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UNIVERSITÉ PARIS IV - SORBONNE
ÉCOLE DOCTORALE 1 Mondes anciens et médiévaux
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THÈSE
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DOCTEUR DE L'UNIVERSITÉ PARIS IV
Discipline : Etudes Grecques
présentée et soutenue publiquement par
Mlle Hélène TAMIOLAKI
Le 22 septembre 2007
La réflexion sur la liberté et l’esclavage chez Hérodote,
Thucydide et Xénophon
Directeur de thèse : M. Paul DEMONT (Paris IV-Sorbonne)
JURY
M. Alain BILLAULT (Paris IV-Sorbonne)
M. Pierre CARLIER (Paris X-Nanterre)
M. Hans-Joachim GEHRKE (Freiburg i. Br.)
M. Kurt RAAFLAUB (Brown University)
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M. I. Finley, dans un article fameux qui date de 1959, a écrit qu’« en Grèce
ancienne la liberté et l’esclavage ont marché de pair » (M. I. Finley, « Was Greek
Civilization Based on Slave Labour ? », Historia 8, 1959, p.145-164, p.164).
Néanmoins, aucune étude systématique qui tenterait de combiner également les deux
perspectives n’a jamais été entreprise. Ainsi les travaux sur la liberté sont-ils bien
distincts de ceux sur l’esclavage : ils insistent, sauf exceptions, sur le caractère politique
de la notion de liberté, sur sa liaison avec les guerres médiques et la démocratie
athénienne. En revanche, les travaux sur l’esclavage mettent souvent l’accent sur le
caractère social du problème de l’esclavage, sur son importance pour la cité grecque et
la démocratie ou, en ce qui concerne les hilotes, pour la cité spartiate, mais ils ne
s’interrogent pas sur sa relation avec la notion de liberté. De plus, les études qui traitent
des deux perspectives n’échappent pas à cette catégorisation : les interprétations des
experts sur l’esclavage risquent parfois de minimiser l’importance de la notion de
liberté politique, comme c’est le cas du livre d’Orlando Patterson, Freedom in the
Making of Western Culture, N. York 1991. Inversement, pour les experts de la liberté,
cette notion constitue un facteur plus déterminant de la civilisation grecque que la
présence d’esclaves, comme c’est la perspective du travail de Kurt Raaflaub, The
Discovery of Freedom in Ancient Greece, Chicago 2004. Ce travail a pris comme point
de départ cet écart entre les intérêts et les méthodologies différentes, qui donne même
l’impression d’une impasse. La question principale a été d’apprécier la déclaration de
M. I. Finley en l’appliquant à la pensée des historiens grecs : si la liberté et l’esclavage
ont vraiment marché de pair, de quelle manière cette coexistence s’est-elle réalisée ? De
quelle sorte de liberté parle-t-on et de quelle sorte d’esclavage ? Peut-on parler d’une
pensée homogène sur la liberté et l’esclavage ou y a-t-il des nuances et des
accentuations selon l’auteur, l’époque, etc. ? Ce sont certaines questions qui se trouvent
à la base de cette recherche.
La limitation du corpus aux trois historiens majeurs des Vème et IVème siècle
se justifie évidemment par des considérations pratiques : il s’agit déjà d’un ensemble
considérable, difficile à maîtriser dans un cadre d’une thèse de doctorat. Il n’était pas
possible de remonter à l’époque archaïque qui pose des problèmes spécifiques. De plus,
en ce qui concerne les autres genres (la poésie épique et lyrique, le drame, la
philosophie, la rhétorique), les questions de la liberté et d’esclavage sont présentes,
mais une combinaison de deux perspectives ne peut pas être facilement établie. Dans le
théâtre et la philosophie, l’idéologie de la liberté (collective et individuelle) et les
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esclaves sont également présents, mais la grande variété thématique de ces œuvres
interdit de voir dans la liberté et l’esclavage des fils conducteurs principaux.
En revanche, le corpus des trois historiens, permet de poser les questions
suivantes : la notion de liberté exerce-t-elle une influence sur le traitement du sujet de
l’esclavage et dans quelle mesure ? S’il y a un décalage entre une plus grande insistance
sur la notion de liberté et une sorte de minimisation du rôle des esclaves, quelles sont
les raisons d’une telle présentation ? En fin de compte, s’agit-il d’une attitude
homogène du traitement de ces sujets ou pourrait-on remarquer une évolution ? En bref,
les trois historiens constituent un corpus solide qui fournit assez d’éléments pour nous
permettre à la fois d’expliquer une présentation (pour des raisons idéologiques,
narratologiques etc.) et de retracer une évolution.
