JEUDI 2 FÉVRIER 2017 ÉCONOMIE 7
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La banque centrale maintient ses taux inchangés, en attendant d’y voir plus clair
La Fed observe et attend
K RACHEL RICHTERICH
Etats-UnisL Elle attend d’y voir plus
clair. Après avoir repris la hausse pro-
gressive de son taux directeur en dé-
cembre, de 0,50 à 0,75%, la Réserve
fédérale américaine (Fed) a opté pour
le statu quo hier. «Pour avoir conr-
mation de la solidité de l’économie
américaine et d’une reprise globale
qui se dessine depuis quelques mois»,
explique Daniel Steck, analyste ac-
tions américaines chez Reyl & C
ie
. La
Fed observe aussi la dynamique de
l’ination, qu’elle espère voir se stabi-
liser au niveau actuel de 2,1%, proche
de sa cible de 2%. «Pour la première
fois la banque centrale dit que l’ina-
tion va progresser, non plus qu’elle
espère la voir progresser», souligne
François Savary de Prime Partners.
Et puis à l’issue de la première réu-
nion de son comité de politique moné-
taire sous l’ère de Donald Trump, pas
question de griller toutes ses car-
touches. Si le communiqué de la Fed
publié hier soir se garde de mention-
ner l’incertitude sur les changements
que veut entreprendre l’administra-
tion Trump, les effets des mesures du
nouveau président sur l’économie
demeurent indéterminables. Car, dix
jours après sa prise de fonction, le chef
de l’Etat n’a pas encore dévoilé l’am-
plitude et le calendrier de son plan de
relance budgétaire, qui selon ses dires
devrait porter la croissance à 4% au
lieu de 1,6% l’an dernier.
«Problème pour la Fed: est-il néces-
saire de stimuler la croissance, si elle
est déjà attendue à 2,6% pour 2017»,
observe François Savary. D’autant
La patronne de la Fed Janet Yellen a plusieurs fois souligné «l’incertitude» qui entoure
le programme du nouveau président. Mais elle n’en a pas dit plus hier soir. Keystone
«La Fed devrait
alors peut-être
relever les taux plus
vite que prévu»
Daniel Steck
plus que les réductions d’impôts et
dépenses dans les infrastructures
promises durant sa campagne, ainsi
que les forts droits de douane appli-
qués aux produits en provenance du
Mexique et de Chine, sont susceptibles
de renchérir les produits américains.
«La Fed devrait alors gérer cette accé-
lération de l’ination», relève François
Savary. «Elle devrait alors peut-être
relever les taux plus vite que prévu»,
note Daniel Steck.
Prochaine hausse en juin
«En revanche, nous en savons plus
qu’en décembre, au niveau des indica-
teurs, qui conrment la bonne tenue
de l’économie américaine», souligne-
t-il. L’ination vient aujourd’hui de la
situation de plein-emploi (taux de chô-
mage à 4,7%), qui tire les salaires vers
le haut, ainsi que de la reprise des prix
des matières premières. Et fait nou-
veau: les décisions de la Fed se basent
sur des indicateurs économiques qui
mesurent une réalité et non sur des
promesses. Raison pour laquelle, si
une hausse en mars paraît encore pré-
maturée, l’analyste s’attend à une
nouvelle hausse des taux en juin,
«l’institution devrait avoir davantage
de visibilité sur les dynamiques de
croissance et l’évolution des prix».
Et contrairement à l’an passé, où
elle n’avait pu procéder qu’à un seul
relèvement sur les quatre annoncés,
elle devrait cette fois pouvoir avancer
selon son calendrier. «Soit au moins
deux, voire trois hausses». Car cette
année, la situation économique est
globalement meilleure, «nous obser-
vons une croissance synchronisée aux
Etats-Unis, en Europe et dans les pays
émergents», explique Daniel Steck. Et
les anticipations d’ination sont plus
élevées qu’en 2016, «les Etats-Unis
pourraient même bénéficier d’une
importation de l’ination». Autrement
dit, cela pourrait se produire si, comme
le laissent entendre certains indices,
les prix des produits importés aux
Etats-Unis augmentent dans leur pays
de production, comme la Chine. L