Séminaire Henri Cartan H. C ARTAN Applications d’espaces localement compacts dans les polyèdres : dimension, problèmes d’homotopie et de prolongement Séminaire Henri Cartan, tome 2 (1949-1950), exp. no 4, p. 1-10 <http://www.numdam.org/item?id=SHC_1949-1950__2__A4_0> © Séminaire Henri Cartan (Secrétariat mathématique, Paris), 1949-1950, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Henri Cartan » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 4-01 Séminaire H. CARTAN, 1949/500 APPLICATIONS D’ESPACES LOCALEMENT COMPACTS DANS LES POLYÈDRES : DIMENSION, PROBLÈMES D’HOMOTOPIE ET DE PROLONGEMENT. ’ (Exposé 1.- Applications de H. CARTAN CARTAN, le 28.11.1949)0 continues d’un espace localement compact X dans des polyèdres. polyèdre P 9 fini ou infini, mais localement fini (donc localement compact). P sera supposé simplicial (s’il ne l’est pas, on le décompose). P est alors défini par un complexe simplicial abstrait K (exposé 1 de 48-49, n° 2) , et s’identifie à un sous-espace du "cube" 1K (I désigne le segment [0 , un point de P est un système (Ak) de nombres réels compris entre 0 et 1 , tous nuls sauf un nombre fini, et dont la somme est égale à 1 ~ l’indice k parcourt l’ensemble K , et l’ensemble des k tels Soit est un un"simplexe" du complexe simplicial K . Une application continue par la donnée des les f de l’espace coordonnées 03BBk fk(x) sont des fonctions continues fk transformé du point du = est alors définie P ~~ dans f; segment I , x numériques, à valeurs dans le des points x par telles que s 1) dans l’ensemble sont nulles sauf 2) , la somme un dans un système en fini ; est identique 03A3 fk disant est appelé qu’il s’agit que la condition 1) est une de 0 , les f - à de fonctions continues compact X , où . un termes sont nuls sauf espace localement 2) ci-dessus, lfk nombre chaque point tous les Tout (ouvert) (cette un fk’ somme a un nombre sens, puisqu’en fini). à valeurs dans et satisfaisant 1, définies conditions 1) et aux partition de l’unité (éventuellement 9 on précise partition de type fini9 cette expression signifiant "~ ’~ remplie). Un recouvrement ouvert de recouvrement n’en rencontre X qu’un , est dit de type fini si chaque ensemble du nombre fini. A chaque partition (f ) (de type fini) associons le système des ouverts Uk définis comme ci-dessuss ce recouvrement ouvert est dit "associé à la partition" ; il est de type fini. ’ Etant donné un recouvrement ouvert de qu’une partition de l’unité elle a le même ensemble d’indices des Tl type fini est subordonnée points subordonnée à f X de recouvrement ouvert de ce recouvrement: alors polyèdre dans le vrement suit ~ un ce nerf est le complexe de "sommets~ est ont intersection une une du "nerf" du comme Problème ~ étant donné du recouvrement ° . recouvrement ouvert un un correspondants vide). non recou- KR etdéfiniensemble recouvrement ~ ~ les ensembles "simplexe’~ si un définit simplicial abstrait "sommets~ sont les ensembles du ses partition application continue une (réalisation topologique KR de l’uni- s type fini, et (fi) P dans une définit un recouvrement ouvert de té subordonnée à ce recouvrement. Réciproquement À. V~ . application continue f de X type fini de X y et une partition On vient donc de voir cecii Soit K , l’ensemble k e pour tout si, dit recouvrement si au est contenu dans 0 tels que x et K , on existe-t-il des partitions subordonnées à ce de type fini 6~ ~ si l’espace recouvrement ? disjoints peuvent être séparés par deux voisiest un recouvrement ouvert de nages ouverts disjoints). En effet, si tel type fini d’un espace normal X ~ il existe un recouvrement ouvert soit g. une fonction continue à valeurs dans le segment que X est normal deux fermés (i.e? ° Vk ~ Uk ; [0 y