corrigé STE vivant

Science et technologie de l'environnement - STE
Section 4
Univers Vivant
Nom : ______________________________

Univers Vivant1 STE
A. L'empreinte écologique
Définition : Estimation de la surface nécessaire permettant à un être humain d'avoir toutes
les ressources pour répondre à l'ensemble de ses besoins et assurer
l'élimination de ses déchets.
Cet outil permet de mesurer l'impact des activités humaines sur
les écosystèmes.
Si on divise à surface de la Terre par le
nombre d'habitants (6,5 milliards), on estime
que chacun disposerait de 1,8 hectare (18
000 m
2
). Au Canada, l'empreinte
écologique moyenne est de 7,6 hectares
par personne, soit 4 fois plus que la
capacité écologique disponible de la Terre.
Ainsi, si tous les humains étaient des
Canadiens, nous aurions besoin de 4
planètes comme la nôtre pour subvenir à
nos besoins.
1 Tiré d'Observatoire, Francis Lapointe, Avril 2012

B. Les contaminants
Écotoxicologie : Étude des conséquences écologiques de la pollution de l'environnement
par les substances et les radiations qu'on y rejette. Ces substances qui
causent du tord se nomment des contaminants. Ceux-ci causent la
modification des propriétés physiques, chimiques ou biologiques d’un
milieu ou d’un organisme.
Classe de contaminants Exemples
Inorganiques Plomb, arsenic, mercure, oxyde d'azote,
phosphore, ...
Organiques Insecticides, pesticides, biphényles
polychlorés (BPC), benzène, ...
Microbiologiques Virus et bactéries nuisibles
Radioactifs Uranium, plutonium, radon, ...
La toxicité d'un contaminant dépend de 3 facteurs :
1) Sa concentration
Plus un contaminant est concentré, plus il y a de risque qu'il soit toxique.
2) Le type d'organisme avec lequel il est en contact :
Ce ne sont pas tous les organismes qui sont affectés de la même façon. Par exemple,
certains herbicides sont toxiques seulement pour les herbes à feuilles larges.
3) La durée de l'exposition :
Plus longtemps un contaminant est en contact avec un organisme, plus il risque d'être
toxique. Par exemple, plus une personne fume ou est exposée à la fumée secondaire
de la cigarette, plus elle risque de développer un cancer du poumon.
Seuil de toxicité : Concentration au-delà de laquelle un contaminant produit un ou plusieurs
effets néfastes sur un organisme.

C. La bioaccumulation et la bioconcentration des contaminants
Bioaccumulation : Accumulation d'un contaminant dans un organisme vivant (tissus) à partir
de son environnement ou de son alimentation.
En se nourrissant, les organismes peuvent accumuler des métaux lourds, des produits
chimiques appelés BPC (une substance aux propriétés isolantes) et le DDT (un insecticide
puissant) qui ne peuvent pas être éliminés.
Bioconcentration : Cas particulier de bioaccumulation où un organisme accumule un
contaminant par contact direct avec son milieu (sources autres
qu'alimentaires).
Bioamplification: Phénomène qui fait en sorte que la concentration d'un contaminant dans
les tissus des vivants a tendance à augmenter à chaque niveau
trophiques.
Dans l'exemple ci-dessous, les pesticides épandus dans les champs sont charriés par l'eau
de pluie vers les rivières. Ils sont alors ingérés jour après jour par des organismes, le
phytoplancton, qui sont mangés par les éphémères, qui, à leur tour, sont ingérées par les
truites que les êtres humains consomment.

D. Les biotechnologies
La biodégradation est la décomposition de la matière organique en matière inorganique
par des micro-organismes.
Méthode favorisant la biodégradation:
• La biorestauration est une biotechnologie
qui consiste à dépolluer un milieu par
l’action de micro-organismes (bactéries,
champignons) qui y décomposent les
contaminants.
• La phytoremédiation est une biotechnologie
qui utilise des plantes ou des algues pour
éliminer les contaminants d’un milieu.
Les eaux usées sont les eaux rejetées après leur utilisation domestique ou industrielle et qui
sont polluées à cause des activités humaines.
Le traitements des eaux usées
•Les fosses septiques