SEPTEMBRE 2012 À SUIVRE POUR DÉCRYPTER LA SOCIÉTÉ 3 Environnement : les Français interpellent les pouvoirs publics et les entreprises pour passer à la vitesse supérieure À l’occasion de la conférence environnementale qui s’est tenue les 14 et 15 septembre, Mediaprism et l’ORSE ont réalisé une grande enquête pour connaître les opinions et attentes des Français en matière d’environnement. Il ressort de cette enquête une grande attente des Français qui restent préoccupés par les questions environnementales. Mais nous mesurons également un décalage important entre ces attentes et préoccupations de nos concitoyens en matière d’environnement et l’information dont ils disposent d'une part et d'autre part le niveau de concertation et de dialogue perçu sur ces questions entre les partenaires (État, collectivités locales, entreprises, syndicats, ONG). Les Français souhaitent être mieux informés et attendent très massivement que les acteurs économiques privés et publics rendent mieux comptent de leurs impacts environnementaux. Il faut également noter que les enjeux environnementaux sont pour l'opinion publique sous-estimés et occupent une place insuffisante (au niveau mondial ou des entreprises par exemple, alors que cette place accordée est mieux évaluée à l'échelon des collectivités locales). Si c'est peut-être le manque d'informations qui engendre ce sentiment, c'est aussi un résultat qui traduit l'importance que les Français accordent à ces questions. Plus positivement, car c'est un enseignement important et encourageant sur la perception de ces sujets, la majorité des Français est convaincue que l'environnement est une source d'opportunités pour la croissance et l'emploi en France. Dans cette optique ils considèrent le développement de la recherche et de l'innovation comme essentiel pour faire évoluer les choses. LES FRANÇAIS, TOUJOURS PRÉOCCUPÉS PAR L’ENVIRONNEMENT, ESTIMENT QUE CES QUESTIONS SONT TROP ABSENTES DU DÉBAT PUBLIC ET ATTENDENT LE CAP FIXÉ PAR LE GOUVERNEMENT. Les Français restent dans leur grande majorité (81%) préoccupés par l’environnement. Un Français sur cinq se déclare même très préoccupé. Mais surtout, ce niveau reste à peu prés aussi élevé et stable depuis une dizaine d’années maintenant. Une période au cours de laquelle l’opinion publique a été largement sensibilisée sur les enjeux environnementaux, sans pour autant aujourd’hui se considérer si bien informée que cela : 58 % estiment qu’ils sont plutôt mal informés sur les enjeux environnementaux en général, et 82% mal informés sur la politique du Gouvernement en matière d’environnement. © Y. Labbe - Fotolia LES FOCUS DE MEDIAPRISM % 81 30 des Français sont préoccupés par les questions environnementales Des questions environnementales qui ne sont pas une priorité du nouveau Gouvernement pour 60 % des Français. Un Gouvernement auquel les Français, aujourd’hui, font peu ou pas confiance : 41 % de confiance pour développer les énergies renouvelables ; 37 % pour donner une nouvelle impulsion sur les questions environnementales ; 33 % pour engager la transition énergétique ; 32% pour influencer la politique européenne ; ou encore 25 % de confiance pour lutter contre le réchauffement climatique. % estiment que les questions environnementales occupent une place insuffisante dans le débat public Une opinion publique pas si bien informée Vous sentez-vous plutôt bien informé(e) ou plutôt mal informé(e) aujourd’hui : Sur les avantages et les inconvénients du nuclaire 53% Sur les bons choix à faire, les critères à prendre en compte en matière d’équipement ou de consommation par exemple 47% Sur les enjeux environnementaux en général 53% 42% Sur les avantages et les incovénients de l’exploitation du gaz de schiste 58% 27% Sur la politique du Gouvernement en matière d’environnement Plutôt bien informé(e) 47% 73% 18% 82% Plutôt mal informé(e) SOUS TOTAL Tout