TITRATION : Comment déterminer la bonne dose de morphine ?
• Donner de préférence de la morphine à libération normale toutes les 4 h.
• Donner la même dose pour les accès douloureux paroxystiques.
• Entre-dose de « secours » administrée aussi souvent que le patient en a besoin, jusque 1
fois par heure, après évaluation.
• Dose de fond ajustée en incorporant le total des entre doses de morphine.
• Technique d’équilibration sûre et efficace
• Pic plasmatique dans la première heure
• 1/2 vie d’élimination de 2 à 4 h
• État d’équilibre après 4 à 5 ½ vies soit 24 h
• Doses de secours (= doses de 4 h) peuvent être données toutes les heures :
– Douleurs incidentes = prévisibles
– Douleurs intercurrentes = non prévisibles
• Même principe pour la voie parentérale mais espace de 15 à 30 minutes.
Nouvelles réglementations du
European Association Palliative Care :
• En cas d’accès douloureux transitoire, la posologie donnée correspondra de 1/10ème à
1/6ème de la dose totale sur 24 heures
• Réajuster le traitement après 24 h, en fonction des doses administrées, seulement si
plus de 3 pics douloureux par 24 h
Remarques :
• Les patients qui prennent de la morphine à libération normale toutes les 4 heures peuvent
prendre une double dose au coucher.
• Moyen simple et efficace qui évite au patient d’être réveillé par la douleur
MORPHINE à LIBERATION NORMALE
• ACTISKENAN° gélule à 5,10, 20 et 30 mg
• SEVREDOL° comprimé à 10 et 20 mg
• ORAMORPH° glossettes à 10, 30 et 100 mg et flacon doseur 1 goutte = 1,25 mg
MORPHINE à LIBERATION MODIFIEE
• Plusieurs formes : cp, gel à libération modifiée sur 12 heures
• SKENAN° LP gélule à 10, 30, 60, 100 et 200 mg
• MOSCONTIN° LP comprimés à 10, 30, 60, 100 et 200 mg
• KAPANOL° LP comprimé à 20, 50 et 100 mg
• Pas de différence substantielle dans la durée d’action, l'efficacité ou la puissance
• Problème de profil de relargage et de biodisponibilité orale.
• Possibilité d’une dose unique (le soir) de sulfate de morphine à libération modifiée