Note d`information : Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les

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Note d’information : Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les peuples autochtones II
La Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les peuples autochtones II
Afin d’aider les Premières Nations, les Inuits et les Métis (PNIM) à surmonter les taux plus élevés d’incidence
du cancer et les taux de mortalité qui en découlent, le cancer diagnostiqué à un stade ultérieur et les
complexités d’un système fragmenté relevant de la compétence de nombreuses administrations, le Service de
lutte contre le cancer chez les Autochtones a créé une Stratégie de trois ans pour la lutte contre le cancer chez
les peuples autochtones II (SCA II) en 2012.
La SCAII renouvelle l’engagement pris par Action Cancer Ontario (ACO) de réduire le nombre de cas de
cancer chez les Premières Nations, les Inuits et les Métis (PNIM) et de veiller à ce que les personnes qui ont
un cancer vivent plus longtemps et aient une meilleure qualité de vie. Ce renouvellement repose sur
l’engagement direct des chefs de file des Premières nations, des Inuits et des Métis (PNIM) et de leurs
réseaux de santé et reconnaît leur diversité, soit que ces groupes constituent trois nations distinctes. Action
Cancer Ontario a créé la Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les peuples autochtones II en
collaboration avec des groupes des PNIM et d’autres organismes autochtones qui entreprendront ensemble un
voyage important dans la voie de la santé et de la guérison chez les Autochtones.
La SCAII présente les six priorités stratégiques suivantes :
 Établir des liens productifs : officialiser et enchâsser les structures de communication et de participation
des PNIM nécessaires pour connaître le succès;
 Recherche et surveillance : créer les bases de données et les garnir pour fournir de l’information exacte
aux fins de la planification, de la surveillance et de la recherche;
 Prévention axée sur l’abandon du tabac : créer et appliquer un programme provincial d’abandon du
tabac en collaboration avec des groupes des PNIM;
 Campagne éclair de dépistage : établir des objectifs de participation au dépistage pour les peuples
PNIM;
 Soins de soutien : aider les membres des peuples PNIM qui ont le cancer à s’y retrouver dans le
réseau de traitement du cancer pour améliorer leur parcours du cancer et leurs résultats en matière de
santé;
 Éducation : améliorer considérablement la connaissance du cancer chez les peuples PNIM et leur
sensibilisation en la matière par une orientation prévention et dépistage.
Mise en œuvre de la SCAII
Les Centres régionaux de cancérologie de l’Ontario sont les partenaires les plus importants de la mise en
œuvre de cette stratégie. Les centres régionaux de cancérologie de la province mettront à contribution leurs
clients autochtones par l’intermédiaire des réseaux de traitement du cancer chez les Autochtones afin de
donner activement suite aux objectifs et de prendre les mesures décrites dans la stratégie. Les centres
régionaux de cancérologie d’ACO de toute la province jouent un rôle essentiel en appuyant les réseaux
régionaux constitués de groupes de patients des centres régionaux de cancérologie, de professionnels de la
santé et d’établissements qui offrent des services de prévention, de dépistage, de diagnostic et de traitement
du cancer. Par l’intermédiaire des partenaires du Programme régional de cancérologie, les peuples PNIM de
l’Ontario recevront des services de cancérologie qui non seulement tiennent compte de leurs besoins distincts,
mais établissent aussi des normes de soin dans les collectivités rurales et éloignées.
Pourquoi avons-nous besoin d’une Stratégie pour la lutte contre le cancer chez les peuples
autochtones?
Les taux de survie des principaux cancers dans les collectivités PNIM sont beaucoup plus faibles que dans la
population générale. Compte tenu des habitudes de vie actuelles des Autochtones, la prévalence du cancer
devrait être plus importante chez les Autochtones que chez les autres groupes de l’Ontario. Plus de 30 % des
décès attribués au cancer sont évitables si l’on modifie des facteurs liés aux habitudes de vie, comme le
tabagisme, l’obésité, l’inactivité physique, la consommation insuffisante de fruits et légumes et la
consommation d’alcool. Il est possible d’améliorer ces facteurs liés aux habitudes de vie.
Premières Nations : profil du cancer
Avant 1991, les Premières Nations de l’Ontario présentaient des taux de cancer et de décès attribuables au
cancer moins élevés que la population générale de l’Ontario. L’avantage des Premières Nations s’effrite
toutefois depuis 1991. Entre 1968 et 1991, les membres inscrits des Premières Nations étaient moins
susceptibles que les non-Autochtones de recevoir un diagnostic portant sur la plupart des types de cancer, y
compris les plus courants (sein, prostate, poumon [chez les hommes] et colorectal). Les membres inscrits des
Premières Nations étaient toutefois plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du col et de la
vésicule biliaire que les non-Autochtones de l’Ontario.
Depuis 1991, les taux d’incidence du cancer colorectal, du poumon, du sein et de la prostate sont à la hausse
chez les Premières Nations inscrites. Comme dans le cas de la population générale, l’incidence du cancer du
col a diminué. Chez les Premières Nations de l’Ontario, les taux de survie du cancer du sein, colorectal, de la
prostate et du poumon sont moins élevés que dans la population générale en Ontario.
Inuits : profil du cancer
Les Inuits ont toujours affiché des taux plus élevés de cancer du nasopharynx, des glandes salivaires et de
l’œsophage, mais ces taux sont à la baisse. Les taux de cancer du poumon, du sein, colorectal et du col ont
toutefois explosé dans toutes les régions circumpolaires. Les taux de cancer du poumon chez les hommes et
les femmes inuits du Canada sont les plus élevés au monde et à la hausse chez les hommes et les femmes
inuits, où ils dépassent d’un facteur de 3,2 et de 5,3 respectivement les moyennes canadiennes.
Métis : profil du cancer
Les cancers de la prostate, du poumon, du sein et colorectal sont les plus répandus chez les Métis, comme
dans le reste de la population de l’Ontario. Les Métis de l’Ontario affichent une incidence de cancer inférieure
de 20 % à celle de la population générale, sauf dans le cas du cancer du poumon chez les femmes, dont le
taux peut dépasser la moyenne de jusqu’à 40 %.
Le Service de lutte contre le cancer chez les Autochtones à Action Cancer Ontario (ACO)
Le Service de lutte contre le cancer chez les Autochtones (SLCA) assure un lien critique entre ACO et les
membres des Premières nations, les Inuits et les Métis (PNIM) de l’Ontario, qui ont des défis sans pareils à
relever sur le plan de la santé et obtiennent des résultats beaucoup moins bons que la population générale de
l’Ontario à cet égard.
Pour en savoir davantage et télécharger la SCAII, visiter : http://www.cancercare.on.ca/acs
Pour obtenir des références sur les statistiques contenues dans cette note d’information, veuillez consulter le
rapport complet ou appeler Action Cancer Ontario.
-30Pour obtenir plus de renseignements, prière de communiquer avec :
Marko Perovic, conseiller principal en Affaires publiques
Action Cancer Ontario
Tél. : 1-855-460-2646
Courriel : [email protected]
English version available
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