g(x) telle que = gk(x) , = ce qui a un 1 pour sens x~~y et est 1 . Il suffit de poser valeurs une = 0 pour fonction continue x~ numérique, pour obtenir = Soit une à par- ’ tition de l’unité subordonnée au recouvrement De deux recouvrements ensemble ble V. on dit que est contenu dans Problème s X et au moins (V.) (n’ayant est un (U,) . plus ensemble pas forcément le même fin que si tout U... compact étant donnée existe-t-il un recouvrement. ouvert de’type fini, plus fin qu’un recouvrement ouvert arbitrairement donné ? Si oui, X est dit paracompact (notion due à Dieudonné~ Annales 1944~ Dieudonné donne une définition valable pour tout espace X p. 65-76) séparé , mais ici localement on se borne aux X localement compacts). Tout espace compact paracompact (trivial) (d’ailleurs, dans un espace compacta tout recouvrement ouvert de type fini est fini). Un espace paracompact est normal (Dieudonné~ loc. cit.). Conséquence s si X est paracompact, il existe toujours une parest 0 tition de l’unité dont le recouvrement associé est plus fin qu’un recouvrement ouvert donné arbitrairement. Nous dirons brièvement : il existe des 1/unité de partitions arbitrairement fines. A Remarque ~ on peut sans peine caractériser, parmi les X localement compacts, ceux qui sont paracompactso Pour cela, il faut et il suffit que soit réunion de sous-espace ouverts disjoints (dont chacun est donc aussi fermé) dont chacun est réunion dénombrable de sous-ensembles compacts. Une condition équivalente X ests par des ouverts relativement possède au moins un X type fini recouvrement de compacts 0 Tout sous-espace fermé d’un espace paracompact est paracompact. le Proposition 1.- Soit «)1, un recouvrement ouvert de type fini, polyèdre qu’il définit. Chaque partition de l’unité dont le recouvrement associé est plus fin que R définit (de plusieurs façons) une application contiBJ applications (quelle à laquelle elles correspondent) sont homotopes. nue de X dans toutes le St . ces recouvrement associé à, une partition, que soit la R’ partition étant plus fin KR (qui associe à K~ . Pour ~ chaque application simpliciale un ensemble de ot’ un ensemble de ~~: le contenant) 9 composons l’application x Par définition~ on 2014~ KÚt définie par la partition avec obtient ainsi toutes les applications de x dans Kf; définies par la partition. Ces applications (quelle que soit la partition dont le recouvrement associé est plus fih définissent chacune une partition de l’unité subordonnée à .~~ , Pour montrer qu’elles sont toutes homotopes, il suffit d’utiliser la structure affine de l’espace des partitions subordonnées à âi. que o Approximation d’une application f d’ une partie fermée A de X ~ dans un polyèdre P . On suppose X paracompact. Inapplication f de A dans P définit un recouvrement ouvert, de type fini, de A . La réunion des ensembles 0 de complémentaire (dans X ) donc paracompact ; si dim(X - A) f n , la dimension Il existe un recouvrement ouvert de type fini, A ce recouvrement est un a pour recouvrement plus fin que celui défini par un ensemble de B de X ~ B est £ fermée n . dont la trace f . Associons à ~~ sur une partition de l’unité (03C6k ) dans l’espace X , Les restrictions à A des 03C6k définissent donc un recouvrement de A qui est plus fin que celui défini par f . Les définissent une application de X dans K ~~ 9 qui applique A dans un sous-polyèdre : de I~~~ , Conformément à la proposition 1 ~ on P , composée de A .-~ K,~ (restriction et d’une application simpliciale --~ P . Dans A p les applications f et f’ sont homotopes (diaprés la proposition 1) o f’ application a une résuméi f En dans obtenue en composant homotope à une application d’une application de X dans le polyèdre KR , et est (à A ) la restriction A de dans P . Par suite, application simpliciale d’un sous-polyèdre pour prolonger f’ , il suffit de savoir prolonger l’application K R’ ~ P en une application de K~ dans P .