Femmes françaises en 2012 : plus que jamais dans le réel.

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LES FOCUS DE MEDIAPRISM
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© Sychugina_Elena
MARS 2013
À SUIVRE POUR DÉCRYPTER LA SOCIÉTÉ
Femmes françaises en 2012 :
plus que jamais dans le réel.
Face à la crise de 2012, et face à l’avenir, les Françaises manifestent une franche inquiétude :
retraite, emploi, pouvoir d’achat… l’économie est au premier plan. Face à la crise, les femmes
ajustent leur budget à la baisse, dans la vie de tous les jours ou vis-à-vis des causes qu’elles
soutiennent. De façon générale, elles sont très attentives aux conditions économiques et privilégient
le concret. Ce point de vue réaliste détermine aussi leur rapport à l’environnement. Côté valeurs,
les Françaises sont très sensibles au collectif, à ce qui favorise le vivre ensemble (solidarité, justice).
Quant à la lutte contre les inégalités femmes-hommes, la dimension salariale est primordiale.
DES FEMMES FRANÇAISES
QUI SEMBLENT ENVISAGER
LES EFFETS DE LA CRISE AVEC
UN FRANC PESSIMISME
Quand on demande aux femmes françaises quelles attitudes
elles adoptent face à la crise qui frappe lourdement le pays en
2012, elles répondent avant tout « s’inquiéter de l’avenir » (49 %
des interrogées) et « se recentrer sur l’essentiel » (34 %). Face
à 2013, elles sont 37 % seulement à se déclarer « optimistes »,
contre 63 % « pessimistes ». Elles ne sont que 14 % à affirmer
qu’il est « très facile » de se projeter dans six mois et seulement
4 % dans un an. La question spécifique de l’emploi des jeunes
suscite un pessimisme très élevé auprès des Françaises :
75 % d’entre elles disent l’être. Ces valeurs atteignent
une vraie cote d’alerte en ce qui concerne le pouvoir d’achat :
75
%
89 % des femmes se
disent pessimistes à ce
propos. L’avenir des
retraites n’échappe pas
à ce vent d’inquiétude :
88 % des interrogées se
disent pessimistes. Un
sujet macroéconomique comme les perspectives de
« redressement de l’appareil productif national » n’échappe pas
à leur vigilance : 79 % des interrogées se disent pessimistes
à ce sujet.
des Françaises se
disent pessimistes
concernant l’emploi
des jeunes.
ÉCONOMIE, RESSOURCES DU
FOYER, EMPLOI : DES SUJETS CLÉS
DE L’AVENIR AUX YEUX DES FRANÇAISES
Très enclines à se projeter dans les générations futures, les
femmes françaises placent l’emploi, la santé et l’éducation en
tête des sujets importants de l’avenir, pour respectivement
79 %, 53 % et 52 % des interrogées. L’économie, globale ou
domestique, préoccupe les femmes de façon tout à fait
évidente : parmi les thématiques abordées lors de la Conférence
Sociale qui s’est tenue en juillet 2012, l’avenir des retraites et le
financement de la protection sociale sont cités en premier (65 %
des interrogées), l’emploi, en particulier celui des jeunes, en
deuxième (60 % des interrogées) et enfin la rémunération et le
pouvoir d’achat en troisième (59 %).
L’emploi et les retraites sont
les thèmes jugés prioritaires
de cette Conférence Sociale
QUESTION
:
Parmi les thématiques abordées lors de
la Conférence Sociale, depuis 2012, quelles sont
pour vous les 3 thématiques prioritaires ?
L’avenir des retraites et le
financement de la protection
sociale
65 %
L’emploi, en particulier
l’emploi des jeunes
60 %
La rémunération et
le pouvoir d’achat
59 %
Le redressement de l’appareil
productif national
51 %
24 %
La formation professionnelle
L’égalité professionnelle entre
les hommes et les femmes et
la qualité de vie au travail
22 %
L’État, les puissances
publiques, les collectivités et le
service public
19 %
FACE À LA SITUATION DU PAYS,
LE PRINCIPE DE RÉALITÉ S’IMPOSE
TRÈS NETTEMENT AUX YEUX
DES FEMMES
La dimension matérielle de l’existence est appréhendée avec
acuité par des femmes qui portent une attention très grande
aux conditions de vie. Significativement, quand on demande
aux femmes quel problème elles aimeraient pouvoir résoudre,
le chômage fait quasiment jeu égal avec le cancer (17 %
contre 19 %). Surtout, quand on leur demande dans quelle
mesure la crise influence leur situation financière, elles ne sont
que 29 % à déclarer « faire plus attention tout en ne se privant
pas vraiment », alors que 35 % d’entre elles « ont supprimé
certaines dépenses et disent se priver plus qu’avant » et que
31 % affirment carrément avoir « de plus en plus de difficultés à
joindre les deux bouts ».
