3-Au niveau périnatal :
- In utéro : MIU, hypotrophie, prématurité, infection
- Infection lors : de l’accouchement, de l’allaitement.
VI/ PREVENTION DES MST :
1- Primaire :
C’est l’ensemble des mesures destinées à éviter de contracter une MST : vaccination (HBV, HPV..),
préservatifs…
2- Secondaire :
C’est le dépistage et le Trt de l’infection le plus précocement possible afin de prévenir l’apparition
des cpc et minimiser le risque de contamination. (FCV, test HPV)
3- Tertiaire :
Traitement des cpc , réhabilitation des patients atteints de cpc dues aux MST.
INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Elles sont le plus souvent liées à l’activité sexuelle. La transmission non sexuelle est rarissime.
Les ulcérations dues aux IST favorisent la transmission du SIDA. Les polyinfections sont
fréquentes. La séméiologie cutanée n’est pas limitée aux organes génitaux. Elle touche tous les
orifices : urètres, vagin, anus, bouche.
Les agents pathogènes sont :
- des bactéries comme le Tréponème pâle (syphilis) ou le Gonocoque (gram négatif),
- des virus comme l’Herpès II (20% de la population adulte présente une sérologie
positive) ou le papillome VOP (condylomes = verrues génitales),
- des parasites comme Phtirius pubis (morpion), la Gale (occasionnel) , Trichomonas
vaginalis, Mycoplasma hominis (saprophyte du vagin , pathogène occasionnel).
Les IST sont graves car elles se transmettent (Santé Publique), favorisent la transmission du
SIDA, peuvent se compliquer (surtout chez les femmes = stérilité principalement ou cancérisation
(cancer du col de l’utérus dû à une infection à VPH).
I. Le prurit génital :
Il s’agit d’une sensation qui conduit au grattage pouvant être due à :
A. Phtirius pubis ou Morpion
Cette IST est fréquente et peu grave. Les lentes sont des structures brillantes, allongées, ancrées
aux poils pubiens. Les adultes sont accrochés par des pinces (cf. parasitologie). Le traitement
repose sur les produits antiparasitaires. L’IST peut s’étendre aux poils du thorax, aux aisselles,
aux sourcils. Il s’agit alors d’une question d’hygiène.
B. La gale :
Les femelles cheminent sous la peau en creusant des tunnels dans la couche cornée où elles
pondent leurs œufs. La transmission est sexuelle ou familiale et n’est pas une question d’hygiène.
C’est une IST très fréquente dont la guérison n’est jamais spontanée.