4- Le terme psychologie scolaire renvoie à : un domaine, une

Histoire et épismologie
PLANNING : Présentation de la psychologie générale. (Christine Bruckert)
Cours 1 : La psychologie en tant que discipline scientifique.
a) Qu’est-ce que la Psychologie ?
b) Qu’est-ce qu’une science ?
c) La psychologie est-elle une science ?
d) Une définition de la psychologie scientifique.
e) Le psychisme humain (activité du cerveau humain) = objet d’étude de la psycho.
Cours 2 : Les champs de Psychologie
a) Le découpage en « objets »
b) Le découpage en domaines.
c) Le découpage en champs d’application.
d) Le découpage par méthodes (d’étude).
e) les domaines de la psychologie, le travail de psychologue, pourquoi faire ? Quelles sont les
grandes méthodes pour acquérir des connaissances et les exploiter.
La méthode expérimentale en psychologie (Semaine 4,5 et 6)
La méthode clinique en psychologie (C. Garitte) (Semaine 7, 8,9)
Histoire de la psychologie générale et de ses relations avec les autres disciplines du socle.(Semaine 10,
11,12)
Premier semestre on réfléchit à ce qu’est la psycho. Tous les cours seront sur coursenligne.
I. Qu’est-ce qu’une science ?
1. Une science fait partie du système d’explication du réel, de ce qui nous entoure, l’être humain
aussi, (y compris nous). Mentale, psychique. La science n’est pas le seul moyen d’expliquer le
réel. Exemple : astronomie, physique, chimie, sociologie. Sciences molles (psychologie) /
Sciences dures (physique, chimie)
2. Y’en a-t-il d’autre : Oui !
- La philosophie (nature de l’homme, le bien/le mal, la vérité…) Pas une science en soi.
- Les religions dont le fonctionnement est entre autre de donner du sens à la vie, répondre aux
interrogations sur l’origine de l’homme. Donner un sens est bien une définition possible
d’expliquer. Explique aussi ce qui nous entoure, la vie, la mort, pourquoi on est sur terre etc.
- Les mythes : mythe fondateur dans les tribus dotes primitives : tous les membres du clan
descendent d’un homme-oiseau par ex : mythe d’Adam et Eve ; mythe d’Œdipe. Cohésion
sociale. Ils peuvent faire partie de la religion, croyance commune à une explication du monde.
- Les contes d’enfants : Blanche Neige ou peau d’âne sont bien une façon de présenter autrement
les relations conflictuelles ou œdipiennes entre les petits enfants et leurs parents. Méchante
sorcière ressemble à la mère. Horribles. Peur chez les enfants : peur abandon, peur d’être avaler,
de disparaitre… Contes : façon de les dire, de les présenter de façon acceptable, à distance.
Prendre les éléments de la réalité pour les modifier et en faire une réalité acceptable.
- Les délires : (schizophrénique ou paranoïaque (=mythomane)) : le délire est un discours sur le
monde et le malade croit tout à fait à sa réalité. Mécanisme de défense contre l’angoisse.
Recréation de la réalité.
3. Mais il ne suffit pas de dire « voilà l’explication des choses » pour que ce soit une véritable
explication. Pour cela il faut des arguments, sinon des preuves.
Qu’est-ce qui différencient fondamentalement tous les systèmes d’explications du monde ? Ce sont les
arguments, les différents types d’explications du monde. Ce sont justement leurs critères de « vérité » de
validité.
- La philosophie : la cohérence (logique) de son discours, la non-contradiction interne des
explications qu’elle donne du monde, la rationalité. Mais plusieurs explications différentes des
mêmes choses peuvent exister. C’est par la confrontation qu’on avance. Elle est forte car elle est
cohérente à l’intérieur d’elle-même, pas de contradictions qui permet l’avancé de la pensée.