à fait Plutôt confiance Une confiance modérée accordée au Gouvernement Vous personnellement, faites-vous confiance au Gouvernement pour : Développer les énergies renouvelables 7% 34% 32% 21% 6% 41% Donner une nouvelle impulsion sur les questions environnementales 6% 31% 32% 24% 7% 37% Engager la transition énergétique 6% 27% 26% 7% 33% Faire de l’écologie un atout pour la croissance 6% 26% 33% 27% 8% 32% Influencer la politique européenne en matière d’environnement 6% 26% 34% 27% 7% 32% Lutter contre le changement climatique 4% 21% 30% 8% 25% Tout à fait 2 Plutôt Plutôt pas Pas du tout 34% 37% Vous ne savez pas Mediaprism, l’éclaireur des publics / LES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES : DES ENJEUX SOUS-ESTIMÉS ET UNE PLACE INSUFFISANTE. Après avoir été largement sensibilisés à ces enjeux (campagnes de l’Ademe, films, émissions, pédagogie politique, etc.), les Français expriment à travers l’étude une forme d’étonnement et d’interpellation : 64 % d’entre eux considèrent que les enjeux environnementaux sont aujourd’hui sous-estimés (19 % pensent à l’inverse qu’ils sont exagérés). 64 81% estiment qu’ils occupent une place insuffisante au niveau mondial, même « très insuffisante » pour 48 % des Français. Un avis moins critique au fur et à mesure que l’échelon politique se rapproche : 70 % trouvent que cette place est insuffisante au niveau européen, 68 % au niveau national, et 59 % au niveau régional et local. L’attente d’une place plus importante des questions environnementales au sein des entreprises est également très forte : 78 % des Français estiment que la place de l’environnement est insuffisante dans les entreprises. % des Français considèrent que les enjeux environnementaux sont aujourd’hui SOUS-ESTIMES Les questions environnementales occupent une place insuffisante Considérez-vous que la place accordée aux questions environnementales est suffisante ? 81 % 12 % 48 % 70 % 23 % 45 % 68 % 29 % 59 % 37 % 78 % 15 % 44 % 43 % 38 % 33 % 34 % 32 % 25 % 25 % 24 % 19 % 8% 7% ... au niveau ... 7% 4% Mondial Européen Tout à fait suffisante Plutôt suffisante 12 % 5% 4% 3% National Plutôt insuffisante LA POLLUTION ET LA PRÉSERVATION DES RESSOURCES : LES PRIORITÉS ENVIRONNEMENTALES DES FRANÇAIS En matière d’environnement, tout peut être considéré comme important, mais parmi une douzaine de thèmes testés, lutter contre la pollution est LA priorité des Français, la pollution de la terre et des nappes phréatiques d’abord (1re position, 69 %), celle des océans ensuite (2e position, 67 %), mais aussi la 21 % 5% 7% 4% 3% Régional, Des entreprises municipal et local Très insuffisante Vous ne savez pas pollution de l’air (7e position, 59 %). Autrement dit une préoccupation de proximité et visible (la pollution de l’air, moins visible, est d’ailleurs un peu plus loin dans le classement). Mais aussi, pour les deux premières réponses, des altérations de la nature pour lesquelles des auteurs peuvent être identifiés et condamnés (« développer les sanctions » est considéré comme un important levier d’action pour les Français). Arrivent ensuite la préservation des ressources naturelles (3e, 66 %) et le développement des énergies renouvelables (3e, 66 %), davantage que le développement du recyclage (8e, 56 %) ou la réduction de la consommation d’énergie (9e, 53 %). Mediaprism, l’éclaireur des publics / 3 Les grandes causes mondiales et largement médiatisées de la lutte contre le réchauffement climatique ou la préservation de la biodiversité n’arrivent que dans la fin du classement (respectivement 10e, 50 % et 11e, 44 %). Sans doute ces grands enjeux sont-ils moins « accessibles », plus difficiles à appréhender, quand ils n’ont pas prêtés à des avis contradictoires entre experts, ce qui peut aussi réduire un peu leur légitimité pour certains. Se prémunir contre les risques sanitaires et de santé, véritable enjeu