiers, l’hydroélectricité et les mines ont beaucoup développé Les investissements dans les usines de papier ont augmenté de plus de 250% entre 1918 et 1928 On a ouvert des usines de pâtes et papiers en Colombie -Britannique, au Manitoba, en Ontario, au Québec au Nouveau Brunswick et en Nouvelle-Écosse On a découvert des richesses sous la terre aussi : Inco à Sudbury (Ontario) a augmenté sa production à cause des nouvelles utilisations du nickel surtout pour les autos À Noranda (Québec) ils ont découvert le cuivre Page 2 À Shawinigan (Québec) ils ont produit l’aluminium Des autres communautés comme Kirkland Lake, Flin Flon et Trail ont aussi prospéré La croissance de l’industrie de l’automobile 1200 travailleurs fabriquaient 200 000 autos par année en 11 usines canadiennes Il y avait plus de 1.25 million d’autos au Canada à la fin des années 1920 À cause de la fabrication des autos ces productions ont augmenté: Cuir Caoutchouc Verre Acier Étain Plomb Aluminium Nickel Pétrole Des industries dérivées ont apparu aussi: La construction des routes Les usines de pièces de voiture Les stations-service Les marchands d’accessoires de voiture Les frères Billes ont formé une société de produits pour les autos en 1922 – Canadian Tire et en 1939, il y avait 71 magasins associés En 1927, le Modèle T coûtait $500 (de Ford aux États-Unis) et la Brooks Steamer (Ontario) coûtait $3885. À cause de la différence entre les deux prix, les compagnies Canadiens était forcé de fabriquer et vendre les autos américaines Joseph-Armand Bombardier a fabriqué le premier véhicule pour circuler dans la neige; son premier autoneige en 1936 était nommé B7 Page 3 2. Une abondance inégalement répartie (pages 149 - 152) La prospérité était apparente dans certaine régions que des autres : le centre du Canada et des centres urbains Beaucoup d’emplois ne payaient pas bien : surtout pour des femmes et des immigrants Seulement 5% de tous les travailleurs recevaient plus que $2500 annuellement En 1931 une ferme sur 10 possédait l’électricité et une ferme sur 50 avait l’eau courante Même en 1948, moins du tiers des maisons possédaient un réfrigérateur mécanique Les agriculteurs canadiens De 1920 à 1924, les revenus de blé ont diminué de 40% Après 1924 le prix de blé a augmenté partout au monde En 1927 les revenus des agriculteurs de l’Alberta totalisaient près de 170 millions de dollars Quelques agriculteurs ont construit des grandes maisons, des autres ont acheté des machines pour leurs fermes Quelques agriculteurs avaient des grandes dettes Il y avait toujours des gens qui ont quitté leurs fermes en cherchant les emplois et une meilleure vie dans des grandes villes Les Maritimes La grande partie de l’économie des Maritimes était basé sur… Les ressources naturelles La production de charbons, d’acier, de poisson et de produits agricoles Après la guerre la demande pour l’acier a décliné à cause du fait qu’on n’avait plus construit des chemins de fer Des tarifs plus bas des États-Unis sur le charbon et l’acier a causé des problèmes dans les Maritimes aussi Page 4 Les salaires des mineurs étaient basés par la British Empire Steel Company (BESCO) - $707.60 annuel Les mineurs avaient les tâches les plus dures, les plus salissantes et les plus dangereuses; souvent en utilisant les outils à main Les mineurs alors ont refusé les réductions de salaire et il y avait beaucoup de grèves violentes entre 1921 à 1925 Le gouvernement a demandé l’armée d’agir Un autre problème dans les Maritimes était des industries secondaires qui étaient contrôlées par des propriétaires de Montréal ou de Toronto En Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick entre 1921 et 1925, 42% des emplois spécialisés ont disparu Les articles produits dans des Maritimes étaient trop chers; les produits du Québec et de l’Ontario avaient l’avantage À ce temps-là, les États-Unis ont mis des tarifs sur le poisson ainsi que les produits agricoles 100,000 des habitants des Maritimes ont déménagé aux États-Unis au cours des années 1920 Terre-Neuve dans les années 1920 et 1930 Terre-Neuve a payé beaucoup pour sa contribution Première Guerre mondiale; leurs pertes étaient parmi les plus élevés de tout l’Empire britannique – 13 millions de dollars À cause des milliers de vétérans blessés et handicapés, de veuves et d’orphelins dépendaient sur Terre-Neuve pour survivre En 1923, la dette de Terre-Neuve s’élevait à 60 millions de dollars et il a aussi les problèmes avec la pêche à la morue La valeur de l’exportation de morue a chuté de près de 