(problème étudié dans l’exposé précédent 3). Si f’ est prolongeable, alors f sera aussi prolongeable, en vertu du lemme (dont la place eût été dans l’exposé) ~é une 1 Lemme Soit s X paracompact, A cation continue de dans application prolongeale à fermé contenu dans A et polyèdre P 9 qui, un dans A 9. est homotope elle-même prolongeable à X. est X , appli- X , Toute Il suffit de prouver que toute application de A dans polyèdre un à une P prolongeable à un voisinage de A (lorsque A est une partie fermée d’un espace paracompact X ) . Or c’est vrai si A est compact, car alors l’image de A est contenue dans un polyèdre fini, auquel on applique l’exposé 1 , p. 5 Si A n’est pas compacta il suffit de faire la démonstration quand X est dénombrable de compacts, , réunion tion de f à prolonge à est Xl ~ A n d’où fi une X~ se A u sur un c X2 restric- C ... C de voisinage compact Xl) A1 . La V1 de fi restriction = à A n A1 ~~ ~ ~ X2 se ’ prolonge à un voisinage compact V~ de a4. 9 On etco o (applications peut aussi prouver s si f et g dre P ) coïncident sur une partie fermée de X elles sont polyèhomotopes (dans dans un . X) à de1cr f’ applications et g’ 2.- Dimension d’un espace localement qui coïncident voisinage de sur A o compact. 0 qui suit, on considère seulement des espaces localement compacts X jouissant de la propriété suivante: X possède des recouvrements ouverts arbitrairement fins de dimensi on~ finie . Rappelons qu’un recouvrement (N.B.si dans tout ce est dit de dimension dire si chaque point f n , si de son "nerf" est de de dimension ~ on dit que dim X au s’il existe des recouvrements ouverts n , arbitrairement fins. 0 On dit que dim X = Si dim n n , c’est-à- plus à n+1 ensembles du recouespace X jouit de la même propriété). l’espace appartient vrement. Tout sous-espace fermé d’un tel Définition :i dimension 5 X ~ n et si si n A dim A ,~ n ~s c’est immédiat. o dim X : n est un et dim n-1 . sous-espace fermé de . X~ alors S, Théorème 10- Si dim X ~ n , toute application continue9 dans la sphère d’une partie fermée (C’est de X est prolongeable à conséquence immédiate du théorème Sn, d’un sous-polyèdre d’un polyèdre une dans tion, A du théorème 1.- Réciproque X . de de prolongement d’une applicadimension ~ seulement que tout sous-espace Supposons compact Sn, (X’) : toute application continue dans X jouisse de la propriété d’une partie fermée de X’ est prolongeable en une application continue de dans Sn. Alors dim X ,~ n . Démonstration de cette réciproque :i on observe d’abord 03C0n(X) entraîne 03C0n+1 (X ) [Voici pourquoi :t supposons que o A soient partie fermée une Sn Considérons Il existe sur homotopes, g(x) est Soit , A car f l’équateur comme g une de X vérifie X de application continue Sn+~ , de propriété que la B = et soit A dans f~~’ ( Sn ~ ) C A . qui coïncide applications dans dans f avec sont (considérées comme g(x) ne sont jamais diamétralement opposés 9 puisque X, f l’est aussi (Exp. 1, théorème 1).] et f(x) f et X ~ application continue une B ; sur de X’ g et prolongeable à alors Ut recouvrement de X ~ de dimension finie, arbitrairement fin et formé d’ouverts relativement compacts. Choisissons une application f : X ".