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Haltérophilie et croissance.
Aucun sport n'a d'influence négative sur la croissance d'un enfant ou d’un adolescent.
Au contraire, l’haltérophilie pourrait favoriser la croissance.
En effet, il a été rapporté que les adolescents haltérophiles élites qui s’entraînent régulièrement avec des charges au
cours d’exercices sollicitant plusieurs articulations (Arraché et épaulé-jeté) montrent un niveau de densité minérale
osseuse supérieur et un contenu minéral osseux bien au-dessus des valeurs des populations contrôlées du même âge.
Il apparait que les forces musculaires qui agissent sur les os pour réaliser le mouvement voulu avec des charges
additionnelles adaptées à chacun et à chaque âge, peuvent être un stimulus potentiel de la formation des os,
l’ostéogénèse.
Y a-t-il plus de blessures parmi les haltérophiles que parmi les autres sports ?
L’autre crainte des parents concernant la pratique de leurs enfants résulte de l’idée que ce sport serait responsable de
nombreuses blessures.
Les études scientifiques indiquent en fait que le taux de blessures en haltérophilie est moindre comparé à ceux
rencontrés dans d’autres sports tel que le football, le basket-ball, la gymnastique ou le rugby.
Il est nécessaire que la pratique soit encadrée (structure fédérale et moniteur). En fait, il semblerait que contrairement
aux idées reçues, l’haltérophilie pourrait même permettre de diminuer certaines blessures liées aux différentes pratiques
sportives.
Pourquoi l’haltérophilie ?
Pratiquer l’haltérophilie, c’est apprendre à porter dans le respect des règles anatomiques et
ergonomiques. Un apprentissage bien mené constitue un acte de prévention contre les lombalgies
chroniques (« fléau social ») avec une bonne gestuelle technique et le renforcement des muscles
du dos. Mais l’haltérophilie et la pratique gestuelle à charges légères contribuent plus globalement
au développement de la motricité générale de l'enfant.
Au moment de la puberté, une pratique de musculation généralisée et de gestes d'haltérophilie accentue favorablement
le développement musculaire et articulaire mais aussi les adaptations neurales et d’apprentissage généralement
acceptés comme étant une contribution majeure aux gains de force pendant la préadolescence.
Les bienfaits de l’haltérophilie pour les jeunes.
Vous comprenez qu’au contraire des aprioris, l’haltérophilie participe
au développement neuromusculaire de l’enfant.
Il ne s’agit pourtant pas des seuls avantages de cette discipline.
Chez les jeunes, la période pubertaire est à prendre en considération, de 12 à 22 ans l’entrainement en haltérophilie peut
produire des modifications positives tel qu’au niveau de la fréquence cardiaque de repos, la pression sanguine et
améliore les paramètres moteurs (par exemple, sauts et sprint) aussi bien que les performances en haltérophilie.
La période la plus efficace pour le développement des qualités de force et de vitesse (au cours de la vie) commence à
partir de la mi-puberté, la situation hormonale est à son maximum. Ne pas réaliser une pratique de renforcement
musculaire « dynamique » au moment propice de la fin de puberté, c'est limiter le développement de son potentiel neuro-
musculaire et son capital puissance, si important pour la réalisation de nombreuses performances sportives.
En ce sens, l’haltérophilie, discipline sportive olympique souvent critiquée,
est en fait à la base de la préparation physique nécessaire pour tous les sports.
Source : http://www.halterophilie-musculation.com/article-halterophilie-chez-les-jeunes--37859090.html