garrant, un prostatès et de se faire enregistrer dans un registre du dème ou dans un registre central à
athènes. Il doit acquiter une petite taxe (métoikion) peu importante.
Ce statut confère une existence juridique et politique car il peut être recquisitionné dans l’armée. Il
sert à protéger la cité avec les éphèbes. Il n’a pas le droit d’être élu magistrat mais il subit certains
impôts comme les litturgies. Il ne peut posséder de terres, il ne peut être propriétaire car cela est
reservé aux citoyens. Il peut exercer tout type d’activité, ce qui lui permet de s’enrichir et de réussir
parfois très bien dans la société.
La ligne de démarquation entre les citoyens et les métèques n’a rien d’hostile car beaucoup de
métèques viennent s’installer à Athènes dont Aristote, Prodicos de Cos, Aspasie de Milet… Cela
prouve qu’il y a une bienveillance athénienne envers ces étrangers. On ne connait pas leur nombre
exact, on parle de 10 000 métèques environs. Ils varient selon les aléas politiques.
c. La confusion des catégories : un trait de la démocratie ?
Pseudo Xénophon ou le vieil oligarque, auteur anonyme, écrit vers 420, une constitution des
athéniens dit que rien ne distingue un métèque d’un citoyen ou d’un esclave, ce qui est un trait
spécifique de la démocratie mais d’un côté négatif car la capacité politique exercé dans les
assemblées n’est pas une source de prestige sociale qui ne réside plus dans la citoyenneté mais
plutôt dans la richesse qui devient seule source de prestige.
Cette critique substitue donc un critère économique au critère traditionnel qui prévalait avant à
Athènes.
Les artisans sont de toutes catégories et travaillent tous dans des petits ateliers, ils vivent souvent au
seuil de la pauvreté. Ils travaillent dans des quartiers qui concentrent des ateliers de potiers, de
travail de métaux pour l’armement, le travail du cuivre pour les boucliers, les scandales, les ateliers
de tanneurs alimentés par les sacrifices, les ateliers textiles.
Dans les chantiers de constructions de l’Acropole, au 5e siècle, on trouve, dans les cahiers des
charges, mention des tâches précises effectuées par des ouvriers listés qui sont soit des citoyens, soit
des esclaves. On le voit par la nomination. Ils travaillent côte à côte sur les chantiers. Pour
l’Erechtheion, les ouvriers sont payés à la journée 1 dragme. Beaucoup de gens viennent car Athènes
est animée par ces chantiers de constructions. Entre 450 et 425, il y eu 3x plus de constructions qu’à
Corinthe en 2, 5 siècles. Ces travaux continuent malgré la guerre qui imposent un frein mais pas un
arret. Le Parthénon est construit en une dixaine d’année, l’erechtehion commence en 420, en pleine
guerre du Péloponnèse.
Il y a un certain mépris des étrangers car ils sont assimilés à des barbares (barbarophonoi) qui
siginifie celui qui parle mal. Cela devient une catégorie différente après les guerres médiques où se
constitue la figure du barbare qui s’oppose à celle du grec par des portraits de barbares effeminés,
enclin au luxe culinaire et vestimentaire. Il y a donc une déclinaison culturelle qui se produit due au
contexte politique.