La recherche sur les trois historiens grecs a connu un grand épanouissement au
cours de dernières années. Thucydide étant un peu laissé de côté, l’intérêt grandissant
pour Hérodote et plus récemment pour Xénophon a suscité des débats stimulants. Plus
particulièrement, des études importantes ont montré des relations intertextuelles et
historiques entre les historiens. Néanmoins, une comparaison entre les trois historiens
pourrait être considérée comme une démarche risquée : tout d’abord à cause de la
rupture qu’effectue Xénophon par rapport à ses prédécesseurs et ensuite à cause de la
variété des intérêts de cet auteur, qui le rend difficile à classifier. Par conséquent, le
choix pour nous était soit d’examiner les œuvres strictement historiques de Xénophon
(à savoir les Helléniques et l’Anabase), ce qui permettait une comparaison plus
explicite avec ses prédécesseurs, soit de prendre en considération l’ensemble de son
œuvre. Les études récentes sur Xénophon qui traitent de sa pensée dans son ensemble
nous ont dicté le deuxième choix En outre, chez Xénophon, le noyau historique n’est
pas absent dans ses œuvres non strictement historiques non plus et les fils conducteurs
de sa pensée sont présents dans toutes ses œuvres. De surcroît, Xénophon, au contraire
de Platon, n’a pas de système philosophique indépendant, ce qui nous rendrait prudents
dans la caractérisation de certaines de ses œuvres comme œuvres philosophiques.
Notre travail a donc eu comme but d’examiner la question de la liberté et de
l’esclavage en l’intégrant dans les systèmes de pensée des trois historiens et en essayant
de retracer les ruptures et les continuités. Dans cette perspective, il diffère du travail de
P. Hunt, Slaves, Warfare and Ideology in the Greek Historians, Cambridge 1998, qui
examine surtout le rôle militaire des esclaves chez les historiens grecs. Il s’agit donc
d’un travail sur la pensée des historiens, mais qui ne pouvait pas être effectué sans un
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ancrage des auteurs dans la réalité historique et politique. Ainsi notre question n’a pas
été seulement de voir comment Hérodote, Thucydide et Xénophon traitent la question
de la liberté et de l’esclavage, mais aussi pourquoi : comment leur traitement se situe-til dans leur contexte historique ? Quel est le but de leur présentation ?
Le plan de notre thèse est à la fois thématique et chronologique. La thèse
comprend trois parties, qui analysent les différentes sortes de libertés et d’esclavage.
Les chapitres de chaque partie présentent par ordre chronologique la réflexion des trois
historiens sur les sujets examinés. Dans la première partie, intitulée « Liberté et
esclavage entre les cités ou les peuples », nous traitons la question de la liberté
collective, voire territoriale, et de son interaction avec l’esclavage individuel. Elle
comprend trois chapitres, consacrés à Hérodote, Thucydide et Xénophon. Chez
Hérodote, la liberté des Grecs par rapport aux Perses est un thème essentiel. De plus, les
autres peuples, ont aussi une relation avec la liberté (y compris les Perses), ce qui incite
à une réflexion sur la mise en parallèle des différentes libertés. On pourrait évoquer
l’image d’une pyramide des libertés, dont le sommet est occupé par les Athéniens et les
autres couches par les Spartiates, les peuples mineurs, que la Perse attaque, et
finalement les Perses. En ce qui concerne l’esclavage individuel d’autre part, il peut être
divisé en esclavage barbare et esclavage grec. Pour le monde barbare, Hérodote prend
soin de souligner les relations de dépendance entre les rois et leurs subordonnés, ce qui
met en question le lien des barbares avec la liberté. Pour le monde grec, il est
significatif que l’οἶκος grec - exception faite des οἶκοι des tyrans grecs- est absent
des Enquêtes. L’esclavage domestique grec ne retient donc pas l’intérêt de l’historien.
En revanche, ce qui mérite d’être commenté est le rôle des esclaves grecs dans la lutte
pour la liberté. Hérodote n’atteste pas de la participation des esclaves à la bataille de
Marathon, mais il atteste de celle des hilotes à la bataille de Platée. Nous tentons de
démontrer que ce choix n’est pas dicté par un attachement de l’historien à une idéologie
de la liberté qui dicterait la suppression du rôle des esclaves, mais qu’il est plutôt
justifié par les priorités narratives de son récit.
Chez Thucydide, le sujet de la liberté collective et de l’esclavage individuel
s’inscrit dans sa présentation des deux principales puissances, Athènes et Sparte. On
observe un premier éloignement par rapport à son prédécesseur quant à la description
de l’idéal de liberté. Tout d’abord, Thucydide relativise tant la notion de liberté que
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celle d’esclavage collectif, ce qui conduit à la minimisation du premier idéal et à
l’atténuation du deuxième statut. Ensuite, il élabore le motif hérodotéen de la libération
de la Grèce par rapport à la domination perse de deux manières : d’une part afin de
démontrer une correspondance, mais en même temps une différenciation entre Athènes
et la Perse et d’autre part, afin de suggérer que la liberté en tant qu’idéal appartient
plutôt à la sphère du passé. En définitive, Thucydide évite d’aborder directement le
sujet de la liberté et de l’esclavage dans sa discussion des causes de la guerre et il met
en relief la propagande de libération hypocrite de Sparte.