environnemental également, notamment dans certains pays en développement, ne figure qu’en fin de classement (12e, 38 %). Si tous ces maux ont leur importance, les mots pour les exprimer aussi, et plus ils évoqueront des conséquences de proximité, tangibles et identifiables, plus ils seront perçus comme des priorités, des priorités sur lesquelles il est possible d’agir. Cela peut aussi concerner un enjeu comme la réduction des déchets (6e, 62 %), qui renvoie à l’idée de pollution potentielle, mais aussi de comportements civiques individuels. La lutte contre la déforestation (5e, 63 %) est quant à elle un enjeu face auquel on peut se sentir individuellement impuissant, mais c’est un enjeu qui symbolise la destruction de ressources naturelles, qui possède une forte dimension affective, très efficacement médiatisé depuis plusieurs années, et sur lequel on peut avoir le sentiment que l’action est possible (bois certifiés). Les priorité environnementales Parmi la liste suivante, quelles sont pour vous les priorités en matière d’environnement ? Lutter contre la pollution de la Terre et des nappes phréatiques 69% Lutter contre la pollution des océans 67% Développer les énergies renouvelables 66% Préserver les ressources naturelles 66% Lutter contre la déforestation 63% Réduire la production de déchets 62% Lutter contre la pollution de l’air 59% Développer le recyclage 56% Réduire la consommation d’énergie 53% 50% Lutter contre le réchauffement climatique Préserver la biodiversité 44% Se prémunir contre les risques liés à la santé 38% 35% Développer l’agriculture biologique Rien de tout cela FACE À UN SENTIMENT D’INERTIE AU NIVEAU MONDIAL ET À UN DIALOGUE ENVIRONNEMENTAL JUGÉ DE MAUVAISE QUALITÉ, LES ATTENTES SE TOURNENT VERS LES ACTEURS DE PROXIMITÉ 4 1% Un niveau de préoccupation élevé combiné à un sentiment de statu quo, au mieux, voire de régression : seulement 6 % des Français interrogés estiment que les choses évoluent plutôt dans le bon sens dans le monde en matière de questions environnementales. Un sentiment jamais majoritairement positif, mais qui là aussi progresse significativement au fur et à mesure que nous nous rapprochons des niveaux politiques de proximité : 23 % estiment que les choses évoluent dans le bon sens en Europe, 30 % en France, et 41 % autour d’eux, dans leur commune, ville ou région : les questions environnementales sont, aussi et surtout peut-être, une affaire de politique territoriale, de proximité alors que les enjeux environnementaux ont souvent Mediaprism, l’éclaireur des publics / 91 % des Français pensent que l’énergie va coûter de plus en plus cher été présentés à l’opinion publique sur une échelle géographiquement lointaine (dimension planétaire, grandes conférences mondiales, etc.), et de long terme (à l’instar du réchauffement climatique : un appel à l’urgence sur un impact de long terme et difficilement perceptible, voire débattu). Un niveau d’attente locale qui est aussi peut-être en réponse à un constat d’échec que peuvent faire les Français suite aux deux dernières grandes conférences mondiales (Copenhague et Rio), comme une compensation, un rééquilibrage : ici et maintenant, plutôt que là-bas et plus tard. Rien ne bouge, sauf chez moi Diriez-vous à propos des questions environnementales, que les choses évoluent dans le bon sens, dans le mauvais sens, ou n’évoluent pas... 44 % 43 % 45 % 37 % 41 % 37 % 30 % 23 % 23 % 19 % 17 % 12 % 12 % 6% 7% 4% Dans votre commune, ville, région Plutôt dans le bon sens En France En Europe Plutôt dans le mauvais sens UNE ATTENTE DE PROXIMITÉ : LES MAIRIES AVANT L’ÉTAT La dynamique perçue est meilleure autour de soi que dans le monde, tout comme la place accordée aux questions environnementales. Nous retrouvons donc logiquement un niveau de confiance plus grand pour les acteurs de proximité : les citoyens eux-mêmes, les ONG et les collectivités