Initiative de défense de l’économie européenne (IDEE) Conflit énergétique : Rapport de force Russie - Europe Note:L’IDEEregroupedescitoyensnon-spécialistespréoccupésparles questionsd’autonomiestratégique.Nousvousencourageonsàapporterdes élémentsdecompréhension,contradictoiresounon,auxthèmesabordés. Conflit énergétique : L’Europe et la Russie L’Europeestaujourd’huileprincipalconsommateurdegazetdepétrolerusseavecGazprometses 150 000 km de tubes comme unique opérateur. La Russie est dans une situation de monopole naturelpourtroisraisons:desinfrastructuresexistantes,unprixcompétitif,lecoûttropconséquent de construction des gazoducs pour ses concurrents. Cependant on note une diminution constante desrevenusdégagésparlaproductiondeshydrocarburescumuléàdesperformancesinsuffisantes delapartdusecteurénergétique.Cesdonnéesjouentpourbeaucoupdanslastagnationactuellede l’économierusse,quidépenddesinstitutionsfinancièresoccidentalesetnotammentduFMIetdela BanqueMondiale.Lascènepolitiqueestinstableetdepuisl’«escarmouche»del’Hiver2006entrela Russie et l’Ukraine, l’Union européenne a retrouvé l’acuité et pris conscience de sa dépendance enverslegazrusse.Cetteidéedesécuritéénergétiqueestdevenuedèslorsgénératricedetensions entrel’OccidentetlaRussie.Onobserveunépuisementdesressourcesénergétiquesàmoyenterme et à l’inverse une demande qui croit de manière exponentielle. Ces données induisent une dépendance des pays consommateurs d’énergie aux Etats qui en sont les producteurs et fournisseurs. Objectif de Poutine LaRussieestleterritoireleplusvasteaumondeavecses17millionsdekm2.C’estaussi20622km de frontières terrestres et l’accès à quatre façades maritimes qui sont la mer Baltique, l’Océan Pacifique, l’Océan Arctique et la mer Noire. La Russie possède ainsi la plus grande palette de ressources naturelles mondiale et est aujourd’hui le premier producteur de gaz et le deuxième producteurdepétroledumonde.Lapolitiquerusseestfondéesurcettedominationnaturelleetena fait sa stratégie de puissance. À la chute de l’URSS, l’État russe cherche à se reconstruire sous une nouvelleidentité,quitendàs’opposeraumodèleoccidentaletàsadémocratielibérale.LeKremlin, mené par Vladimir Poutine, a pour volonté de faire de la Russie le centre d’influence de l’Europe. Cette stratégie repose sur l’utilisation du canal énergétique, principalement le pétrole et le gaz, comme outil de développement économique et comme instrument de puissance dans sa politique extérieure.Lesecteurdeshydrocarburesestsouslacouped’unmonopoleétatique.VladimirPoutine a placé à la tête des grands groupes ses hommes de confiance. Une dizaine de compagnies énergétiquestellesqueGapzrom,Ioukos,RosneftouencoreSlavneftsepartagententreelles89%de laproductiond’hydrocarbures. La politique du Kremlin est d’envisager les pays voisins comme étant des satellites de la puissance russe,desclientspotentielsouencoredesrempartscontrelesgrandespuissances.Onobserveainsi des relations diplomatiques bilatérales entre la Russie et ses alliés européens, à savoir principalement l’Allemagne, la France et l’Italie. Chaque pays trouve son intérêt dans cette collaboration. Cependant la crise ukrainienne autour de la «guerre du gaz» a remis en cause ces partenariatsstratégiquesetouvertlaporteauxincertitudesdanslesdeuxclans.Lessanctionsvisant àprotégerl’intégritéduterritoireukrainiensesontconcentréessurlesbiensdit«DualUse»avec 1 une volonté d’affecter l’économie russe. Pour ce faire, l’Union européenne a tapé sur les firmes d’armement et les entreprises pétrolières conjuguées à une interdiction de se refinancer