Allergies Québec - Présentation - Association des camps du Québec

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Allergies
En plus d’affecter la personne qui vit avec des allergies
alimentaires, ces dernières touchent leur entourage et
leur milieu de vie.
Informations et conseils:
Pour la personne allergique
Soutien et échanges:
Pour les familles
Formation(s):
Pour les professionnels de la santé, les
restaurateurs, les hôtels, les écoles et les
garderies.
Nous sommes:
• Un organisme à but non lucratif
fondé en 1990.
• Le principal centre de référence au
Québec
pour
les
allergies
alimentaires.
•Un regroupement d’allergologues,
de nutritionnistes, de pharmaciens,
d’écoles, de garderies, d’hôpitaux et
d’entreprises
du
secteur
de
l’alimentation.
Notre mission
Promouvoir la sécurité et améliorer la
qualité de vie de ceux et celles qui
doivent composer avec des allergies
alimentaires par des programmes
d’information, de soutien, d’éducation,
de formation et de sensibilisation.
Avant de commencer…
Vidéo Take the kit
Référence: Food Allergy Canada, http://foodallergycanada.ca.
Plan de la formation
• Comprendre l’allergie alimentaire
• Intervenir en cas d’anaphylaxie
• Quiz interactif
• Prise en charge de la personne allergique dans les camps de
vacances
• Outils disponibles
• Ressources clés
• Protocole d’encadrement à venir pour les camps du Québec
• Période de questions
• Atelier interactif: on s’auto-injecte !
Comprendre l’allergie
alimentaire
Les faits sur l’allergie
• 300 000 personnes touchées au Québec
• 6 à 8% des enfants Québécois sont affectés
• 18 % : le taux d’augmentation des allergies alimentaires entre 1997 à 2007
chez les moins de 18 ans
• 12,5% : Le taux d'incidence annuelle d'exposition accidentelle chez les
enfants allergiques aux arachides au Canada
• 10 allergènes principaux : les arachides, le blé, le lait, la moutarde, les noix,
les œufs, les poissons, fruits de mer, le sésame et le soja. À eux seuls, ils
sont responsables de plus de 90% des réactions allergiques.
Définition de l’allergie alimentaire
• Une réaction exagérée et inappropriée du système immunitaire qui se
produit chez certaines personnes lorsque le corps entre en contact
avec un aliment normalement inoffensif pour la majorité des
individus.
L’allergène est une substance pouvant provoquer une
réaction allergique.
Le déclencheur de la réaction allergique
UNE PROTÉINE
Allergènes (ou déclencheurs) courants:
• Aliments
• Piqûres d’insectes
• Médicaments
• Latex
• Exercice
Les aliments constituent la cause la plus courante
d’anaphylaxie chez les enfants, les adolescents et les jeunes
adultes.
La réaction allergique dépend d’un contact avec
l’allergène (exposition).
• Ingestion orale (bouche)
• Contact avec la peau
• Inhalation (cuisson, mouture, pulvérisation)
Parfois, la simple présence de trace de l’allergène est
suffisante pour déclencher une réaction allergique grave.
Est-ce que l’odeur d’un aliment pose danger?
Sentir ≠ inhaler
La réaction allergique dépend du contact avec la protéine présente dans l’aliment.
L’odeur d’un aliment est due à de petites molécules aromatiques qui s’évaporent
facilement dans l’air.
Le contact avec un allergène
• Contamination directe:
• Contact direct entre allergène et non-allergène.
• Contamination croisée:
• Contact via un «intermédiaire» entre allergène et non allergène.
Le contact passager avec la peau – quels sont
les risques?
• Un simple contact passager avec un allergène = Faible risque de
réaction grave, aucune pénétration du système sanguin.
• Plaies ouvertes, mains à la bouche après avoir touché à l’allergène =
risque de réaction augmentée, car l’allergène pénètre le corps.
Allergènes communs
• Chez l’enfant:
• Lait de vache, œufs, arachides, noix, sésame, fruits de mer, soya et blé
• Les allergies au lait, soya, œuf et blé ont tendances à disparaître.
• Les allergies aux arachides, noix, poissons et fruits de mer sont plutôt à
caractère permanent.
