- 3 -
f(x
*
+
θ
h) – f(x
*
) =
θ
2
.
( ) ( )
+∇
θε
2
2t
.*.
2
1hxfh
,
où
est une fonction qui tend vers 0 quand
θ
tend vers 0. Pour
θ
assez petit, la différence
f(x
*
+
θ
h) – f(x
*
) serait négative, ce qui contredit l’hypothèse sur x
*
. ♦
Théorème (condition suffisante d’optimalité). Si une fonction f vérifie en x
*
:
1)
f(x
*
) = 0
2)
2
f(x
*
) est une matrice définie positive (∀h∈IR
n
avec h ≠ 0, h
t
.
2
f(x
*
).h > 0),
alors f admet un minimum local en x
*
.
Preuve. La matrice
2
f(x
*
) étant définie positive, il existe a > 0 tel que :
∀h∈IR
n
, h
t
.
2
f(x
*
).h ≥ a ||h||
2
.
En effet, plaçons-nous sur la sphère S de centre 0 et de rayon 1 et définissons a par
a = inf
{
h
t
.
2
f(x
*
).h pour h ∈ S
}
. La sphère étant un compact, a est atteint : ∃ h
0
∈ S tel que
a = h
0t
.
2
f(x
*
).h
0
> 0. On en déduit aisément la proposition précédente. D’où, en appliquant
la formule de Taylor avec h = x – x
*
:
f(x) – f(x
*
) = f(x
*
+ h) – f(x
*
) ≥ || h||
2
( )
+h
a
ε
2,
où
ε
(h) est une fonction qui tend vers 0 quand h tend vers 0, ce qui montre le théorème car,
pour h de norme assez petite,
( )
h
a
ε
+
est du signe de a, c’est-à-dire positif. ♦
3. Fonctions quadratiques.
Soit A une matrice symétrique d’ordre n, b un vecteur-colonne d’ordre n et c un
nombre réel. L’application q de IR
n
dans IR définie par
q(x) = c + b
t
.x +
1x
t
.A.x
s’appelle
fonction quadratique
.
Remarque : la partie polynomiale du développement de Taylor d’ordre 2 d’une
fonction f est la fonction quadratique q telle que la surface d’équation x
n+1
= q(x) soit « la
plus proche » de la surface d’équation x
n+1
= f(x) au voisinage du point considéré.
On a, en utilisant les formules données dans le paragraphe 1 :
∇q(x) = ∇(x
t
).b +
1
[
∇(x
t
).A.x + ∇
(
(A.x)
t
)
.x
].
Or, ∇(x
t
) est la matrice identité et :
∇[(A.x)
t
] = ∇(x
t
.A
t
) = ∇(x
t
).A
t
= A
t
.
D'où : ∇q(x) = b + )(
1
t
AA +.x.
et donc : ∇
∇∇
∇
q(x) = b + A.x
.