à long termesurlemarchéeuropéenouencoreuneinterdictiond’investirenCrimée.Autotal,cesont150 personneset37organisationsquisontlacibledessanctions.Entermegéopolitique,laRussieaété exclueduG8.Faceàcessanctionsimposéesparl’Unioneuropéenne,laRussien’estpasrestéesans réponseetaelleaussimisenplaceunsystèmedecensureauprèsdeséconomiesd’étatsqu’ellejuge responsabledesessanctions.Elleinterditnotamment,depuisaoût2014etpourunan,l’importation de denrées alimentaires ou de matières premières en provenance des pays ayant couvert les sanctions.Lesentreprisesrussesontreçul’ordredenepassouscrireàdesmarchéspublicsétrangers pour leurs achats de bien industriels légers. Enfin, 89 personnalités européennes se voient refuser l’accès au territoire russe. La crise économique russe due à ces sanctions et à la chute du pétrole impacte l’économie européenne plus durement que prévu. L’institut autrichien de recherche économique (WIFO) signale que la crise russe menace à l’heure actuelle 1,9 million d’emplois en Europe et serait susceptible d’élaguer 80 milliards d’euros de son PIB. L’Europe et la Russie face à cette double dépendance croissante ont chacune une vision stratégique pour le futur, visant à s’éloigner de la main mise de l’autre. La viabilité de ces stratégies, bien que discutables, fait beaucoup de bruit sur la scène internationale. Qui sont les acteurs influents dans ce remaniement desrapportsdeforce? Un échiquier d’accroissement de puissance LeKremlinopèreuncontrôleétatiquedesesressourcesnaturellesdufaitduplacementstratégique par Vladimir Poutine d’hommes clés. Ancien directeur du FSB, le président russe s’est entouré d’anciens membres de cette organisation. Il s’assure ainsi une maitrise de l’échiquier social. Parmi ces hommes clés on retrouve trois camps politiques bien distincts: les Silovikis qui sont des oligarques proches de l’Europe, les pragmatiques comme Sergeï Ivanov ministre de la défense qui sont eux, proche de la Chine et enfin les «durs» à l’image d’Igor Setchine PDG de Rosneft. L’interférence politique est au cœur des entreprises stratégiques et plus particulièrement au cœur desentreprisesénergétiques.Lecontrôledesressourcessefaitviadesorganespolitiquestelsquele ministèredel’énergieavecàsatèteAlexandreNovak,leministèredesressourcesnaturellesetde l’environnementtenuparSergeïDonskoï,ouencoredesstructuresadministratives,c’estlecasdela commission sur la stratégie de développement du complexe énergétique et de la sécurité écologique. Dansledomainegazieretpétrolierlesdécisionssontprisesentripartiteavecd’uncotéGapzrom,de l’autreRosneftetaucentre,VladimirPoutinequitientlerôled’arbitre. Ces deux sociétés sont des compagnies d’État. Gazprom est détenu à hauteur de 50,1% par l’État russeetpossèdeunmonopolepourl’exportationdugaznaturel.Gazpromenplusdecettesituation de monopole est un conglomérat qui s’est implanté dans des domaines tels que la finance avec Gazprombank, le pétrole avec Gazpromneft (4ème compagnie pétrolière de Russie) ou encore les médias avec Gazprom Média. Cependant son activité principale reste la production de gaz et l’industriegazièreconnaîtactuellementunepériodedifficilequifragiliselacompagnie.Bienqu’étant aujourd’hui en situation de monopole, des sociétés comme Novatek, contrôlée par Guennadi Timchenko,sedéveloppent,icinotammentavecunprojetdegaznaturelliquideenpartenariatavec lamajoroccidentaleTotaletlaChinaNationalPetroluemCorporation(CNPC)dansunprojetvisantla péninsuledeYamal.LacorporationpubliqueRosneftquantàelleestlefleuronnationaldel’industrie