locales sont les 3 acteurs auxquels les Français font le plus confiance pour faire évoluer les choses en matière d’environnement, respectivement 56 %, 42 % et 31 %. Dans la sphère politique et publique, l’État et le Gouvernement (19 %) arrivent nettement N’évoluent pas Dans le monde Vous ne savez pas après les mairies. Les administrations publiques et les entreprises quant à elles (dont on attend pourtant beaucoup d’exemplarité) ne sont toutes deux citées qu’à hauteur de 9 %. Les entreprises sont donc faiblement citées (9 %) sur cette question de confiance, ce qui ne signifie pas que l’attente ne soit pas forte pour autant du rôle qu’elles doivent jouer : 78 % des Français estiment que la place de l’environnement est insuffisante dans les entreprises, et 91 % estiment qu’ils devraient être mieux informés de leurs impacts environnementaux. Mediaprism, l’éclaireur des publics / 5 Les acteurs du changement Parmi cette liste, à qui faites-vous le plus confiance pour faire évoluer les choses en matière d’environnement ? 24% Les organismes internationaux 13% l’Europe 19% l’Etat et le Gouvernement Les administrations publiques 9% 31% Les mairies, les collectivités locales 42% Le monde associatif / ONG 9% Les entreprises Les syndicats de professionnels 4% Les syndicats de salariés 4% 56% Les citoyens eux-mêmes 10% Aucun de cela UN DEVOIR D’EXEMPLARITÉ DE LA FRANCE ET DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE Même si les Français estiment à 71 % que « la France seule ne peut pas faire grand chose », ils sont aussi 67 % à considérer que notre pays a un devoir d’exemplarité et de leadership sur ces questions. Avec une administration publique en première ligne : 91% des Français en attendent de l’exemplarité sur les questions environnementales. % 91 74 des Français attendent de l’exemplarité de l’administration publique Une attente qui se transforme en exigence d’informations et de transparence : qu’il s’agisse des administrations de l’Etat, des collectivités locales ou des entreprises, les Français sont systématiquement plus de 90 % à considérer que le grand public devrait être davantage informé des impacts sociaux et environnementaux de ces acteurs publics et économiques. Après avoir longtemps été sensibilisés, estiment que l’environnement est une source d’opportunités pour l’économie française « éduqués », et incités à changer leurs comportements en prenant en compte les enjeux environnementaux (ce qu’ils nous déclarent avoir fait pour 86% d’entre eux), les Français expriment ici une forme d’exigence en boomerang : « et vous, dites-nous ce que vous faites ». SOUS TOTAL Tout à fait Plutôt confiance Pour une France exemplaire Êtes-vous d'accord avec chacune des affirmations suivantes ? Vous attendez de l'exemplarité des Ministères et administrations publiques Vous avez modifié vos comportements en prenant en compte les enjeux environnementaux 60% 36% Vous souhaitez que cette conférence environnementale soit reconduite chaque année L’environnement est une source d’opportunités pour l’économie française 41% 30% La France seule ne peut pas faire grand-chose, les décisions doivent être européennes Tout à fait d’accord 6 Plutôt d’accord % Plutôt pas d’accord 38% 31% 50% 38% 44% 33% 4% 2% 3% 91% 9% 4% 1% 86% 8% 5% 8% 79% 14% 5% 7% 74% 16% 11% 2% 71% Pas du tout d’accord Vous ne savez pas Mediaprism, l’éclaireur des publics / UN DIALOGUE ENVIRONNEMENTAL AU POINT MORT ET JUGÉ DE MAUVAISE QUALITÉ l’habitude de mesurer la perception des Français sur le « dialogue social », c’est une première de mesurer cette idée du dialogue environnemental, et il s’établit strictement au même niveau que la qualité du dialogue social mesuré par Mediaprism en juillet. En termes de dynamique, nous observons là aussi un fort sentiment de statu quo, avec 64 % des Français qui estiment que le dialogue sur ces questions environnementales n’évolue pas, 17 % qu’il évolue positivement, 11 % négativement (« même » le dialogue social était mieux perçu en termes d’évolution, avec respectivement 51 %, 25 % et 17 %). 