- La religion : l’explication du monde est plus ou moins fondamentalement révélée (ex : les 10
commandements) et la validité repose sur la croyance (c’est explicite dans la plupart des
religions)
- Le mythe : repose sur la croyance et ne pas croire au mythe fondateur, c’est s’exclure
symboliquement du clan, du groupe social, c’est se retrouver seul.
- Les contes d’enfants : il s’agit souvent d’une re-création d’une réalité acceptable,
compréhensible, rassurante… Et puis ne pas croire aux contes (le père noël) pour un enfant de 3
à 6 ans, c’est ne pas croire à la parole de maman, papa !
- Délire de fou : il joue le rôle d’un mécanisme de défense contre l’angoisse, et donc pour cela le
sujet est « obligé d’y croire ».
4. Ces systèmes reposent donc essentiellement sur la croyance, sauf la philo qui repose sur la
rationalité.
Ce n’est pas du tout le cas de la science : sa validité repose sur des critères empiriques. [Qui renvoient
aux faits réels]. Pas utile de voir en philo si c’est vrai dans les faits réels, car il y aura toujours des
situations contradictoires. En dehors de la religion. Ce qui signifie qu’elle tente systématiquement de
valider l’idée qu’elle se fait du réel en la remettant continuellement en cause et la confrontant de
nouveau avec le réel à travers des observations et expérimentations techniquement rigoureuses.
En d’autre terme, c’est la méthode expérimentale qui différencie fondamentalement la Science (dans
l’acceptation moderne du terme, depuis Galilée) des autres systèmes d’explications du Réel. Est-ce qu’il
y a des systèmes supérieurs à d’autres ? Fonction différente. Comte : rien de vrai, mais important car il a
une fonction importante à une période de l’enfant. Imaginaires mais pas un délire, fonction
d’imagination de tout à chacun. Coupure de la réalité.
5. Donc la Science élabore des théories, c’est-à-dire une certaine façon de représenter le Réel, puis
et surtout confronte de nouveau ces théories au Réel.
C’est le versant fondamental de la Science : l’élaboration de théories (scientifiques) valides. Bien
évidemment, ces théories donneront lieu à des applications, et inversement, et le plus souvent, la
demande légitime d’application (guérir le cancer, le SIDA…) entrainera la recherche fondamentale
(connaissance de la cellule, du fonctionnement des rétrovirus) => médical, application médicale.
Evolution dans la recherche. En psychologie, le profane pense surtout aux applications pratiques voire à
la recherche appliquée, et rarement à la recherche fondamentale et pourtant en ce qui concerne c cours
nous nous intéresserons surtout aux aspects fondamentaux de la psychologie. La psycho c’est l’aspect
recherche fondamentale (essentiellement, pour augmenter nos connaissances) + augmenter nos
connaissances sur le comportement « normal » commun à tous les individus, donnera des réponses pour
guérir les patients. (Application). Il n’y a pas que des psychologues dans les cabinets mais il y a aussi
des psychologues qui planchent sur la recherche. Pratique => Master
6. Les sciences se fondent sur un certain nombre de principes :
- Le déterminisme qui postule que le monde n’est pas aléatoire, chaotique ; Il existe un ordre
logique, des régularités.
Et donc les phénomènes, évènements, les comportements… Que l’on peut observer dans la
réalité ont des causes et peuvent donc être expliqués. Par conséquent si on connait les causes on
peut donc les prédire.
- L’empirisme [toute activité scientifique part des faits réels] :
1er temps : pour les identifier, nommer comparer, décrire, les classer, les organiser.
2eme temps pour ensuite imaginer les liens en particulier de causalité entre les objets
auxquels on s’intéresse.
- Intégration théorique : Le recueil des données empiriques n’est pas suffisant ; il faut les
organiser, les structurer sous forme de modèles, théories voire de lois [ensemble cohérent de
règles capables d’expliquer un ensemble important de faits].
