J.F.C. S 2 p. 4
Dans Q0, Q2, Q3, Q4, Q5 et Q7, σest une permutation de [[1, n]]. Pσ= (pij ).
Q-1 Justifier le “(n´ecessairement unique)” de la derni`ere phrase de l’introduction.
Q0 Que dire de P σ si σest la permutation “identit´e” ? (on justifiera sa r´eponse)
Q1 Trouver le cardinal de Pn.
Q2 a) D´eterminer, pour tout ´el´ement jde [[1, n]], fσ(ej).
b) A= (aij ) est un ´el´ement de Mn(R). Calculer APσet pr´eciser de quelle mani`ere cette matrice se d´eduit de
A.
Q3 σ0est une seconde permutation de [[1, n]]. Montrer que Pσ0Pσ=Pσ0◦σ(on pourra utiliser Q2 a) ou le produit
matriciel).
Q4 D´eduire de ce qui pr´ec`ede que Pσest inversible et que P−1
σ=Pσ−1. Montrer que P−1
σ=tPσ.
Q5 a) Montrer que pour tout ´el´ement kde Z,Pk
σest une matrice de permutation.
b) En raisonnant par l’absurde et en repensant `a Q1, montrer qu’il existe deux ´el´ements distincts qet q0de N
tels que Pq
σ=Pq0
σ.
c) En d´eduire qu’il existe un ´el´ement rde N∗tel que Pr
σ=In.
d) Montrer que toutes les valeurs propres (r´eelles ou complexes) de Pσont pour module 1.
e) Montrer que Pσadmet pour valeur propre 1.
Q6 Lest l’ensemble des matrices de Mn(R) qui commutent avec toutes les matrices de permutation de Mn(R).
a) Soit B= (bij ) un ´el´ement de Mn(R) et σune permutation de [[1, n]].
Montrer que : BPσ=PσBsi et seulement si ∀(i, j)∈[[1, n]]2, biσ(j)=bσ−1(i)j.
b) αet βsont deux r´eels. On consid`ere la matrice M(α, β) =
α β · · · β
β α ....
.
.
.
.
.......β
β· · · β α
de Mn(R).
M(α, β) = (mij ) avec mij =αsi i=jet βsinon.
Montrer que M(α, β) est dans L.
c) R´eciproquement, montrer que si Best dans L, il existe deux r´eels αet βtels que B=M(α, β).
Q7
a) Montrer que dans chaque colonne de Pσ, il y a un 1 et un seul les autres coefficients ´etant nuls.
b) Montrer que dans chaque ligne de Pσ, il y a un 1 et un seul les autres coefficients ´etant nuls.
c) Montrer que si Pσn’est pas l’identit´e, la trace de Pσest un ´el´ement de [[0, n −2]].
d) Donner une condition n´ecessaire et suffisante portant sur σpour que Pσait pour trace n−2.
e) Montrer que deux matrices de permutation de trace n−2 sont semblables.