• Chez l’adulte:
• Poissons et fruits de mer (mollusques, crustacés)
• Noix
• Arachides
Allergènes prioritaires (10)
1. Arachides
2. Noix
3. Lait
4. Œufs
5. Blé
6. Soya
7. Sésame
8. Fruits de mer (poisson, crustacés et mollusques)
9. Sulfites
10. Moutarde
Il s’agit des aliments les plus fréquemment liés aux réactions allergiques graves
au Canada.
Cependant, presque tous les aliments
peuvent causer une réaction allergique!
Allergie ou intolérance?
Allergie
Intolérance
• Affecte le système immunitaire
(production d’anticorps)
• Réaction anormale de défense de
l ’organisme
• Réaction immédiate (rapide
après l’ingestion de l’aliment) ou
retardée
• Effet même en très petite
quantité
• Affecte le système digestif ou
autres systèmes nonimmunitaires (ex. mauvaise
digestion ou assimilation)
• Réaction moins dangereuse et
moins envahissante que l ’allergie
• La sévérité des symptômes
dépend de la quantité d’aliment
ingérée
Exemple: intolérance au lactose vs. allergie
au lait
• Intolérance au lactose: incapacité à digérer le lactose (sucre du lait) à
cause de l’absence ou d’une quantité insuffisante d’une enzyme
digestive, la lactase.
• Allergie au lait: correspond à une réaction adverse, reproductible, par
hypersensibilité immunologique aux protéines du lait.
Pourquoi certains fruits et légumes
crus provoquent-ils des réactions
allergiques?
Syndrome d’allergie orale (ou syndrome
pollen aliment)
• Réaction allergique qui se limite à la région péribuccale
• Provoquée par la consommation de fruits, légumes, de diverses noix
et graines
• Aliments crus – cuisson élimine la substance qui provoque
• La plupart des réactions sont bénignes et de courte durée
Intervenir en cas
d’anaphylaxie
Définition de l’anaphylaxie
« L’anaphylaxie est une réaction allergique grave
qui s’installe rapidement et qui peut causer la
mort. »
Heureusement, les décès sont rares et évitables.
Exemples de symptômes observés durant
la réaction anaphylactique
• Les symptômes de l’anaphylaxie touchent en général deux ou
plusieurs des systèmes suivants:
•
•
•
•
•
Cutané
Respiratoire
Gastro-intestinal (estomac)
Cardiovasculaire (cœur)
Neurologique (cerveau)
Il est important de savoir que l’anaphylaxie peut se manifester sans
urticaire.
Voici les symptômes qui peuvent se présenter
lors d’une réaction allergique
Symptômes légers
Nez
Bouche
Peau
Système digestif
Écoulement, démangeaisons, éternuements
Démangeaisons
Urticaire légère, démangeaisons légères
Faible nausée, inconfort
Symptômes graves
Poumons
Essoufflement, respiration sifflante, toux persistante
Cœur
Pâleur, peau bleutée, faiblesse, pouls faibles, étourdissement
Gorge
Serrement, voix rauque, difficultés à respirer, difficultés à avaler
Bouche
Peau
Système digestif
Autres
Enflure marquée de la langue et/ou des lèvres
Urticaire importante sur le corps, rougeur répandue
Vomissements à répétition, diarrhée grave
Sentiment de malheur imminent, anxiété, confusion
Symptômes les plus inquiétants
• La difficulté à respirer causée par l’inflammation des voies
respiratoires.
• Une chute de pression artérielle se traduisant par un
étourdissement, un vertige, une sensation de faiblesse ou une perte
de connaissance.
Ces deux types de symptômes peuvent entraîner la mort en
l’absence de traitement.
Apparition des symptômes
• Les signes et les symptômes d’une réaction allergique grave se
manifestent habituellement dans les minutes suivant l’exposition à
un allergène.
• Il arrive plus rarement que les symptômes apparaissent quelques
heures après l’exposition.
• La présentation des symptômes peut différer d’une personne à
l’autre ainsi que d’un épisode à l’autre chez la même personne.
Les réactions graves sont toujours imprévisibles.
La détection précoce des symptômes et le traitement immédiat
pourraient sauver une vie.
Traitement d’urgence: l’épinéphrine (adrénaline)
Le médicament de première ligne à utiliser pour le traitement
d’urgence d’une réaction allergique potentiellement fatale.
Le seul traitement efficace en cas de réaction sévère
Quand utiliser l’auto-injecteur d’épinéphrine?
