ETIREMENT DES MUSCLES DU DOS
Fesses en appui sur les talons, le front et les avant-bras au
sol, relâcher toute la tension musculaire.
Sans décoller les fesses des talons, ni le front du sol, étirer
progressivement le bras droit en conservant la main au sol.
Exécuter le même mouvement avec le bras gauche.
ETIREMENT DES MUSCLES DE LA REGION CERVICALE
1. Tête droite, en position « naturelle ».
Sans modifier la position des épaules, laisser
peser la tête vers l’avant ; amplifier
progressivement le mouvement. Revenir tête
droite.
2. Tête droite, en position « naturelle ».
Sans modifier la position des épaules, laisser
peser la tête vers l’arrière ; amplifier
progressivement le mouvement. Ne pas
chercher à obtenir une extension maximale
vers l’arrière. Revenir tête droite.
Chaque groupe musculaire doit être étiré l’un après l’autre. Le nombre de répétitions
dépend du temps disponible, de l’objectif de la séance, du nombre d’exercices
pratiqués. Il est bon de répéter au moins deux ou trois fois les exercices. Le travail en
symétrie est un gage d’équilibre.
L’étirement des muscles peut également s’effectuer avant une compétition (ou même
un entraînement). Les exercices pratiqués dans la demi-heure qui précède l’épreuve
ont une double action préventive : ils favorisent la réduction des tensions
émotionnelles souvent génératrices d’accidents, et ils constituent un échauffement
de qualité.
Au moment de l’effort, la contraction dynamique d’un muscle entraîne
systématiquement l’extension de son antagoniste ; si cet antagoniste, du fait d’un
potentiel d’extensibilité insuffisant, ne se laisse pas étirer dans le même temps et
dans une mesure suffisante, il y a un risque de lésion. Des muscles rétractés
ralentissent le déroulement d’une action et limitent l’amplitude des mouvements.
Par contre, avec les étirements, les groupes musculaires sont amenés à un degré de
préparation tel qu’ils puissent répondre efficacement et sans risque de blessure à
toutes les sollicitations de l’exercice sportif. En assurant au sportif une plus grande
disponibilité musculaire, le stretching, le rend plus performant, plus apte à répondre
de façon immédiate et maximale à toutes les sollicitations.
D’autre part, en améliorant les sensations proprioceptives (sensations de détente
musculaire ou au contraire de tension musculaire) ainsi que kinesthésiques