RUSSE – Deuxième langue –Traduction (sous-épreuve n°1) 43 copies étaient présentées à la correction. Elles ont été notées de 17,9 à 3/20. Soulignons cependant que les notes correctes et même élevées sont dues comme toujours à la sousépreuve version. Malgré quelques copies très médiocres, le niveau général peut être considéré comme satisfaisant car la moyenne globale est de 13,40. Cette année en version nous avons proposé aux candidats un extrait d’un texte de Daniil Granine « Trois amours de Pierre le Grand ». Ce texte, bien qu’il soit littéraire, contenait des références historiques et géographiques. Ne comportant selon nous aucune vraie difficulté syntaxique, il devait permettre aux candidats de se concentrer sur le vocabulaire. Le vocabulaire en général n’a en effet posé aucun problème. Cependant, beaucoup de candidats ont réussi à nous surprendre. En effet, il s’agissait dans cet extrait, entre autre, d’un conflit entre la Russie et la Suède car la Russie cherchait la sortie vers la mer. On accepte : en russe La Suède (Chvetsiia) et La Suisse (Chveitsariia) ont la consonance très proche mais quand le candidat relit en français que la Russie était en guerre contre la Suisse pour avoir la sortie vers la mer à quoi pense-t-il ? C’est plutôt un problème de culture générale que linguistique. Malgré tout, le niveau général de cette sous-épreuve est assez élevé ce qui a permis à la majorité des candidats d’avoir une moyenne générale correcte. En ce qui concerne le thème, le texte proposé est un extrait d’un livre récent d’un écrivain français Olivier Rolin « Sibérie » concernant ses deux voyages en Sibérie espacés de douze ans. Le vocabulaire est très général et quotidien. La syntaxe est ordinaire. Et là nous pouvons prendre le bilan et les remarques de l’épreuve de l’année 2011 et de les appliquer à l’épreuve de cette année 2012. Dans cette sous-épreuve nous soulignons : - l’absence de connaissances en grammaire dans des cas évidents et simples : complément de nom, expression du temps, formation des adjectifs, accord des verbes au passé avec le sujet, confusion du verbe être (je suis) avec le verbe suivre (je suis une rue) etc. - méconnaissance du vocabulaire de base : des mots comme place, izba, bâtiment, chaque matin, longtemps, loin, etc. - la syntaxe inexistante. Un grand nombre de candidats se sont contentés d’aligner des mots ou même des parties de mots parmi lesquels seul quelques-uns étaient exempts de fautes d’orthographe. Ainsi 8 copies ont été notées de 0,5 à 3,8 juste pour valider le contact des candidats avec la langue russe le temps de l’épreuve. Sinon leurs notes auraient dû être négatives. Tout ceci est étonnant après 7 années d’étude d’une langue. Tout ceci a déjà été dit l’an dernier ainsi que les autres années précédentes.