HPT UAA15 CC 161122
le poids de l’armoire (la force
dirigée vers le bas),
la résistance du sol (la force
dirigée vers le haut),
la force de frottement statique exercée par le sol (la force
dirigée vers la droite).
Les intensités de ces quatre forces sont telles que tant la
résultante des forces horizontales que celle des forces verticales
est nulle, ce que nous résumons en disant que la force totale est
nulle.
Le poids d'un objet (ou force de pesanteur) est la force avec
laquelle cet objet est attiré par la Terre (ou l'astre près duquel il
se trouve). Sa ligne d'action est verticale et son sens dirigé vers
le bas. Son intensité se mesure en newtons (N) à l'aide d'un
dynamomètre. Cette intensité dépend de l'endroit où l’objet se
trouve : elle diminue (faiblement) avec l'altitude, augmente
(faiblement) avec la latitude sur Terre, et varie d'un astre à
l'autre.
Un objet posé sur un support horizontal est soumis à deux
forces : la pesanteur exercée par la Terre sur l’objet vers le bas
(la force
dans le schéma ci-contre) et la résistance exercée
par le support sur l’objet vers le haut (la force
). Ces deux forces sont égales en intensité car l’objet
est en équilibre, mais ne sont pas des actions réciproques, puisqu’elles agissent sur le même objet.
L’action réciproque à
est une force exercée par l’objet sur la Terre vers le haut (la force
, en
pointillés).
Cette force n’a pas d’effet visible sur la Terre tant sa masse est importante. L’action
réciproque à
est une force exercée par l’objet sur le support (la force
, également en pointillés).
Elle peut provoquer la déformation du support selon la nature de celui-ci.
En première approche, on peut considérer que la masse d'un objet est liée à la quantité de matière
qui constitue l’objet. Elle se mesure en kilogrammes (kg) à l'aide d'une balance et ne dépend pas de
l'endroit où l'objet se trouve. En un endroit donné, l'intensité G du poids et la masse m d'un objet sont
directement proportionnels :
, où la constante de proportionnalité (appelée constante de
pesanteur et notée g) dépend de l'endroit où l'on se trouve. Sur Terre, à nos latitudes, au niveau de la
mer, g = 9,81 N/kg. A l’occasion du principe fondamental de la dynamique (voir plus loin), nous
verrons que la constante de pesanteur g correspond aussi à l'accélération d'un corps en chute libre, et
peut donc s'exprimer en m/s².
Vitesse et accélération dans les mouvements rectilignes
Dans de très nombreuses situations, on peut considérer la trajectoire d’un mobile comme étant
rectiligne, soit que la trajectoire suivie est réellement une ligne droite (par exemple un ascenseur), soit
que les changements de direction n’ont pas d’importance (par exemple un train où on ne s’intéresse
qu’à la valeur de la vitesse telle qu’elle apparaît au compteur). Comme le mouvement est rectiligne,
choisissons comme référentiel un axe gradué, l’axe OX, de même orientation que le mouvement.
Ainsi la position du mobile est décrite par un nombre réel : l’abscisse d’un point du mobile sur l’axe
OX, que nous notons x.
Si, pour un mobile en mouvement rectiligne quelconque, nous mesurons la position x en deux instants
distincts : l’instant initial ti et l’instant final tf,
t est la durée du mouvement et s’obtient en calculant la différence entre l’instant final et
l’instant initial:
(unité SI : 1 s)
. Notons que si le chronomètre démarre à zéro à
l’instant initial (ti = 0), nous noterons simplement la durée par le symbole t ;
Nous choisissons de représenter les forces secondaires (qui ne s’exercent pas sur l’objet étudié) en pointillés.
Cette représentation permet en outre de bien mettre les actions réciproques en évidence.
La quantité de matière (qui se mesure en moles) et la masse (qui se mesure en kilogrammes) ne sont pas
identiques, mais dépendent étroitement l’une de l’autre.
La notation « Δt » se lit « delta t » et signifie que la valeur a été calculée en effectuant une différence de temps.