- Une démarche dynamique : Dans tous les cas ces théories ne sont que provisoires : elles
s’appliquent aux connaissances du moment présent mais peuvent être remises en case quand
apparaissent de nouvelles données contradictoires.
Une théorie n’est pas juste ou vraie ou fausse… Elle n’est qu’un système explicatif compatible avec les
faits observé à un instant donné. Les Sciences nécessitent avant tout une attitude de doute et d’humilité
… rien n’est jamais acquis.
- Dimension publique : La recherche scientifique est une activité sociale, c’est-à-dire non
individuelle.
Elle nécessite la communication des recherches et de leurs résultats à la communauté scientifique, aux
praticiens mais aussi aux non experts qui sont curieux des avancées scientifique (activités de
vulgarisation). Les modalités des travaux scientifiques effectuées et leurs résultats doivent
communicables (tous les autres chercheurs ont accès aux recherches des autres) et reproductibles (toutes
les informations sont disponibles pour que n’importe que autre spécialiste du domaine investigué
puisse. On ne sait pas comment on était faite les premières expériences.
Cours 2
La psychologie est-elle une science ?
Accorder le statut de science à la psychologie ne fait pas l’unanimité. L’objet d’étude de la psychologie
est le psychisme humain et celui-ci n’est pas directement observable ni mesurable. L’activité mentale, le
psychisme humain est difficilement observable. On peut voir les actes des hommes, leur comportement.
La psychologie part alors de ce qu’elle peut observer. Les seuls objets mesurables et observables chez
l’homme sont les comportements (y compris le langage). On peut décrire les comportements, on peut
voir dans quel situation ils apparaissent ou non, et à partir de cette observation on peut imaginer,
construire, élaborer ce qu’il se passe au niveau du fonctionnement mentale. Modèles, théories du
fonctionnement mental. Une fois décrit de nouveau, ces modèles peuvent permettre de produire. La
psychologie a donc développé une démarche dite « cognitiviste » (=de la connaissance) qui partant de
l’observation des comportements et de leur mesure permet d’inférer les processus psychiques qui les
sous-tendent. Astronomie ne fait pas partie de nos champs d’étude : On n’observe pas tous les
phénomènes. Avant de connaitre tous les phénomènes microscopiques, avant d’avoir les outils pour les
voir (microbes, atomes) il faut qu’on possède certains éléments pour expliquer ce qu’on observe. La
démarche « cognitiviste » existe partout (+ chimie, biologie). La psychologie s’intéresse à des objets qui
font partie de l’appareil psychique du chercheur lui-même d’où des précautions à prendre en matière
d’objectivité. On étudie des humains, nous sommes des humains, donc sommes-nous objectifs ? D’où le
besoin qu’une personne contrôle pour vérifier qu’il n’y a pas de problèmes, communication entre les
chercheurs. Et enfin une des spécificités de la psychologie, c’est qu’elle est à la fois sciences et pratique.
C’est donc essentiellement cette activité de recherche qui va faire appel à la méthode expérimentale
pour accroitre les connaissances sur le fonctionnement psychique avec les mêmes critères et exigences
scientifiques que toutes les autres sciences. Exigence de rigueur.
A. D. Une définition de la psychologie scientifique
« La psychologie (en tant que discipline scientifique) se donne comme but de décrire et d’expliquer de
façon vérifiable les conduites des organismes vivants en fonction des situations physiques et sociales
dans lesquelles ils se trouvent. »
« Vérifiable » : empiriquement vérifiable, et par tous : la science est une activité socialisée.
« Organismes vivants » : ressemblances et différences entre l’homme et l’animal.
On a mis les bébés singes loin de leur re, et on les remet ensuite dans une salle, avec d’un côté une
maman mère avec biberon et en fer, et de l’autre une maman-fourrure. Les bébés se dirigeaient alors
vers la maman-fourrure. Il allait vers la chaleur de la mère, ils allaient au-delà des besoins de nourriture,
mais vers les liens familiaux, la sécurité de sa mère etc.
