devrait être plus importante chez les Autochtones que chez les autres groupes de l’Ontario. Plus de 30 % des
décès attribués au cancer sont évitables si l’on modifie des facteurs liés aux habitudes de vie, comme le
tabagisme, l’obésité, l’inactivité physique, la consommation insuffisante de fruits et légumes et la
consommation d’alcool. Il est possible d’améliorer ces facteurs liés aux habitudes de vie.
Premières Nations : profil du cancer
Avant 1991, les Premières Nations de l’Ontario présentaient des taux de cancer et de décès attribuables au
cancer moins élevés que la population générale de l’Ontario. L’avantage des Premières Nations s’effrite
toutefois depuis 1991. Entre 1968 et 1991, les membres inscrits des Premières Nations étaient moins
susceptibles que les non-Autochtones de recevoir un diagnostic portant sur la plupart des types de cancer, y
compris les plus courants (sein, prostate, poumon [chez les hommes] et colorectal). Les membres inscrits des
Premières Nations étaient toutefois plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du col et de la
vésicule biliaire que les non-Autochtones de l’Ontario.
Depuis 1991, les taux d’incidence du cancer colorectal, du poumon, du sein et de la prostate sont à la hausse
chez les Premières Nations inscrites. Comme dans le cas de la population générale, l’incidence du cancer du
col a diminué. Chez les Premières Nations de l’Ontario, les taux de survie du cancer du sein, colorectal, de la
prostate et du poumon sont moins élevés que dans la population générale en Ontario.
Inuits : profil du cancer
Les Inuits ont toujours affiché des taux plus élevés de cancer du nasopharynx, des glandes salivaires et de
l’œsophage, mais ces taux sont à la baisse. Les taux de cancer du poumon, du sein, colorectal et du col ont
toutefois explosé dans toutes les régions circumpolaires. Les taux de cancer du poumon chez les hommes et
les femmes inuits du Canada sont les plus élevés au monde et à la hausse chez les hommes et les femmes
inuits, où ils dépassent d’un facteur de 3,2 et de 5,3 respectivement les moyennes canadiennes.
Métis : profil du cancer
Les cancers de la prostate, du poumon, du sein et colorectal sont les plus répandus chez les Métis, comme
dans le reste de la population de l’Ontario. Les Métis de l’Ontario affichent une incidence de cancer inférieure
de 20 % à celle de la population générale, sauf dans le cas du cancer du poumon chez les femmes, dont le
taux peut dépasser la moyenne de jusqu’à 40 %.
Le Service de lutte contre le cancer chez les Autochtones à Action Cancer Ontario (ACO)
Le Service de lutte contre le cancer chez les Autochtones (SLCA) assure un lien critique entre ACO et les
membres des Premières nations, les Inuits et les Métis (PNIM) de l’Ontario, qui ont des défis sans pareils à
relever sur le plan de la santé et obtiennent des résultats beaucoup moins bons que la population générale de
l’Ontario à cet égard.
Pour en savoir davantage et télécharger la SCAII, visiter : http://www.cancercare.on.ca/acs
Pour obtenir des références sur les statistiques contenues dans cette note d’information, veuillez consulter le
rapport complet ou appeler Action Cancer Ontario.
-30-
Pour obtenir plus de renseignements, prière de communiquer avec :
Marko Perovic, conseiller principal en Affaires publiques
Action Cancer Ontario
Tél. : 1-855-460-2646
English version available 06/12