75 % des Français estiment que le « dialogue environnemental » en France est de mauvaise qualité (dialogue entre décideurs politiques, acteurs économiques, syndicats, organisations non gouvernementales, scientifiques, associations de consommateurs, collectivités, etc.), voire « très mauvaise » pour 23 % des personnes interrogées. Si nous avons Bonne qualité Un dialogue social de mauvaise qualité Mauvaise qualité 16% Selon vous, le « dialogue environnemental » en France est-il : 1% 75% 15% 52% Très bon Très mauvais L’ÉNERGIE, DEVENUE ÉGALEMENT UN SUJET ÉCONOMIQUE ET SOCIAL, POUSSE LES FRANÇAIS À CONSIDÉRER LA RÉSOLUTION DE L’ÉQUATION ENVIRONNEMENTALE PAR L’ÉCONOMIE ET L’INNOVATION L’ENERGIE, UN ENJEU À LA FOIS ÉCOLOGIQUE ET DE POUVOIR D’ACHAT Tous les Français (91 %) savent désormais et sont convaincus que l’énergie va coûter de plus en plus cher. 8 Français sur 10 (81 %) déclarent avoir de plus en plus de difficulté à faire face à leur facture énergie (une situation qui provoque pour les plus défavorisés des situations de précarité énergétique). 23% 9% Assez bon Assez mauvais Vous ne savez pas Le dilemme est que les Français (92 %) cherchent à privilégier les produits et équipements économes en énergie, mais condamnent dans leur très grande majorité (85 %) le fait que ces produits économes en énergie coûtent trop cher à l’achat. Economiser l’énergie doit aussi être économiquement abordable. C’est pour cela que 70 % d’entre eux confirment (comme cela a déjà été observé sur certains marchés) qu’une fiscalité environnementale avantageuse peut leur faire changer d’avis. Face à ces enjeux de l’énergie, une très large majorité de Français (87%) considèrent que les énergies renouvelables ne sont pas assez développées en France, mais simultanément (peut-être en attendant les modalités de substitution) continuent, pour 52 % d’entre eux, à estimer que le nucléaire est une filière d’avenir. 40% des Français considèrent même que la France devrait pouvoir exploiter du gaz de schiste si les conditions d’exploitation sont jugées satisfaisantes, ce qui ne reflète donc des Français considèpas une hostilité de principe (rappelons surtout rent que les énergies que 73 % se considèrent comme mal informés renouvelables ne sont sur le gaz de schiste). % 87 pas assez développées en France Energie : moins de factures, plus de renouvelable Êtes-vous d'accord avec chacune des affirmations suivantes ? Vous cherchez de plus en plus à privilégier les produits et équipements économes en énergie 50% L’énergie va coûter de plus en plus cher dans les années qui viennent 63% Vous considérez que les énergies renouvelables ne sont pas assez développées en France 48% Les produits et équipements économes en énergie coûtent trop cher à l’achat 48% Vous avez de plus en plus de difficultés à faire face à votre facture énergie Vous considérez le nucléaire comme une filière d’avenir La France doit pouvoir exploiter du gaz de schiste si les conditions d’exploitation sont jugées satisfaisantes Tout à fait d’accord Plutôt d’accord 42% 16% Plutôt pas d’accord 92% 3% 2% 4% 91% 9% 4% 1% 87% 10% 1% 4% 85% 13% 3% 3% 81% 28% 50% 37% 43% 22% 6% 1% 1% 38% 30% 24% 19% 15% 19% 23% 10% 22% 52% 40% Pas du tout d’accord Vous ne savez pas Mediaprism, l’éclaireur des publics / 7 L’AVENIR : L’ÉCONOMIE VERTE ET L’INNOVATION changer ses habitudes, changer ses équipements), mais aussi très pragmatique, réaliste et enthousiasmante (inventer le monde de demain par une mutation plus qu’une transformation). Pour faire évoluer les choses, les Français proposent et attendent L’écologie n’est pas incompatible avec la croissance et le un assemblage intéressant comme moyens les plus efficaces : développement, c’est un grand enseignement confirmé par développer les avantages financiers et fiscaux (34% des réponses) ; l’enquête, socle sur lequel peut s’appuyer le discours et les maintenir l’information et la sensibilisation arguments écologiques en ces temps (31%) ; davantage de sanctions (37% de croissance obligatoire : 59 % des L’environnement peut être sans souhaiter davantage de normes et Français considèrent que le respect de profitable à la croissance de règles, 13 %) ; … mais en tout l’environnement peut encourager la Diriez-vous à propos d’environnement et de croissance : premier lieu : 47 % des Français croissance, développer l’emploi et considèrent que LE moyen le plus l’économie, moins de 10 % jugent que efficace et puissant pour faire évoluer c’est incompatible, les autres (33 %) les choses en matière d’environnement, estimant que ces deux sphères sont 33 % c’est de mettre au point de nouvelles indépendantes. Mais aussi et surtout : technologies davantage respectueuses 74% des Français estiment que 59 % de l’environnement : une réponse à la l’environnement est une source fois un peu « hypocrite » et facile (ne pas d’opportunité pour l’économie française. 8% Le respect de l’environnement peut encourager la croissance, développer l’emploi et l’économie. Le respect de l’environnement est plutôt un frein à la croissance, ce sont deux choses assez incompatibles. Respect de l’environnement et croissance sont assez indépendants L’innovation, la réponse aux enjeux environnementaux Selon vous, parmi les actions suivantes, quelles sont les deux les plus efficaces pour faire évoluer les comportements en matière environnementale ? Développer la recherche et l’innovation 37% Développer les sanctions en cas de comportements néfastes à l'environnement 37% 34% Développer les avantages financiers/fiscaux 31% Informer et sensibiliser Condamner publiquement certains agissements 47% 26% Contrôler davantage certains arguments (dans les publicités par exemple) 14% Durcir la réglementation ou les normes 13% MÉTHODOLOGIE Echantillon de 981 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, catégorie d’agglomération et région. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing), du 3 au 10 septembre 2012. QUI SOMMES-NOUS ? Mediaprism est « L’éclaireur des publics » : cela signifie que pour nous, la communication doit aider avant tout les annonceurs, entreprises ou institutions, à bâtir dans la durée la meilleure relation, utile, respectueuse, et mutuellement profitable, avec les bonnes personnes. Éclairer c’est connaître les publics. Éclairer c’est aussi leur apporter ce dont ils ont besoin. Mediaprism, filiale du Groupe Mediapost / Groupe La Poste, est le 1er groupe de communication intégré au service des entreprises, des institutions, des marques et des associations. La force de Mediaprism s’articule autour de deux savoir-faire : la maîtrise de la connaissance des publics et le conseil stratégique et créatif. Être « L’éclaireur des publics », c’est justement combiner ces deux dimensions de façon originale : la communication et la relation justes reposent sur une démarche rigoureuse de connaissance des publics. Cette offre globale de communication basée sur la connaissance des publics est nourrie par une base de plus de 36 millions d’individus dont 20 millions d’internautes. Elle est déclinable en marketing relationnel, opérationnel, interactif, publicité, relations médias, études, enquêtes d’opinion... dans des secteurs aussi différents que le caritatif, la consommation ou le corporate. Mediaprism (19 millions d’euros de CA en 2011) est présent en France, en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni. CONTACTS Alain Renaudin / [email protected] Laurence Billot-David / [email protected] Géraldine Delefosse / [email protected] 64, rue du Ranelagh / 75016 PARIS / 01 53 29 10 00 / www.mediaprism.com