pétrolièrerusseavecàsatêteIgorSetchine.Rosneftsediversifieégalementdansd’autressecteurs d’activité(constructionnavale,engrais…)envuededevenir,àl’imagedeGazprom,unconglomératà sontour.Cettestratégiesemblecependantnuireàsonactivitéprincipale.Rosneftexcellepourtant 2 dans plusieurs domaines dont l’établissement de partenariats avec les majors pétrolières occidentalesetlesacquisitionsstratégiques. La demande énergétique croissante pousse les compagnies russes à faire entrer leurs clients potentielsensituationdeconcurrence.Lacommissioneuropéennesurveilledeprèslesagissements descompagniesrussesetuneenquêteanotammentétéouverteen2012contreGazprom.Leverdict est tombé, en avril 2015, Gazprom est accusé par la Commission européenne d’abus de position dominante. L’UE accuse la Russie d’avoir pratiqué des prix discriminatoires à l’encontre des pays d’Europe de l’Est, ce qui constitue une violation de la loi. Dans cette affaire, l’Europe tend à réaffirmer sa puissance et son autorité. Face à ce verdict, Gazprom accuse l’Europe de vouloir entraverlapolitiqued’accroissementdesesexportations.Danscetteguerre,onretrouvedesacteurs étatiques, des compagnies stratégiques mais également des associations politico économiques. La stratégiedecesacteursvisantàsedéfaired’unesituationdedépendance,d’autresvontapparaître dans l’objectif de déstabiliser l’adversaire dans cette lutte de pouvoir et d’influence à caractère stratégiquepourl’économietanteuropéennequerusse. La domination naturelle de la Russie La Russie est dans une stratégie de puissance par la domination avec la possession des ressources naturelles. On parle ici de guerre économique car l’on observe une forme de conflictualité dans laquellel’économieprendlaplacedesarmes.Cerapportdeforceestdûàunepolitiqueconflictuelle devolontéd’accroissementdelapuissancerusse.Cetaccroissementdepuissancepoursuitledessin deVladimirPoutinedefairedelaRussiel’Étatleplusinfluentd’Europeetpourcefaire,sebasesur trois points: l’utilisation des faiblesses de l’Union européenne avec un manque d’unité et des clivagesquilafragilisent,l’utilisationdelacommunautédesEtatsindépendantsetbienévidemment sescapacitésénergétiquescommeoutildedéveloppementéconomique. L’objectifpremierdelaRussieestdemaximiserlesrecettesbudgétairesdel’État.Ellecomptepour cettepolitiquederenforcementsurdesacteursincontournablesquesontGazprometRosneft.Igor Setchine, le dirigeant de Rosneft à d’ailleurs dévoiler deux de ses objectifs. Le premier étant de découvrirunnouveaugisementdanslamerdeKaraafindeboostersescapacitésd’exploitations,le second est d’accroitre ses exportations pétrolières vers la Chine, ce qui constitue une alternative à l’orientationeuropéennegrâceauprojetdel’oléoducstratégiqueSibérieOrientale,OcéanPacifique (ESPO). Ceci est l’un des exemples de la volonté du Kremlin de multiplier les accords concernant l’hydrocarbureetmajoritairementconcernantlegazàl’aidedenouveauxpartenariats. La Chine et la Turquie sont les partenaires dont on entend le plus parler, ceci afin de prouver à l’EuropequelaRussieseconstruitdessolutionsalternatives.Moscouaffichenotammentundésirde former une union eurasienne qui aurait pour centre la «Russie-Eurasie». La Chine est néanmoins plus un coopétiteur qu’un réel allié. La Chine et la Russie partagent une même vision d’opposition envers l’hégémonie des États-Unis, mais une grande méfiance règne entre les deux Etats. Ces contratstendentàstabiliserleurrelation(conflitsurlaquestiondelarégionExtrêmeOrientRussie). Le projet «Force de Sibérie» est un projet à dimension régional où les deux puissances ont su trouver chacune un intérêt. Ce