~ K;t dans la classe définie par ,fl.. Pour tout entier k, soient X, et l’image réciproque du k-squelette P k de f k la restriction de f à Xk On va montrer que fn se prolonge en une application continue g n de X dans P , de manière que g (x) appartienne au plus petit simplexe fermé contenant x 9 alors l’image réciproque, par g , du recouvrement canonique de P sera un recouvrement ouvert arbitrairement fin de dimension ~ n . Pour prouver un o 0 l’existence de gn’ application gk grand (en faitô de Xk’ sur gk+1 compacts on définit, X dans pour et se k de la manière suivante: Pk au égal à g + en moins déduit de contenus dans par récurrence descendante la dimension de utilisant la sur g. = k ~. n ~ f, KR ) ; g k propriété 11 k une pour k assez coïncide avec pour les X . Corollaire.- Pour que dim X ~n , il faut et il suffit que dim Y ~ n pour ’~ tout sous-espace (Remarque ~t ment compact pourrait ceci compact X , Notion de espace Y ~ Yc X . servir de sans aucune hypothèse (~-application : telle que définition à la dimension d’un espace locale- c’est restrictive sur X ). application continue f de X dans l’image réciproque de chaque point de Y soit "petite d’ ordre ~ " ( ~~~, désigne un une recouvrement ouvert de X ). un Théorème 2.- Pour qu’un espace suffit que, pour tout recouvrement tion de dans X un polyèdre de soit de X dimension ~ n ouvert R de X , il existe dimension , il faut et il R-applica- une n . La condition est évidemment nécessaire. Pour montrer est qu’elle suffisante, compact (d’après le corollaire précédent). Alors l’image réciproque de tout ensemble "assez petit" du polyèdre P (qu’on peut supposer fini) est encore petite d’ordre Prenons une subdivision P’ de P ~ assez fine pour que le recouvrement de X défini par l’application de X dans P’ soit plus fin que cri. Comme ce recouvrement est de il suffit de faire la démonstration X quand est o dimension n , X de dimension ~~ bien des recouvrements ouverts arbitrairement fins possède n .0 Corollaire du théorème 2 : la dimension du égale à la des dimensions de somme (Elle peut être plus petite ces de 2 espaces est au plus espaces. s omme ) . que la On remarquera que la dimension d’un espace que la dimension de produit l’espace lui-même (courbe de quotient peut être plus grande Peano). 3.- Cohomologie de Cech. (Voir aussi Séminaire 1948/49, VI ; et les derniers exposés, consacrés à la théorie axiomatique de la cohomologie de Cech). / un Gt de (qui, recouvrement de type fini. Alors à un toutes les v~j 9 ensemble de topes (prop. 1)~ donc cohomologie :> H~ (Kn) type fini de X , plus fin qu’un applications simpliciales de associent un ensemble de f le recouvrement dans contenant) sont homo- elles définissent le même homomorphisme des groupes de ’(coefficients qu e lconqu e s, fixés une fois _~ H~ ( K , ) pour toutes) Transitivité (évidente) de ces homomorphismes. Il y a donc une limite induc tive (direct limit) des groupes avec des homomorphismes canoniques des H~ (Kgg) dans cette limite inductive. Cette limite inductive est le groupe de cohomologie do étant localement compact et paracompact. (N.B: cette définition ne concorde avec celle de Cech que si ’ ’X . est compact pour X non compacta c’est la bonne généralisation de la définition de 6ech). On peut montrer que les groupes de cohomologie ainsi obtenus sont ceux qui sont donnés par l’axiomatique des faisceaux. Proposition 2.- Si dim(X) ~ n , les groupes de cohomologie HP(X) sont nuls pour p > n , quel que soit le groupe de coefficients. C’est évident d’après la définition de ces groupes, et d’après la défini0 H (K!~~ ) 9 tion de la dimension. Théorie relative ment lit de X 9 s’identifie à H (K mod un x Soit soit RA A une partie fermée le recouvrement de sous-polyèdre de K~~ . c’est, par définition le Proposition 3.- . On a une On A X . Pour induit chaque alors recouvre- KRA peut considérer la limite inductive de~ groupe de suite exacte de cohomologie relative d’homomorphismes canoniques. H(XmodA) . 0 0 0 (pour En K~ ) -...~ ~..~, système de coefficients). ~~ -~..