Exemple: −5
3≡1
3mod 2
•Partie entière d’un réel: lorsque a=1,l’entier relatif nest appelé partie entière de x,notéen=E(x)et
y=x−E(x)est parfois appelé la partie fractionnaire de x.
∀x∈R,x≡x−E(x)mod1
On retiendra:
E(x)∈Zet E(x)6x<E(x)+1
Remarque : On retrouve l’entier ndéfini plus haut dans la congruence modulo apar x=na +yàl’aide
de la partie entière : on a en effet n=E(x
a)
•Valeur décimale approchée par défaut d’un réel:
soit x∈[0,1[ et nun entier naturel non nul:
∃!(a1, ..., an)∈{0,1,2,...,9}n,si y=
n
k=1
ak10−k,alors y6x<y+10
−n
yest la valeur décimale approchée par défaut de xà10−nprès. De plus
∀k∈{1, .., n},a
k=E(10kx)−10E(10k−1x)
par exemple si x=√2−1=0,414... alors a1=4,a
2=1,a
3=4
•Isomorphisme du groupe (R,+) dans le groupe (R+∗,.)
La fonction exponentielle établit un isomorphisme de groupe de (R,+) dans (R+∗,.), dont l’isomor-
phisme réciproque est la fonction logarithme népérien
∀(x, y)∈R2,exp(x+y)=exp(x) exp(y)
∀(x, y)∈R+∗2,ln(xy)=ln(x)+ln(y)
Attention, isomorphisme de groupe est un terme qui,isolé, ne veut rien dire : il faut bien préciser la
structure de groupe (A, ∗..)de départ et la structure de groupe (B,T..)d’arrivée ( en fait préciser les lois )
et ne pas oublier bien sûr de vérifier le caractére bijectif de l’application ainsi que le respect des lois ∗,T
2 Suites de nombres réels
Une suitedenombreréelsest une application de Ndans R. L’ensemble des suites de nombres réels est noté
RN. On note u∈RNou (un)n∈N∈RN.
Soit uune suite de nombres réels
•uest majorée (resp minorée) ssi
∃M∈R,∀n∈N,u
n6M(resp un>M)
•uest bornée ssi
∃M∈R+,∀n∈N,|un|6M
ce qui revient à dire qu’elle est à la fois minorée et majorée
•uest croissante (resp décroissante) si
∀n∈N,u
n+1 −un>0(resp un+1 −un60)
•On appelle suite extraite de (un)n∈Ntoute suite (vn)n∈N=(uϕ(n))n∈Nformée de certains termes de la suite
u, extraits à l’aide d’une fonction ϕ:N→Nstrictement croissante.Siuest bornée, toutes ses suites
extraites le sont. De même si uest monotone, il en va de même de toutes ses suites extraites.
Par exemple, la suite (un=(1+(−1)n)n)n∈Nest minorée, non majorée, non monotone. Sa suite
extraite ( u2n+1)obtenue pour ϕ(n)=2n+1est constante égale à 0.
2lycée Dessaignes 2004-2005