Les réactions sont imprévisibles, il ne faut jamais ignorer les premiers
symptômes. Dans le doute, administrer l’adrénaline.
Auto-injecteurs: EpiPen®, Allerject®
Questions d’ordre juridique
Toute personne peut administrer de l’épinéphrine à l’aide d’un autoinjecteur.
« En l’absence d’un premier répondant ou d’un technicien ambulancier,
toute personne peut administrer de l’adrénaline lors d’une réaction
allergique sévère de type anaphylactique à l’aide d’un dispositif autoinjecteur. »
Piquer ou ne pas piquer?
• Obligation de porter secours
• Omission d’agir
• Et si je cause des dommages?
• Consentement des soins médicaux
• Risques minimes de dommages: L’épinéphrine au moyen d’un auto-injecteur
ne pose pas de danger pour une personne normale et en santé.
• Règle du bon samaritain
Quiz interactif
Prise en charge de la
personne allergique dans les
camps de vacances
Situation actuelle dans les camps
• Avez-vous des campeurs ayant des allergies? Sont-ils
augmentation?
• Comment les accueillez-vous?
• Comment prenez-vous en charge ces enfants au quotidien?
• Avez-vous des mesures d’urgence?
en
Conseils pour l’accueil et la gestion du
campeur ayant des allergies
alimentaires
Mise en situation
Cette année, vous allez avoir 5 enfants de plus
qui ont des allergies alimentaires
Comment faites-vous pour gérer ces nouveaux
cas?
La responsabilité partagée
Parents
Directeurs
Rôles et
responsabilités
Enfants
Moniteurs
La communication: l’outil de base
• Communication efficace avec le parent dès l’inscription de l’enfant
• Cette communication permettra de détailler:
•
•
•
•
•
Les allergies de l’enfant
La médication de l’enfant
La gestion des repas de l’enfant
La procédure à suivre en cas d’urgence
Etc.
• Également, une communication efficace entre tous les intervenants
(i.e. moniteurs, enfants, enfant allergique) est de mise afin de
favoriser un environnement sécuritaire.
Établir un plan d’action individualisé
• Dossier du campeur devrait inclure
un plan d’urgence individualisé
permettant d’avoir accès à toute
l’information nécessaire relative à la
condition médicale de l’enfant.
• Ces documents devraient être
complétés par le parent et
approuvés
par
le
médecin
spécialiste (allergologue) traitant
l’enfant.
Établir un plan d’action individualisé (suite)
• Tous les éléments suivants devraient donc être inclus dans le plan:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Une photo de l’enfant;
L’information à jour concernant ses allergies (liste des allergènes, etc.);
Les signes et symptômes d’une réaction allergique;
Le protocole d’intervention en cas d’urgence;
Les coordonnées de personnes à joindre en cas d’urgence;
L’information concernant sa médication (dose, endroit où sera conservé la
médication, dates de péremption, etc.);
L’autorisation d’administrer un médicament signée par un parent, un tuteur ou
l’enfant lui-même s’il a l’âge requis;
Les stratégies particulières de surveillance et de prévention;
La signature de l’allergologue, du médecin ou de l’infirmière praticienne en soins de
première ligne, le cas échéant;
Toute autre information jugée nécessaire.
Transport et conservation de la médication
Transport:
• Selon l’âge de l’enfant, la médication (i.e. l’auto-injecteur
d’épinéphrine) devrait être transporté en permanence par ce dernier.
Des pochettes spécialement conçues pour le transport des autoinjecteurs sont en vente sur le marché.
Transport et conservation de la médication (suite)
Conservation:
• Une deuxième dose de médication devrait être conservée à un endroit
spécifique, tel que dans le bureau des premiers soins ou dans le sac du
moniteur, lors des déplacements.
• Les auto-injecteurs doivent être entreposés dans un endroit sécuritaire,
accessible rapidement en tout temps et non fermé à clé.
• Les auto-injecteurs doivent être conservés à une température se situant
entre 15 et 30 degrés Celsius. Ils ne doivent pas se retrouver près d’une
source froide directe (glacière, Ice pack, etc.).
• Lorsqu’une sortie extérieure est planifiée en été ou en hiver, il existe des
pochettes spécialement conçue pour la conservation de l’auto-injecteur à
la température idéale (marque de produit = Frio).