En ce qui concerne l’esclavage individuel, il est significatif tout d’abord que les
esclaves athéniens soient mentionnés seulement en passant et que l’historien n’insiste
pas sur leur rôle. En revanche, il décrit le rôle des hilotes de Sparte et des Messéniens
de Naupacte, alliés d’Athènes, qui sont descendants d’anciens hilotes. Par
l’intermédiaire de cette description, l’historien suggère une comparaison entre Athènes
et Sparte : ainsi, mis à part les passages qui révèlent une ambiguïté quant au statut des
Messéniens de Naupacte, due aux jeux politiques entre les grandes puissances, on
pourrait parler d’une « politisation » de ceux-ci : leur passé servile est minimisé, leur
collaboration avec les Athéniens est présentée comme absolument justifiée et leur rôle
politique en tant qu’alliés d’Athènes est mis en exergue.
Nous analysons ensuite les différences de présentation du récit historique
concernant les alliés d’Athènes et de Sparte : les Athéniens sont présentés comme
collaborant avec des entités politiques et les Spartiates avec des hilotes. Ce contraste est
davantage accentué par un parallèle que l’historien suggère tout au long de ses
Histoires, entre les hilotes spartiates et les alliés athéniens, deux catégories dont le trait
commun est l’inclination à la sécession. Mais l’historien montre deux différences
importantes entre les deux catégories : tout d’abord, le discours des Spartiates sur la
libération des alliés d’Athènes ne correspond pas à un discours des Athéniens sur la
libération des hilotes, mais plutôt à une exploitation des problèmes hilotiques pour en
tirer un profit politique. Ensuite, bien que tant les alliés athéniens que les hilotes de
Sparte soient considérés comme les ennemis respectifs de deux cités, c’est la
collaboration des Spartiates avec ses hilotes qui est le plus mise en question par
l’insistance de l’historien sur le fameux massacre. S’il y a donc une liaison entre les
deux réflexions, sur la liberté collective et sur l’esclavage individuel, elle pourrait
résider dans le fait que tant la relativisation de la notion de la liberté, que la
« politisation » du sujet de l’esclavage, s’avèrent plutôt profitables à Athènes.
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Chez Xénophon, on pourrait parler de deux réflexions indépendantes sur la
liberté collective et l’esclavage individuel. Contrairement à ses prédécesseurs,
Xénophon fait des références limitées à la liberté collective dans les Helléniques et ces
allusions suggèrent souvent une critique de Sparte ; mais en même temps, le récit de
l’historien fournit des éléments qui atténuent cette critique. En revanche, la présence de
la notion d’αὐτονομία est beaucoup plus forte : αὐτονομία des cités d’Asie
Mineure, des cités dépendantes de Thèbes, des périèques d’Elis, αὐτονομία de toutes
les cités de la Grèce. Ce sont surtout les tentatives manquées d’acquisition de
l’αὐτονομία qui trouvent une place dans le récit, soit comme violations de traités,
soit comme maintien du statu quo, tandis que l’αὐτονομία de Messène n’est
mentionnée qu’en passant. Xénophon donne donc cette image de l’αὐτονομία
toujours en attente, qui s’avère une illusion et qui est condamnée à l’échec. C’est dans
cette perspective qu’il omet la formation de la ligue athénienne, seule tentative réussie
de garantie et de protection de l’αὐτονομία des cités pendant cette période. En ce qui
concerne la réflexion de Xénophon sur le rôle militaire des esclaves, l’historien
témoigne d’une évolution militaire, selon laquelle les esclaves ont un rôle plus actif
dans l’armée, mais il ne la critique pas ouvertement. Son attitude est mieux révélée
dans les autres œuvres, notamment la Cyropédie, la Constitution des Lacédémoniens et
les Revenus. Dans les deux premiers Xénophon révèle une gêne à l’égard de
l’utilisation des esclaves dans l’armée, mais il laisse cette perspective ouverte pour les
maîtres, tandis que dans les Revenus il approuve cette participation sous certaines
conditions. Dans ce cas, sa réflexion sur l’esclavage individuel est dictée par son
appartenance à la classe aristocratique.
