allemand). Nos vous tiendrons informés des résultats d’analyse actuels des
échantillons (voir aussi www.vwa.nl). Le secteur est convaincu que sa méthode
de travail offre suffisamment de garantie sur la sécurité de leurs produits aux
acheteurs nationaux et internationaux. Le suivi sectoriel est un contrôle
supplémentaire.
Pour les producteurs et les négociants néerlandais en légumes et fruits, l’hygiène est une
priorité absolue. Les mesures préventives, afin entre autres d’éviter les contaminations
par des bactéries, font partie intégrante de la gestion. Cette méthode est garantie par la
certification des exploitations et entreprises. Les exploitations horticoles et les
entreprises commerciales néerlandaises travaillent conformément à des codes d’hygiène
sévères. Ceux-ci prescrivent des mesures préventives qui sont contrôlées par la nVWA.
Quant au respect des mesures de ce type, ces exploitations et entreprises sont
également certifiées GlobalGAP, le certificat de sécurité alimentaire des supermarchés,
ou QS, le certificat de sécurité allemand, etc. Travailler de manière hygiénique est l’un
des principes de base mis en avant par le secteur néerlandais des fruits et légumes sur
les marchés internationaux. L’Allemagne est le principal débouché de l’horticulture
néerlandaise. Le nom du producteur, la date de la récolte, la provenance des produits
ainsi que le procès de culture sont contrôlés et traçables en moins de quatre heures.
Légumes néerlandais cultivés sous serre sans trace de la
bactérie EHEC - 6 raisons :
Différents facteurs font qu’il est extrêmement improbable que les produits cultivés sous
serre aux Pays-Bas puissent être contaminés par la bactérie EHEC :
1. Contamination : Dans le procès de production des légumes-fruits cultivés sous
serre (parmi lesquels les concombres, tomates, poivrons, aubergines et
différentes variétés de salades), aucun engrais d’origine animale n’est utilisé, d’où
l’extrême improbabilité d’une contamination par cette bactérie.
2. Consommation d’eau : Une contamination par l’eau est également extrêmement
improbable : pour la culture de légumes (-fruits) sous serre, on n’utilise
quasiment que de l’eau provenant de circuits fermés.
3. Medium de croissance : La culture de légumes-fruits sous serre s’effectue sur
substrat, fabriqué entre autres à partir de basalte allemand. L’irrigation est
réalisée au moyen de systèmes de goutte-à-goutte qui servent aussi à la
fertilisation. Le medium de croissance, appelé également tapis en laine de roche,
est enveloppé dans du plastique. L’eau avec le fertilisant tombe goutte à goutte
sur le medium où il est ensuite absorbé. Aucun engrais d’origine animale n’est
utilisé.
4. Technique culturale : La plupart des légumes (-fruits) sont cultivés sous serre
dans/sur des gouttières. Celles-ci se trouvent à 30 - 40 cm du sol. Le sol est lui-
aussi bâché et parfois bétonné. Aucun contact n’est donc possible entre le produit
et le sol.
5. Logistique : Les Pays-Bas ont mis en place un système Early Warning Response
que les négociants, associations de producteurs et les stations de conditionnement
fournissent en milliers de données de mesure. Ce qui permet de très bien cibler
les contrôles. Les produits sont traçables jusqu’au niveau producteur en moins de
4 heures.
6. Sécurité alimentaire : Tous les sites de culture et de production des entreprises
et exploitations néerlandaises certifiés ont obtenu les certifications les plus
sévères. Toutes les exploitations de culture sont au minimum certifiées
GlobalGAP. Les stations de conditionnement et les centres de distribution
détiennent des certifications les plus rigoureuses telles que HACCP, BRC, IFS. Au
sein de ces certifications, qui sont renouvelées chaque année par des audits
indépendants, les mesures d’hygiène phytosanitaires font l’objet d’une attention
particulière. Là où la culture fait appel à de la main d’œuvre, des mesures