Grâce à l’instauration des plans cancers, conduisant à une meilleure prévention, l’incidence
du CBP a connu une baisse de 0,5 % chez l’homme mais paradoxalement une augmentation
chez la femme de 5,8 %. (Figure 2).
Figure 2 : Evolution de l’incidence et de la mortalité (taux standardisé monde estimé) par cancer du poumon selon
sexe de 1980 à 2012
Malgré un arsenal thérapeutique de plus en plus étoffé, la survie à 5 ans reste faible, estimée à
seulement 14% tous stades confondus (2).
Le pronostic sombre des CBP est en grande partie expliqué par un diagnostic tardif, déjà au
stade métastatique chez 11 à 36% des patients (3), limitant de fait les possibilités
thérapeutiques curatives.!Actuellement, les patients avec une présentation métastatique relève
quasi exclusivement d’un traitement palliatif. La prise en charge précoce des patients
présentant des lésions accessibles à un traitement potentiellement curatif est donc un enjeu
majeur pour le CBP.