Prévention au quotidien
• Des mesures permettant de réduire les risques d’exposition aux
substances allergènes lors des repas et des sorties sont primordiales.
• Ces mesures peuvent varier selon les circonstances et l’âge de l’enfant,
mais voici quelques bonnes pratiques à suivre quotidiennement:
•
•
•
•
•
•
Surveiller les campeurs au moment des repas et des collations;
Interdire l’échange et le partage de nourriture;
Limiter les allergènes dans les distributeurs automatiques;
Recourir à des récompenses non alimentaires;
Limiter l’utilisation de nourriture pendant les cours, tels que le bricolage;
Interdire aux campeurs de manger dans l’autobus et lors de tous autres
déplacements;
• Encourager les campeurs à se laver les mains avant et après avoir mangé;
• Nettoyer les surfaces contaminées;
• Favoriser une bonne lecture des étiquettes afin de facilement repérer les
allergènes.
Le nettoyage des surfaces contaminées
UN ALLERGÈNE = UNE PROTÉINE TRÈS RÉSISTANTE
• La désinfection = tue les bactéries, empêche les bactéries de se
développer.
• Le savon + de l’eau = élimine les particules alimentaires donc élimine
les allergènes.
• Nettoyage = se débarrasser des particules alimentaires pour l’hygiène
et pour éliminer les résidus ou traces d’allergènes.
Le nettoyage des surfaces contaminées (suite)
• Surfaces: Les agents de nettoyage, excepté le savon à vaisselle
liquide, enlèvent facilement les allergènes d’arachides sur une
table.
• Mains: Le savon liquide, le savon en barre et les serviettes
commerciales enlèvent les traces d’allergènes.
Cependant, l’eau seule ou les gels antibactériens pour les mains
n’enlèvent pas les traces d’allergènes.
Lecture des étiquettes
• Nouvelle réglementation en vigueur depuis le 4 août 2012.
• L’étiquette de la plupart des aliments préemballés énumérera en
langage clair la source commune d’allergènes, de sulfites et de
gluten.
• Déclaration obligatoire des 10 allergènes prioritaires.
• Arachides, noix, lait, œufs, blé, soya, sésame, fruits de mer (poisson,
crustacés, mollusque), moutarde, sulfites.
Lecture des étiquettes (suite)
• Repérer les ingrédients à risque:
• Via les sources cachés (assaisonnements, épices, saveurs, arômes, agents
liants, agents de remplissage, etc.)
• Lire la liste des ingrédients dans les deux langues puisqu’il peut y avoir des
erreurs de traduction
• Lorsqu’il y a présence de mise en garde, doit toujours prendre au
sérieux.
• Rechercher des pictogrammes certifiés (i.e. CAC)
• Lorsqu’il y a incertitude sur la présence d’allergènes = appel au
fournisseur !
NOTE IMPORTANTE = RIEN N’EST ACQUIS
Lectures des étiquettes (suite)
• Pictogrammes certifiés
Arachides
Amandes
Lait
Œufs
Lectures des étiquettes (suite)
• Mises en garde : Peut contenir des traces…
« Une déclaration figurant sur l’étiquette d’un aliment préemballé
signalant la possibilité d’une présence accidentelle d’un allergène dans
l’aliment »
1. Éveiller l’attention des consommateurs sur la présence possible
d’un allergène dans un aliment.
2. Éviter la consommation de produits où figure une mise en garde par
les personnes atteintes d’allergies alimentaires.
Lecture des étiquettes (suite)
• Quelles sont les exigences pour ces mises en garde?
• « Il n’existe ni exigence réglementaire ni interdiction à l’égard des mentions
préventives sur l’étiquette des produits alimentaires. »
Santé Canada exige seulement que les mises en garde soient exactes, claires et
dénuées d’ambiguïtés et leur utilisation n’aurait pas pour objectif d’éviter
l’observation des bonnes pratiques de fabrication.
Lecture des étiquettes (suite)
Afin d’éliminer les risques associés au mauvais usage des
mises en garde relatives aux allergènes alimentaires ou à leur
interprétation erronée
Santé Canada et l'ACIA recommandent que les fabricants et
les importateurs d'aliments commencent à n'utiliser que la
mise en garde suivante sur l'étiquette des aliments :
« peut contenir [X] »
où X est le nom usuel de l'allergène alimentaire.