50% et en 1930 le prix de la morue a chuté le plus bas de 20 ans Les marchés traditionnels ont augmenté leurs tarifs en essayant de protéger leurs propres industries de pêche Leur dette a augmenté à 100 millions de dollars Page 5 3. En 1933, Terre-Neuve était forcée d’abandonner son indépendance et de soumettre à un gouvernement contrôlé par la Grande-Bretagne La decision de Terre-Neuve de se joindre le Canada en 1949 était le résultat direct de ces catastrophes La début de la Grande Dépression (pages 152-154) Plusieurs Canadiens croyaient que le potentiel économique était sans limites avec les industries… Minière Pâtes et papiers Hydroélectrique Blé Le marché boursier : des gains rapides Beaucoup de gens ont acheté des actions entre 1926 et 1928 en essayant d’amasser plus d’argent; quelques ont même emprunté pour les acheter Des que le prix des actions augmentait, les investisseurs pouvaient les vendre puis payer les dettes et réaliser des profits Quand il y avait plus de gens qui ont investi, plus la valeur des actions augmentait Les banques ont prêté de l’argent et aussi investi l’argent La chance tourne : le krach boursier de 1929 Le mardi 29 octobre 1929 est connu comme le <<mardi noir>> Les actionnaires ont finalement décidé que les actions étaient surévaluées; les gens essayaient de convertir leurs actions en argent et la panique a commencé Le prix des actions a continué à chuter; même les sociétés les plus solides ont été dévastées Page 6 Beaucoup de gens, de compagnies etc. étaient forcé de vendre les actions à un prix plus bas qu’ils ont payé à l’origine Les banques voulaient l’argent qu’ils ont prêté mais beaucoup étaient incapables de repayer Des banques ont même utilisé l’argent de leurs déposants pour acheter des actions et maintenant ils ne pouvaient pas payer leurs déposants Les compagnies qui ont emprunté de l’argent, ne pouvaient pas même payer leurs prêts; ils étaient forcés de fermer leurs portes Les travailleurs qui n’avaient pas investi dans le marché ont perdu de l’argent parce que la banque a perdu leur argent et maintenant ils n’avaient pas des emplois Des autres compagnies ont fermé leurs portes, des autres personnes ont perdu leurs emplois et le cycle continuait C’était le début de la Grande Dépression pour le Canada Page 7 4. Du boom au krach : variations régionales (pages 154-155) La crise n’a pas affecté toutes les provinces de la même façon Les Maritimes avaient moins à perdre parce qu’ils n’avaient pas eu de la prospérité pendant les années 1920 La Colombie-Britannique dépendait sur ses ressources naturelles et les marchés pour ces produits ont disparu pendant la crise Le centre du Canada ne pouvait pas vendre leurs produits et les travailleurs étaient sans travail Les Prairies ont perdu le plus; ils avaient de la prospérité à la deuxième partie des années 1920 alors ils ont acheté l’équipement très chère et ont cultivé des plus grandes terres Le sud de l’Alberta et de la Saskatchewan a eu de sécheresse pendant des années et cela a détruit la terre Les sauterelles et les maladies des plantes ont détruit la terre aussi Le revenu moyen pour un agriculteur en 1928 était $1614 mais seulement $66 en 1933 Entre 1931 et 1941, près de 200 000 personnes ont quitté les Prairies 5. Une crise impossible à contrôler (pages 155-158) L’économie du Canada était lié à celle des États-Unis et l’Angleterre 80% des produits du bois, du papier journal et des mines étaient vendus sur les marchés internationaux La Grande Dépression était partout au monde Pendant les années 1920, on a produit trop de produits comme le papier journal, des autos et de blé au Canada; on ne pouvait pas les vendre Plusieurs pays ont mis des tarifs sur les produits en essayant de protéger leurs propres marchés alors cela a eu un effet sur le Canada Page 8 Les États-Unis voulaient l’argent qu’ils ont prêté les pays européens après la guerre Les pays européens n’avaient pas d’argent pour repayer les États-Unis et d’acheter les produits canadiens En 1929, le salaire moyen était $1200, le gouvernement a dit que pour survivre une famille canadienne moyenne devrait recevoir $1430, alors même des canadiens ne pouvaient pas acheter en grande quantité les produits du Canada Le krach boursier n’était pas la seule cause de la Grande Dépression, mais les entrepreneurs ont perdu de la confiance La perte des marché au Canada et partout au monde (du blé, du bois, des pâtes et papiers, du poisson et des produits miniers) a affecté l’économie partout au Canada La crise a duré presque 10 ans!