Dans la deuxième partie, intitulée « Liberté et esclavage à l’intérieur de la cité
ou des peuples », nous examinons la liberté comme point constitutif des régimes et nous
abordons la question de la liberté individuelle. Dans ce cas, nous tentons de répondre à
deux questions : premièrement, la liberté individuelle peut-elle exister indépendamment
du régime et, deuxièmement, quel est le rôle des esclaves dans le cadre de la cité ? Plus
précisément, y a-t-il des régimes dans lesquels les esclaves sont mieux intégrés ? Cette
partie comprend à nouveau trois chapitres par ordre chronologique. En ce qui concerne
Hérodote, nous tentons de montrer que la liberté dans la cité occupe une place
secondaire par rapport à la liberté de la cité. Ensuite, quant à la question de la liberté
individuelle, Hérodote établit deux contrastes : entre les Athéniens et les Spartiates
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d’une part et entre les Grecs et les Perses d’autre part. Nous tentons de montrer que le
premier contraste se fait au profit d’Athènes. Le deuxième contraste se fait au profit des
Grecs, ce qui résulte de leur régime et de l’absence de liberté perse individuelle. En ce
qui concerne Thucydide, la thèse traditionnelle selon laquelle Thucydide exalte la
démocratie en tant que liberté est revisitée : l’historien ne lie jamais le renversement de
la tyrannie à la liberté, tandis qu’il met en rapport seulement une fois la démocratie et la
liberté (Thuc. 8.68.4), un passage néanmoins qui est ambigu, et qu’il arrive à l’un de ses
orateurs de suggérer que l’oligarchie n’exclut pas la liberté (Thuc. 8.48.5). Enfin, nous
tentons de montrer que l’Epitaphios constitue une théorisation de la liberté
individuelle dont les éléments ne reçoivent pas de confirmation par l’historien ou sont
contredits par son récit. Enfin, en ce qui concerne Xénophon, deux éléments méritent
un commentaire : tout d’abord, la liberté à l’intérieur de la cité est conçue comme le
contraire de la tyrannie. Ensuite, contrairement à ses prédécesseurs, il exprime son point
de vue sur le rôle des esclaves à l’intérieur de la cité. Cette problématique s’inscrit dans
la même réflexion que celle sur la condamnation de la tyrannie : Xénophon lie l’accord
de privilèges aux esclaves aux régimes tyranniques. Nous analysons dans ce cas
certains épisodes des Helléniques qui révèlent le préjugé de Xénophon à l’égard de
l’extension du corps civique en intégrant sa pensée dans les évolutions historiques du
IVème siècle sur la loi de citoyenneté.
La troisième partie est intitulée « Liberté et esclavage en dehors de la cité ».
Cette partie comprend deux chapitres : le premier chapitre examine la question de la
soumission volontaire au chef, telle qu’elle se présente dans l’empire (Cyropédie), dans
l’οἶκος (Economique) et dans l’armée (Anabase) et discute ses limites. La deuxième
partie examine un chef exceptionnel, Socrate, pour qui la soumission est absolument
justifiée et qui développe une nouvelle sorte de liberté, la liberté intérieure en tant que
maîtrise sur les passions. La liberté est non seulement « dépolitisée », mais elle
constitue une non-valeur, en étant remplacée par la bonne servitude. Xénophon a des
prédécesseurs à ce sujet, puisque Thucydide avait aussi abordé la question de
ἀσφαλῶς δουλεύειν pour les alliés d’Athènes (Thuc. 2.63.3), mais chez Xénophon
la soumission volontaire est élevée au niveau d’un idéal. Cette idéalisation a deux
conséquences : d’une part, l’exaltation de la liberté du chef, à savoir d’une liberté
aristocratique (exprimée par le mot ἐλευθέριος), et d’autre part, l’unification et
l’assimilation de tous les subordonnés (sujets de l’empire, soldats, esclaves), ce qui
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place la question de l’esclavage au second plan. Dans cette perspective, ce qui compte
n’est pas la distinction entre les libres et les esclaves, mais la hiérarchie entre le
vraiment libre et ses subordonnés. Le corollaire de cette description est l’exaltation de
la liberté intérieure comme ἐγκράτεια : c’est seulement celui qui possède la liberté
aristocratique, l’ἐλευθέριος, qui possède aussi cette vertu (Mémorables). Cette
évolution vers la minimisation et ensuite l’intériorisation de la notion de la liberté
s’explique à notre avis par le fait qu’au IVème siècle, contrairement au Vème, les
grandes cités grecques n’arrivent pas à imposer leur ἀρχή sur les autres cités ; par
conséquent, la liberté comme idéal lié à cette ἀρχή n’existe pas non plus. C’est pour
cette raison que Xénophon cherche l’ἀρχή en dehors de la cité. L’ἀρχή de la cité est
donc transposée à l’ἀρχή du chef et la liberté de la cité est ainsi remplacée par la
liberté du chef, à savoir la liberté aristocratique ou par la liberté du monde intérieur, à
savoir l’ἀρχή sur les passions ; cette liberté est évidemment principalement valorisée
chez Xénophon par l’intermédiaire de la personnalité de Socrate.
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