contrat permet à la Russie d’exploiter des gisements gaziers situés troploindel’Occidentpouryêtreapprovisionnédemanièrerentable.Ils’agitdedeuxgisements: Chayanda en Yakoutie et celui de Kovykta dans la région d’Irkoutsk. Pour la Chine le but est de remplacer le charbon encore présent dans trois de ses provinces, Heilongjiang, Jilin et la Mongolie inférieur, situées à proximité de la frontière russe. Le projet qui semble aujourd’hui être le plus importantpourleconglomératGazpromestleprojetdit«Gazoducd’Altaï»ou«Rivedel’Ouest». Ce projet consiste à acheminer le gaz provenant de Sibérie occidentale, qui génère aujourd’hui la 3 plusgrosseproductiongazière,versl’Asieetnonplusversl’Europecommec’estlecasaujourd’hui. Ceprojettitanesqueestestiméauminimumà14milliardsdedollarsdûaucoûtdesstructures,mais également à la situation géographique complexe, 3 000 à 4 000 mètres d’altitudes sur le tracé. Ce projetnécessiteuneparticipationdelaChinequinesemblepourtantpasprêteàaccorderàlaRussie cettefaveur,d’autantplusquelesdeuxpayssontendésaccordaveclesprixpratiquéssurlegaz.Le prixd’importationdugazenChineestbieninférieurauprixd’importationeuropéen.Pourl’heure, les partenariats avec la Chine sont donc limités au pétrole extrait des gisements de Sibérie occidentale.DepluslaChines’approvisionneprincipalementauprèsduTurkménistanquiàhorizon 2020auraunecapacitéd’approvisionnementsixfoissupérieuràcelledelaRussie. Le partenariat turc autour du «Turkish Stream» positionne la Turquie en force puisqu’elle représente à elle seule un quart des exportations de Gazprom en Europe. Le projet «Turkish Stream»nesemblepasenthousiasmerlespaysd’EuropeCentraleetduSudquisontconsommatrice de gaz, ce manque d’intérêt réduit de manière significative l’importance stratégique prévue de ce projet. Les faiblesses de la Russie sont nombreuses. Elle refuse notamment de voir se moderniser son approche d’exploitation de ses matières premières et se montre incapable de stimuler les investissements liés au développement de nouvelles technologies et de nouvelles ressources. Les compagnies stratégiques bien qu’affiliées de manière politique au Kremlin défendent leurs intérêts etn’hésitentpasàs’opposerfermementauxdécisionsdel’Étatcommeen2013lorsduprogramme de privatisation lancé par la ministre du développement économique Alexeï Oulioukaïev où Gazprom, Rosneft, Sbernbank, les chemins de fer Russe et les industries de la défense avaient fait barrageàcetteréforme.Deplus,depuislessanctionsassignéesparl’U,laRussien’apasaccèsaux créditsinternationauxetlaChineserefuseàremplacerl’Occidententantqueprêteurprincipaldela Russie. Alors que l’Europe tend elle aussi à se détacher de la dépendance qu’elle a contractée envers la Russie, cette dernière n’a pas pris en compte la reconfiguration du marché avec le programme stratégique Europe 2020. Cette stratégie va à l’encontre de la politique économique de Moscou puisqu’ilfournitplusde40%dugazet50%dupétroleimportéparl’UE.Eneffetl’Europeprocèdeà unetransitionénergétiqueautourdelastratégieEurope2020,une«stratégiepourunecroissance intelligente, durable et inclusive». Adopté le 17 juin 2010 par le conseil européen, Europe 2020 poursuit des objectifs précis qui impactent cinq domaines stratégiques dont l’énergie avec des objectifs chiffrés: -20% d’émission de gaz à effet de serre, 20% d’énergie renouvelable, et + 20% d’efficacité énergétique à horizon 2020. L’Europe tend ainsi à se passer autant que possible des hydrocarburesetl’évolutiondumarchéestuneopportunitépoursesEtatsmembres. Un nouvel échiquier géoéconomique