DOCTEUR BENOIT MORY 58 RUE PIERRE CHARRON
ANCIEN INTERNE DES HÔPITAUX DE PARIS 75008 – PARIS
ANCIEN CHEF DE CLINIQUE-ASSISTANT DES HÔPITAUX
ANCIEN ASSISTANT DU SERVICE DE PROCTOLOGIE DU GROUPE TÉL : 01 46 47 99 88
HOSPITALIER DIACONESSES-CROIX SAINT SIMON FAX : 01 46 47 43 70
PRATICIEN DU GROUPE HOSPITALIER PARIS-SAINT JOSEPH
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SPÉCIALISTE DES MALADIES DE L’APPAREIL DIGESTIF
PROCTOLOGIE MÉDICO-CHIRURGICALE
Comment se déroulent les suites habituelles de cette intervention ?
La durée d’hospitalisation est en moyenne comprise entre 1 et 3 jours. Les douleurs qui
suivent l’intervention sont souvent modérées et rarement présentes plus de 10-15 jours. Des
soins locaux sont nécessaires et seront effectué le plus souvent par vous-même. L’éventuelle
présence d’un fil (de mersuture ou élastique) ne majore pas la gêne et doit être
impérativement préservé. La cicatrisation demandera en moyenne entre 6 et 8 semaines. La
gêne, parfois la douleur et surtout les suintements liés à la plaie chirurgicale avec la contrainte
des pansements quotidiens imposent un arrêt de travail qui varie habituellement entre 2 et 6
semaines. Le traitement par plusieurs temps opératoires nécessite 2 à 3 mois d’intervalle entre
chaque temps
Quelles sont les complications possibles ?
La fatigue : elle est quasi constante (près de 80 % des opérés) et on ne sait pas à quoi
l’attribuer. Elle se manifeste par des « coups de pompe » survenant dans la journée. Elle peut
parfois être accompagnée de sensation de déprime (le « procto blues »). Elle dure environ
quinze jours et ne laisse pas de séquelles…
Des troubles urinaires précoces (10 à 20 % des cas) marqués par une rétention d’urine le
plus souvent liée à un phénomène réflexe. Elle se traite médicalement mais peut parfois
nécessiter la pose d’une sonde urinaire temporaire. Ils peuvent parfois, chez l’homme,
démasquer une pathologie de la prostate (hypertophie) sous jacente.
Une hémorragie précoce qui implique parfois un geste complémentaire par le médecin pour
brûler le vaisseau qui saigne.
Une constipation qui peut nécessiter une majoration du traitement laxatif si la première selle
n’est pas obtenue au cours de l’hospitalisation. Parfois la formation d’un véritable
« bouchon » de matières (fécalome) peut imposer le recours à un lavement..
Un retard de cicatrisation peut se produire.
A long terme :
Des troubles de la continence anale peuvent survenir, surtout si coexistent d’autres facteurs de
risque de l’incontinence tels que : diarrhée chronique, colopathie fonctionnelle, antécédent
d’accouchement difficile, interventions proctologiques préalables… Ces facteurs seront pris
en compte et peuvent justifier un traitement en plusieurs temps afin de limiter les risques
d’altération de la continence.
Les récidives sont généralement le fait de fistule « à trajet complexe » et peuvent nécessiter
un nouveau geste chirurgical.
Des replis de peau (marisque) et une cicatrisation disgracieuse sont parfois observés sans que
l’on puisse parler de complication.