Repas
• Si des repas sont offerts sur place par la camp, le parent vous informera si
l’enfant allergique peut ou non utiliser le service de traiteur.
• Si l’enfant ne peut l’utiliser, tous les repas et collations devront être fournis par
le parent.
• Si un four à micro-ondes est disponible, assurez-vous que l’enfant allergique
puisse y réchauffer son plat en premier et qu’un nettoyage optimal soit effectué
entre chacun des repas.
• Lors des repas et des collations, assurez-vous qu’il n’y ait pas de partage de
nourriture.
Sorties spéciales
• Si des sorties impliquant une nuitée à l’extérieur ou une distance
importante par rapport à un hôpital sont prévues, assurez-vous d’en
informer le(s) parent(s) lors de l’inscription de l’enfant allergique.
• Des mesures spéciales pourront donc être prises, telles que la
validation d’un accès à un réseau de téléphonie cellulaire ainsi que
l’ajout d’un auto-injecteur dans la trousse d’urgence.
Allergènes contenus dans les produits non
alimentaires
• Certaines produits non alimentaires peuvent contenir ou avoir été en
contact avec des allergènes.
• Ils ne sont donc pas sécuritaires pour les enfants ayant des allergies
alimentaires.
• Voici donc une liste de produits à surveiller:
•
•
•
•
•
•
•
Écrans solaires (arachides, soya);
Pots de yogourts (lait);
Cartons d’œufs (œufs);
Peintures (soya);
Pâtes à modeler (soya);
Shampoings (amandes);
Etc.
Activités de groupe
Il est important:
• De bien identifier les enfants allergiques auprès des autres enfants et auprès
des intervenants;
• De faire un rappel des règles de base, soit l’interdiction de partager,
l’importance du lavage des mains, l’interdiction d’intimider un ami, etc.
Après tous ces conseils, pourquoi ne pas tout
simplement bannir les arachides (ou autres allergènes)
des camps de vacances?
• L’élimination des aliments allergènes n’est pas une solution unique
pour prévenir les réactions.
• Aucune garantie, possibilité de faux sentiment de sécurité.
Misons plutôt sur la sensibilisation, l’éducation, les stratégies
préventives et la préparation en cas d’urgence !
Réalisation d’un environnement sécuritaire
• COMPRENDRE l’anaphylaxie
• IDENTIFIER qui est à risque
• APPRENDRE à manipuler l’auto-injecteur d’adrénaline
• ENCOURAGER les jeunes à risque d’anaphylaxie à transporter l’autoinjecteur en tout temps - est-ce la réalité dans votre milieu?
• DÉVELOPPER un plan d’urgence et l’appliquer
• CONTRÔLER LA PRÉSENCE D’ALLERGÈNES
Outils disponibles
• Sur le site web de l’Association des camps certifiés du Québec, des
outils seront mis à jour en collaboration avec Allergies Québec afin
de faciliter la transmission d’informations aux campeurs allergiques.
Ressources clés
• Allergies Québec : allergiesquebec.ca
• Association des Allergologues et Immunologues du Québec :
www.allerg.qc.ca
• Aucun enfant oublié : www.aucunenfantoublie.ca
• Fondation canadienne Médicalert : www.medicalert.ca
• Déjouer les allergies : www.dejouerlesallergies.com
• Epipen : www.epipen.ca
• Allerject : www.allerject.ca
Questions?
Atelier interactif: on s’autoinjecte!
Annexe
Réponses aux questions du quiz interactif
Vrai ou faux?
1. L’odeur d’un aliment peut déclencher une réaction allergique.
FAUX mais… Une réaction allergique est causée par les particules en suspension dans l’air. C’est en
inhalant ces particules qu’une réaction allergique peut se produire. Lors de la cuisson d’un poisson
à la poêle, par exemple, des particules peuvent se dégager, être inhalées et causer une réaction
allergique.
2. Lorsque la réaction semble faible, on devrait commencer par administrer un antihistaminique.
FAUX… L’évolution de la réaction devrait plutôt être observée, sans administration d’un
médicament. Les antihistaminiques peuvent soulager les symptômes cutanés mais pourraient aussi
cacher certains symptômes plus importants, tels qu’une difficulté à respirer.
3. Les lingettes désinfectantes sont les plus efficaces pour retirer toute particule allergène sur une
surface.