« Conduite » : la conduite est un ensemble de comportements organisés vers un but, qui lui donne son
sens. Pourquoi tant d’enfants font des fautes d’orthographe ? Situation particulière.
La conduite est le point de départ de toute Psychologie !
« En fonction des situations » : la conduite s’inscrit toujours dans une situation : Conduite = f
(organisme x situations)
« Expliquer » : il existe différentes formes d’explication (description, schématisation, causalité.) et
différents niveaux d’explication (biologique, social… et propre à la psychologie).
Notre conduite est la conséquence à la fois de l’être humain que nous sommes, avec ce qu’il aime, et
dans les situations dans lesquelles il se trouve. Il n’y a jamais de raisons toutes seules.
II. les champs de la psychologie.
Il existe plusieurs découpages possibles du champ de la psychologie :
- En domaines
- En champs d’application
- En méthodes
A. Le découpage en domaines.
1. La psychologie générale dans le sens de « fondamental » renvoie aux fondements généraux de
cette discipline.
Le psychisme de l’humain adulte, l’être humain qui n’est pas obligatoirement dans l’interaction avec les
autres. Sans pathologie. La mémoire.
2. La psychologie animale. On s’intéresse à une branche de la sociologie « éthologie » = surtout
évolution biologique.
3. La psychologie d l’enfant et de l’adolescent. Psychologie du développement donc ça se construit
et se déconstruit ou la psychologie qui s’intéresse à des moments.
4. Psychopathologie
5. La psychologie différentielle.
6. La psychologie sociale. Elle s’intéresse de toutes les relations de l’individu avec
l’environnement, les autres, tous les phénomènes de leadership, influence sociale. Ce n’est pas
de la sociologie.
Facteurs amoureux.
La psychologie cognitive : tous ce qu’on reçoit par nos sens
B. B. Le découpage en champs d’application.
1. la santé (psychiatre) :
- champ de maladie mentale
- les interventions auprès des malades « somatiques »
- la petite enfance (maternité, crèche…)
2. le travail :
- sélection, recrutement, formation, évaluation…
- interventions psychosociologiques dans les entreprises
- ergonomie (y compris l’ergonomie scolaire), élaboration de systèmes experts, analyse et
prévention de l’erreur humaine
- Psychologie commerciale ; marketing, publicité, sondages…
3. L’enseignement, l’éducation et la formation :
- psychologues scolaires
- COP
- les IMP, IMPro, centre spécialisés... y compris l’enseignement pour adultes, de + en +
important (formation continue)
- L’enseignement à distance, e-learning…
4. De nouveaux secteurs issus de demande sociale :
- Justice et marginalité
- gérontologie
- psychologie du sport
- environnement (contre la nuisance sonore etc.)
- art et culture (organiser les expositions, la manière d’exposition pour que les visiteurs
profitent le plus possible de l’exposition.)
Très peu de profileurs en France.
Cours 3 :
Pour exercer il est important d’avoir des connaissances plus étendues.
1. C. Le découpage par méthodes
En psychologie, les mêmes objets peuvent être étudiés par des méthodes différentes. Il y a la pluralité
des approches méthodologiques.
1/ La méthode expérimentale, celle des sciences de la nature, celle des sciences vivant depuis CI.
Bernand. Recherche, acquisition des connaissances.
2/ La méthode clinique se définit comme l’étude approfondie de cas individuels. La méthode au pied du
lit du malade. Méthode privilégié de la médecine. Centrer sur l’individu dans sa globalité.
Psychologue du travail spécialisé dans l’embauche : il va faire l’étude de sa vie, de sa personnalité, de
son cursus, de ses compétences, il aura ainsi aussi une approche clinique (= observation individuelle du
cas)
La psychologie est à la fois une science et une pratique.
C. Chapitre 2 : La méthode expérimentale
« Allez en psycho, vous pourrez pécho »
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