Face aux difficultés, le
réalisme l’emporte et le
souci gestionnaire est
une tendance de fond.
Les femmes (de manière
plus significative que
les hommes) semblent
attachées aux grands
équilibres financiers du
foyer.
Face à la crise,
35
%
des femmes déclarent
avoir supprimé
certaines dépenses et
se priver plus qu’avant.
Dans notre contexte de crise
économique, les femmes se serrent
plus la ceinture que les hommes
QUESTION
:
Comment la crise influence-t-elle votre propre situation
financière ?
Hommes
Femmes
Base : 909 femmes ayant répondu à l’enquête « Conférence Sociale », menée en juin 2012.
Vous avez de plus en plus de
difficultés à joindre les deux
bouts en fin de mois
DES FEMMES SÉDUITES
PAR L’ESPRIT D’ENTREPRISE
L’autonomie individuelle et les conditions économiques qui la
rendent possible revêtent aux yeux des Françaises une
importance particulière :
quand on leur cite ces
milliers de Français qui
se lancent chaque année
dans la création d’entreprise, elles expriment
avant tout leur admiration
(45 % d’entre elles), de
des femmes disent leur
l’espoir (29 %) et de
admiration face à la
l’envie (22 %).
45
%
16 %
31 %
Vous avez supprimé certaines
dépenses et vous vous privez
plus qu’avant
36 %
35 %
Vous faites plus attention à
certaines dépenses mais vous ne
vous privez pas vraiment
Votre situation reste confortable,
vous n’avez pas besoin
de vous priver
40 %
29 %
9%
5%
Base : 611 femmes ayant répondu à l’observatoire France Générosités vague 1,
mené en septembre-octobre 2012.
création d’entreprise.
Mediaprism, l’éclaireur des publics /
Pour les femmes, justice, solidarité
et liberté sont les préoccupations
les plus importantes dans la société
d’aujourd’hui
QUESTION
:
Selon vous, dans une société, qu’est-ce qui est
le plus important ? 3 réponses souhaitées
60 %
La justice
La solidarité
59 %
La liberté
58 %
35 %
La garantie de paix
Les femmes savent s’engager, et le prouvent : 61 % d’entre
elles donnent aux associations et aux fondations caritatives.
Mais l’adhésion n’empêche pas une réelle lucidité : 50 % des
répondants considèrent que d’une manière générale les
Français ne sont pas généreux. L’impact de la crise se fait très
nettement sentir en ce qui concerne l’évolution du budget
alloué aux dons : 36 % des femmes déclarent qu’il va
diminuer, mais qu’elles resteront donatrices, et 25 % affirment
qu’il sera coupé et qu’elles ne seront plus donatrices.
L’explication donnée à cette réduction est simple : 60 % des
répondantes affirment que « leur situation financière ne leur
permet plus de faire des dons d’argent aussi conséquents ».
Le sens de la responsabilité matérielle prévaut également
s’agissant de la minorité qui pense augmenter son budget
alloué aux dons : 69 % estiment que « les gens qui s’en
sortent doivent aider les plus démunis ».
27 %
L’ordre
22 %
La prospérité
21 %
Le développement durable
17 %
La diversité
Autre
L’ATTITUDE FACE AU DON :
SOLIDAIRES, MAIS RÉALISTES
2%
Base : 755 femmes ayant répondu à l’enquête « Connaissance & perception de la philanthropie
et des philanthropes en France » pour la Fondation de France, menée en août-septembre 2012.
LES VALEURS FONDAMENTALES
AUX YEUX DES FEMMES
Les femmes manifestent un sens du collectif tout à fait
remarquable : quand on interroge les Françaises au sujet des
valeurs qui leur tiennent le plus à cœur, la justice est citée par
60 % d’entre elles, devant la solidarité (59 %) et la liberté
(58 %). La solidarité n’est pas qu’un mot : quand on leur
demande ce qu’elles feraient au cas où elles possèderaient
une grande fortune, 91 % d’entre elles affirment qu’elles en
donneraient une partie importante pour aider les autres. Le
sens de la solidarité et du collectif se retrouve aussi très
nettement dans le choix des causes à aider en priorité : 61 %
des femmes citent « l’aide aux personnes les plus démunies »,
57 % « la santé et la recherche médicale » et en troisième
position « l’aide aux personnes âgées » (30 %). Elles
plébiscitent également les instances compétentes pour
assumer ces missions à l’égard du collectif : 79 % des
Françaises ont ainsi une bonne opinion des associations et
fondations caritatives.
