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Équations diophantiennes www.mathforu.com
On en déduit finalement que, pour un certain kentier
x=x0+bk et y=y0−ak.
Il reste à vérifier réciproquementque de telles combinaisons fournissentdes solutions
de l’équation initiale :
a(x0+bk) + b(y0−ak) = ax0+by0
c
+abk −bak =c,
ce qui achève la démonstration.
On peutse demanderà quelle condition il estpossible de trouverune solution
particulière.
Propriété 2. Soit d=pgcd (a;b). L’équation ax +by =cpossède des
solutions si et seulement si ddivise le terme constant c.
En particulier, l’équation ax +by = 1 admetdes solutions sietseulement
si aet bsont premiers entre eux.
Démonstration. Supposons que (x0;y0)soit une solution de l’équation ;alorsddivise
bien entendu ax0+by0etdans ce cas,ddivise c=ax0+by0.Réciproquement, supposons
qu’il existeutelque c=du.On sait d’après lethéorème de Bachet2qu’on peut
trouver deux entiers x1,y1tels que
ax1+by1=d.
En multipliant par u, on obtient
ax1u+by1u=du
c’est-à-dire l’existence de xet ytels que ax +by =c.
D’après cette propriété, il est inutile d’espérer trouverdes entiersxetyqui
soient solution de l’équation
21x+ 12y= 50
puisque pgcd (21 ; 12) = 3 et 50 n’est pas divisible par 3.
§ 3. Obtention d’une solution particulière. L’expérimentation peutper-
mettre de trouver rapidementune solution particulière d’une équation diophan-
tienne du premier degré. Par exemple, pour l’équation
7x+ 5y= 2,
il est facile de voir (dans les tables !) que les nombres 42 et−40 conviennent,
c’est-à-dire que x= 6 et y=−8conviennent.
Defaçon plus générale,c’est la« remontée »des égalités de l’algorithme d’Euclide
qui fournit une relation de Bachetentreles entiersaetb:on peut toujours
trouver explicitement deux entiers x,ytels que
ax +by =pgcd (a;b).
2. il concerne les nombres entiers ; Bezout a étendu ce résultat aux polynômes.
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