~ tout effet~ et de on a une telle suite exacte pour la 1~ sous-polyèdre son mod -..~ (cf. exposés cohomologie Rappelons sans ~(X A) groupe de mod mod alors démonstration le fait bien dépend ne cohomologie(de Cech) que de l’espace "de deuxième l’espace localement compact X - A connus X - espêce9’y ou (Voir exposé du polyèdre suite exacte une A) - .....~ 1948/49). II et IV de limite inductive d’une famille de suites exactes est Remarquei si Ai Or la (trivial) 0 0 pour p> par X compact no le A ~ et s’identifie au groupe "à supports compacts", de et théorie des 1948/49~ VI de ’ faisceaux) . application continue de X dans X’ , qui transforme une partie fermée A c- X dans une partie fermée A’ c X; . L’image réciproque de tout recouvrement ouvert de type fini de X’ est un recouvrement ouvert de type fini de X ~ on en déduite après passage à la limite inductive, un homomorphisme des groupes de cohomologie s Effet d’une application continue ~i mod Transitivité de A’) ~ tl (X soit mod f une A) . , ’ homomorphismes. ces . applications continues f et g de X dans Y, dont les restrictions à A fermé soient identiqueso De même qu’on l’a vu au début de l’exposé 3 , (il s’agissait alors de cohomologie singulière) 9 on en déduit un homomorphisme g) de H(Y) dans H(X mod A) (groupe de coefficients quelconque). Cet homomorphisme se définit par passage à la limite inductive. L’homomolphisme (f 9 g)* relatif aux groupes de cohomologie de ech jouit de propriétés analogues à celles indiquées dans 3 pour la cohomologie singulière. Soient maintenant deux ’ , Quelques définitions : soit ( cf . exposé 3~ c’est un Y ~t c’est un élément sur une A , un d’une Comme dans Hn(Y)) , H couple partie fermée image 3~ en n ~ Y )) ---~ déduit on en f application de d’un polyèdre asphérique dimensions n. (dans 3) défini la clas s e fondamentale de Y g H (Y)) (pour Y ’ la cohomologie de Cech s’iden- caractéristique déviation. la mod a l’homomorphisme coïncident tl (X On cohomologie singulière) . la classe - 2). élément de tifie à la tale par n° Y image de Hn ~ X 9 Hn (Y) ) X ~ c’est un dans de la classe fondamen- (f 9 g) d’applications A (paracompact) X de " défini de élément de la classe fondamentale par X parf . dans Y, qui ~(f 9 g) l’homomorphisme de (f 9 g)~ dans l’obstruction d’une application f de paracompact) s c’est un élément 03B2(f) - de de X image caractéristique l’homomorphisme canonique de la classe 4. - Théorèmes de Dans tout sant aux prolongement et de A (Y)) 9 A , H (Y)) de (X -~ partie fermée i mod de (élément f Y dans mod par Hn n (Y)) . A ~ 0 d’homotopie. paragraphe~ X désigne un espace localement compact satisfaiconditions du par. 2 ; A désigne une partie fermée deX. , et Y un ce polyèdre asphérique en dimensions (par t n une sphère n ). de dimension transposer à ce cas les théorèmes 1 et 2 de l’exposé précédent (3) ~ dans lesquels X était un polyèdre, et A un sous-polyèdre (il est vrai qu’alors Y n’était pas nécessairement un polyèdre). Il s’agit de Théorème 3.- . Alors, (correspond théorème au 1). On suppose dim -X ~’~ n+1 . prolongeable à X 9 il faut et il suffit que l’obstruction fief) f mod A , H (Y)) soit nulle. Ceci n’est vrai, en toute rigueur, que pour n ~ 2 ; si n 1 , on suppose en outre que l’espace Y est i-simple pour tout entier i. n+1 , pour qu’une application f de A soit Y dans = et alors la conclusion subsiste. La condition est évidemment nécessaire, et tout.revient (comme cela, on se ramène au cas méthode d’approximation expliquée à 3) à polyèdres dans montrer qu’elle est suffisante. Pour des (comme dans 3)~ grâce à la fin du para- graphe 1 du présent exposé. la Nous laissons au lecteur le détail de la démons’ tration. Théorème4.