Matthieu Pointreau
CPC EPS – Rosny sous Bois
Diabète
Modification de la
chimie interne de
l’organisme. Régulation
déficiente du glucose
dans le sang :
hypoglycémie et
hyperglycémie
Hypoglycémie (taux de glucose
bas) : fatigue, pâleur, vertige,
tremblements, faiblesse
musculaire, troubles visuels, du
comportement, faim, sueur…
Hyperglycémie (taux de
glucose haut) : soif intense,
somnolence, fatigue, faiblesse,
langue sèche, envie d’uriner,
nausée, maux de ventre.
Surveiller l’enfant
lorsqu’il n’est pas
capable de gérer ses
carences. Prendre des
sucres rapides en cas de
crise.
Voir le PAI !
Erreur à éviter : re-
sucrer trop fortement
(passage d’une hypo à
une hyperglycémie)
Le type d’activité convenant le
mieux est une activité modérée,
régulière et de longue durée (course
longue).
Type d’activités à aborder avec
précaution : sports violents (sprint,
lancers car efforts brefs intenses),
sports en responsabilité seule
(escalade), sports de contact
intenses.
Hémophilie
Maladie héréditaire qui
touche les hommes.
Maladie hémorragique
due à l’absence ou au
déficit d’un facteur de
coagulation.
Le saignement n’est pas plus
abondant que chez les
personnes saines mais il dure
plus longtemps.
Il se produit dans différentes
parties du corps : la peau
(ecchymoses étendus), les
muscles (hématomes étendus),
les articulations (genoux,
chevilles, coudes) et système
nerveux.
PAI obligatoire.
Même si seul le
médecin scolaire peut
donner un médicament,
proscription absolue de
tout médicament
contenant de l’aspirine.
La prudence reste de mise. Il faut
limiter au maximum les risques de
chocs et de compressions.
A éviter : la boxe, le karaté…
Des précautions pour les sports de
combats (rugby), de préhension
(lutte) et celles où les chutes sont
possibles (roller, gymnastique).
Obésité
Excès de masse grasse
dans le corps. Elle peut
avoir plusieurs
origines :
prédispositions
génétiques, culture
alimentaire
(malnutrition
quantitative et
qualitative), sédentarité,
phénomènes
hormonaux
(dérèglements
endocriniens), facteurs
psychologiques.
Indice de masse
corporelle (IMC) :
poids / taille
2
Normal (10 à 25),
surpoids (25 à 30),
obésité (>30), obésité
morbide (>40).
Ces élèves peuvent avoir des
problèmes d’intégration et
peuvent essayer d’exister par
des attitudes différentes.
L’image de soi peut-être
difficile à supporter.
Conséquences physiques :
insuffisances respiratoires,
apnée du sommeil (fatigue),
risques de maladies cardio-
vasculaires, hypertension,
diabète, taux de cholestérol
élevé, problèmes articulaires
des membres inférieurs,
atteintes du rachis.
Il s’agit de réduire
l’inactivité physique
associé à un régime
alimentaire adapté
(cantine ?)
L’activité doit être
adaptée aux possibilités
de l’élève.
L’intégration dans le groupe classe
est importante socialement, l’EPS
étant la seule discipline mettant en
jeu le corps de l’élève. Rester
vigilant au regard d’autrui.
Attention à la fatigue rapide.
On privilégiera les activités à
intensité modérée et d’une durée au
moins égale à 30mn (processus
aérobie pour faire fondre les
graisses). Elle peut être fractionnée
ou continue.
Il faut toutefois varier les supports et
mettre l’élève en situation de
réussite (objectifs réalisables, pas de
comparaison avec les autres…)
Spasmophilie
Ce n’est pas une
maladie mais un
ensemble de symptômes
liés au comportement :
hypersensibilité
neuromusculaire et
affective.
Elle touche les
personnes anxieuses,
inquiètes. C’est la
conséquence d’un
hyperventilation
provoquée par une
tension nerveuse
(stress) non contenue.
Elle se définie par une crise
proche d’une attaque de
panique. L’élève est en
hyperventilation et cherche de
l’air.
Symptômes : angoisse,
difficulté à respirer, sensation
de perte de connaissance,
palpitations, sensations de
chaleur, de froid, frissons et
tremblements, picotements au
niveau du cou, pointe dans le
dos, douleurs dans la poitrine.
PAI obligatoire, un
traitement quotidien
existant.
En cas de crise :
respirer dans un sac
(éviter l’hyper-
oxygénation, lui parler,
le rassurer pour faire
baisser l’angoisse,
l’asseoir pour éviter les
blessures en cas de
perte de connaissance,
le mettre au chaud
(couvrir).
Ne pas l’allonger ni lui
donner à boire/manger.
Dédramatiser
l’entourage
(impressionnant).
Dès que l’hyperventilation
intervient, l’élève doit arrêter son
effort.
Éviter les situations de stress.
Privilégier les activités d’endurance
(effet anxiolytique) ou les activités
apprenant à gérer le stress (yoga,
sophrologie).
Essayer de mettre l’élève en
confiance et d’atténuer le risque
perçu ou l’aspect compétitif.