L’apparitionde«mastodontes»àl’imagedeGazprom,Rosneft,AlrosaouencoreRosoboronexport ontcontribuéàredéfinirlescomposantesdel’échiquiergéoéconomique.Cescompagniesassurent des rentes financières confortables au Kremlin et sont utilisées comme levier de pression politique sur la scène internationale. Néanmoins, Gazprom a été lourdement affaibli par la construction du gazoduc«SouthStream»quiavaitpourbutdecréeruncanald’exportationàhautecapacitétouten contournant l’Ukraine. D’autre part Rosneft, compagnie pétrolière, est confronté à une problématique d’approvisionnement due au contrat ESPO passé avec la Chine. La compagnie doit trouver assez de ressources pétrolières si elle veut respecter les termes de son contrat. De plus la 4 sociétéestfragiliséeparlesempruntsmassifsqu’ellesàcontractéspouracquérirlasociétéTNRBPet procéderàsapolitiquederachatd’actifs.LaRussieestconfrontéeàl’heureactuelleàtroisenjeux: tout d’abord un enjeu de réserve car la Russie est à court terme au maximum de ses capacités d’exportations, un enjeu de transport, les infrastructures permettant d’assurer la distribution des ressources naturelles doivent continuer à se développer, et en enjeux de frontières avec les pays voisins.LaRussieetl’Europesontdansunerelationdecodépendanceetl’ons’entendàpenserque lamultiplicationdesaccordsd’hydrocarburesavecdenouveauxpartenairesnoneuropéensseferont au détriment des clients européens. Quant à la Chine on parle de liens de prudence car malgré la campagnemédiatiqueacharnéedeMoscou,aucunaccordn’aencoreétépasséentrecesdeuxEtats si ce n’est les «conditions de base d’un contrat» en mai 2015 durant le sommet Sino-Russe. La situationactuellereflètedoncunecoopérationlimitéeàdesprojetsrégionaux.Pékinn’aeneffetpas émis le besoin à court ou moyen terme d’augmenter ses importations d’hydrocarbures en provenancedeRussie.LaChinen’estdoncpasunealternativequipuisseêtrecrédiblefaceàlaplace occupée par l’Europe au sein de l’économie Russe, notamment pour ses exportations gazières en provenance de Sibérie Occidentale. Qu’il s’agisse de la Turquie ou de la Chine aucun n’est prêt à s’engagerdansunjeuénergétiquequisoitmenéparlaRussie,noussommesuniquementdansdes partenariats permettant des projets bilatéraux à échelles régionales n’ayant aucun impact global majeur. La Russie a entrepris dans cette campagne d’influence un levier de déstabilisation et de chantageenversl’Europe. 5 Situation géopolitique actuelle de l’Europe 6 Sources : Source image (page de garde) : http://fr.123rf.com/photo_19187911_l-europe-et-la-russie-mixtedrapeau-trois-dimensions-de-rendu-illustration.html « Les nouveaux enjeux géopolitiques et économiques de la coopération énergétique entre l’UE et la Russie » Rapport pour le Conseil Français de l’Énergie, CAMPANER Nadia, novembre 2008. http://www.wec-france.org/DocumentsPDF/RECHERCHE/53_Rapportfinal.pdf « Autour de la ressource énergétique : dépendances, conflits et règles dans l’Union européenne et en Asie » BAFOIL François, BAECHLER Laurent, centre de recherche internationale Sciences Po, septembre 2014. http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/dossiersduceri/autour-de-la-ressource-energetiquedependances-conflits-et-regles-dans-l-union-europeenne-et « La Russie, l’Europe et le gaz / une guerre de l’énergie ? » MONGRENIER Jean-Sylvestre, Institut Thomas More, vendredi 18 octobre 2013. http://www.institut-thomas-more.org/fr/actualite/la-russie-leurope-et-le-gaz-une-guerre-de-lenergie.html « La Commission européenne a pour cible Gazprom et Google. 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