FAUX… La meilleure solution désinfectante est un mélange d’eau tiède et de savon.
4. Depuis 2013, n’importe qui peut administrer une dose d’adrénaline à l’aide d’un auto-injecteur
lorsqu’il est témoin d’une réaction allergique.
VRAI… Il n’est plus nécessaire d’avoir reçu une formation afin d’administrer un auto-injecteur
lorsqu’une personne est témoin d’une réaction allergique. Il est impératif de composer le 911 et
d’assurer le transport de la personne vers l’hôpital après avoir administré l’adrénaline.
Vrai ou faux? (suite)
5. Je suis allergique aux arachides, je dois éviter toutes les légumineuses.
FAUX… Bien que l’arachide fasse partie de la famille des légumineuses, plusieurs personnes allergiques aux
arachides ne sont pas allergiques aux légumineuses.
6. Le matériel utilisé pour faire du bricolage peut contenir des allergènes.
VRAI… La plupart des pâtes à modeler contiennent du blé. Les contenants d’œufs utilisés pour y déposer la
peinture ne sont pas sécuritaires pour un enfant allergique aux œufs. Les mélanges de grains destinés aux
oiseaux peuvent contenir des noix ou des arachides. Cliquez ICI pour un article complet à ce sujet.
7. Des auto-injecteurs supplémentaires peuvent être conservés par la direction des camps de vacance.
VRAI… Ces auto-injecteurs doivent cependant être accessibles (donc pas sous clef) et doivent être conservés à
une température optimale (entre 15 à 30 degrés Celsius). Idéalement, les employés devraient être formés pour
savoir reconnaitre les signes d’une allergie alimentaire ainsi que savoir utiliser l’auto-injecteur.
8. Toutes les réactions indésirables à un aliment sont de type allergique.
FAUX… Les intolérances alimentaires ou les empoisonnements alimentaires ne sont pas des allergies.
9. Les allergies alimentaires sont des réactions psychosomatiques.
FAUX… Une réaction allergique implique le système immunitaire de la personne. Il est possible d’identifier les
allergènes causant l’allergie par un test cutané ou sanguin.
10. Un aliment qui ne se trouve pas parmi les 10 allergènes prioritaires ne pose pas de risque d’anaphylaxie.
FAUX… Tout aliment peut causer une réaction anaphylactique.
Vrai ou faux? (suite)
11. Une réaction allergique n’est pas toujours instantanée.
VRAI… Bien que la plupart des réactions allergiques se produisent dans les minutes
suivant l’exposition, il est possible qu’une réaction tardive se développe dans les 24
à 48 heures suivant l’ingestion.
12. Manipuler des œufs sur une surface à côté de plats propres est un risque de
contamination.
VRAI… L’utilisation d’un même couteau, d’un même plat ou d’une même planche à
découper, par exemple, peut causer une contamination et exposer la personne
allergique à une réaction.
13. Une allergie alimentaire se manifeste toujours au premier contact avec
l’aliment allergène.
FAUX… Certaines allergies se développent après plusieurs contacts avec l’allergène.
14. Embrasser une personne qui a consommé un allergène peut causer une
réaction allergique.
VRAI… On suggère de se brosser les dents et d’attendre 4 heures avant d’embrasser
une personne allergique après avoir consommé un allergène.
Choix de réponses
15. Lorsque la réaction allergique semble faible, le protocole est:
a) Administrer un antihistaminique et surveiller l’enfant.
b) Ne rien administrer à l’enfant et le surveiller. Injecter l’enfant dès que 2 systèmes de
réaction sont impliqués.
c) Ne rien administrer à l’enfant et le surveiller. Lui offrir un antihistaminique si 2 systèmes de
réaction sont impliqués.
16. Lequel de ces aliments ne fait pas partie de la liste des allergènes prioritaires
identifiés par Santé Canada ?
a) Le soya
b) La moutarde
c) La coriandre
17. Lequel de ces énoncés est FAUX?
a)
Je suis allergique aux produits laitiers. Je peux consommer des produits sans lactose
puisque ces derniers ne contiennent pas de lait.
b) Je suis allergique aux noix. Je peux normalement consommer de la noix de coco sans
problème.
c) La mention ‘peut contenir des traces de …’ n’est pas obligatoire au Canada.
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