Notons que les qualités humaines citées comme les plus
importantes par les femmes face à la crise sont l’honnêteté
(pour 62 % des femmes), la sincérité (42 %) et la tolérance
(38 %). C’est l’intelligence relationnelle et les qualités qui
améliorent le vivre ensemble qui ont la faveur des Françaises,
de façon tout à fait nette.
LES FEMMES ENVISAGENT
LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
SELON UNE APPROCHE
AVANT TOUT CONCRÈTE
Les questions environnementales préoccupent massivement
les femmes françaises : elles sont 82 % des interrogées à se
dire très ou plutôt préoccupées par les questions
environnementales. 67 % d’entre elles considèrent que « les
enjeux environnementaux sont sous-estimés, pas assez pris
en compte ». Toujours attentives à des principes de bonne
gestion, elles appliquent ce souci aux ressources naturelles
qu’elles sont 70 % à déclarer vouloir préserver.
Significativement, la dimension économique est aussi
invoquée quand il s’agit de faire évoluer les comportements
en matière environnementale : 35 % des interrogées déclarent
qu’il faut « développer les avantages financiers et fiscaux pour
encourager certains achats et en décourager d’autres ».
L’environnement est ressenti très majoritairement par les
femmes comme une source d’opportunités pour l’économie
française : 78 % des Françaises se disent d’accord avec cette
affirmation. Parallèlement, les femmes sont minoritaires à
estimer que le nucléaire constitue une filière d’avenir : seules
42 % des interrogées
l’affirment. Enfin, les
femmes manifestent leur
attachement au principe
de responsabilité : bien
loin devant l’État ou les
organismes internationaux,
elles sont majoritaires
(54 %) à faire confiance
des femmes affirment
avant tout aux citoyens
qu’il faut développer
pour faire évoluer les
les avantages financiers
c h o s e s e n m a t i è re
et fiscaux en faveur
d’environnement.
35
%
de l’environnement
Mediaprism, l’éclaireur des publics /
DANS LA PERCEPTION
DES INÉGALITÉS FEMMES-HOMMES,
L’ACCENT EST SOUVENT PORTÉ
SUR LA DIMENSION ÉCONOMIQUE
Pour les femmes, plus d’égalité
procurerait un meilleur niveau de
cohésion sociale dans l’entreprise
QUESTION
La lutte contre les inégalités femmes-hommes fait aussi l’objet
d’un point de vue féminin spécifique. Les modalités
économiques de l’autonomie sont très valorisées par les
femmes. Ainsi, elles sont 42 % à citer le moment de l’histoire où
la femme a pu exercer un métier et ouvrir un compte bancaire
sans l’autorisation de son mari comme une avancée
importante. Attention au concret encore, dans le fait qu’elles
sont 55 % à juger que les habitudes du monde du travail sont
plutôt défavorables à l’égalité femmes-hommes. De même,
55 % des femmes affirment qu’il est important de lutter contre
l’ancrage de certains métiers dans un genre particulier. Toujours
de façon très significative, l’égalité salariale est présentée
comme le domaine prioritaire dans lequel les avancées doivent
être accomplies (56 % des femmes la citent).
Enfin, de façon tout à fait remarquable, et en pleine cohérence
avec le sens aigu du collectif que les femmes manifestent,
52 % des interrogées évoquent « un meilleur niveau de
cohésion sociale (un bon fonctionnement de la société où
s’expriment la solidarité entre individus et la conscience
collective) » comme le « bénéfice majeur de l’égalité femmeshommes au sein de l’entreprise ».
:
Selon vous, quel serait le principal bénéfice à plus
d’égalité femmes-hommes au sein de votre structure ?
Un bénéfice d’image
Une plus grande éthique
Des équipes plus performantes
Un meilleur niveau de
cohésion sociale
8%
12 %
52 %
28 %
Base : 141 femmes salariées du secteur privé ayant répondu à une enquête réalisée en février 2013,
destinée à la journée du 8 mars 2013.
MÉTHODOLOGIE
Les résultats présentés dans ce document sont extraits de 9 études online réalisées par Mediaprism au cours de l’année 2012. Les répondants
sont issus d’échantillons nationaux représentatifs de la population française selon la méthode des quotas.
QUI SOMMES-NOUS ?
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