- (correspond Alors, pour que sur A , soient x(f , g) f H (X au théorème 2). On suppose deux applications f et g de hol, topes modulo A p il faut et X dans dim X ~. n .0 Y, qui coincident il suffit que la déviation plus, étant donnée une f de X dans Y 9 et un élément arbitraire mod A ~ y de Hn(Y» , il existe une application g de X dans Y 9 égale à f sur A ~ et telle que la déviation ~(f 9 g) soit précisément ~ . En particulier ( A étant supposé vide) : les classes d’applications de X dans Y sont en correspondance biunivoque avec les éléments du groupe de cohomologie (de Cech) Hn(X s H n (Y)) mod soit nulle. De Les conclusions du théorème 4 Pour soit 1 , elles i-simple pour n = ne valent, en réalité 9 valent pourvu que l’on suppose tout i ~ n (resp. i ~ n en que si outre que ) n ~ 2 . 0 Y l’espace 0 . . Nous laissons que l’on ramène au 4 ~ théorème analogue pour les au à la méthode grâce lecteur le détail de la démonstration du théorème d’approximation du polyèdres (théorème 2 de 3) , présent exposé (fin du paragraphe 1) o On peut sphère appliquer les théorèmes précédents notamment quand Y est une dimension n Mais~ pour n 1 , la nullité des groupes d’homotopour i ~ 2 permet de donner les extensions suivantes des de = o i . (S ~ pie théorèmes 1 et 2 de 1.’ exposé Théorème 3 bi s . -- ~ . S oit Si A 3 ~ . , partie fermée de X. Pour qu’une application f de prolonger à X 9 il faut et il suffit que l’obstruction une puisse se mod .~ ~ Z ~ A dans soit nulle. Théorème 4 partie fermée de X . Pour que deux applications X dans qui coïncident sur A , soient homotopes module A suffit que la déviation ~~’ (f p g) E mod A ’ Z) soit nulle. d’applications de X dans Si correspondent biunivoquement aux Soit A f une S, groupe de v . Cech) cohomologie (de Application de l’espace X , et de g il faut et , Les classes éléments du à coefficients entiers. théorème de prolongement : caractérisation cohomologique du de la dimension. dim(X) ~. n+1 , Lemme: Si fermée A application C’est de X p de X une ~+1 X mod A , et si alors toute application de dans Sn A Z) = Sn dans 0 pour toute se prolonge partie en une .. . conséquence immédiate du théorème 3 . D’après la réciproque du théorème 1 ~ que, dans les hypothèses lemme, la dimension de X est ~ n . Réciproquement, il est clair que si mod A , Z) 0 pour toute partie fermée A de dim(X) ~ n , alors = du X. D’où s Théorème 5.- Si plus grand des entiers satisfaisant à cohomologie, jouent on X n mod un o tels qu’il A , Z) ~ 0 . rôle privilégié voit que cela tient à Z ) est de dimension ce finie, existe (Les une partie fermée coefficients pour la que le groupe la dimension de d’homologie A entiers, caractérisation H n (Sn) X de X pour la de la est est le dimension ; isomorphe à 4-10 compact (cas auquel on peut se ramener, puisque la dimension d’un espace non compact est la borne supérieure des dimensions des compacts contenus),le groupe de cohomologie À9(X mod A , Z) qui intervient dans la caractérisation de la dimension n’est autre que le groupe de cohomoloRemarques si X gieà supporte compacts ~ la est du sous-espace X-A. ouvert Exemples :i l’espace Rn est de dimension (topologique) égale à cohomologie à supports ccirpacts d’une boule ouverte n’est pas nulle dimension Un n y car pour la n . polyèdre de dimension (simpliciale)n est de dimension (topologique) ’n... qu’une partie fermée de Rn soit de dimension n ~ il faut et il suffit qu’elle possède au moins un point intérieur. (c’est suffisant, d’après le théorème 5 ? c’est nécessaire, car si A n’a pas de point intérieur dans alors, dans toute triangulation de Rn chaque n-simplexe contient un point qui n’appartient pas à A , ce qui permet (par projection centrale dans chaque n-simplexe) de trouver une 6 -application de A dans un polyèdre de Pour dimension n-l) .