Allergies En plus d’affecter la personne qui vit avec des allergies alimentaires, ces dernières touchent leur entourage et leur milieu de vie. Informations et conseils: Pour la personne allergique Soutien et échanges: Pour les familles Formation(s): Pour les professionnels de la santé, les restaurateurs, les hôtels, les écoles et les garderies. Nous sommes: • Un organisme à but non lucratif fondé en 1990. • Le principal centre de référence au Québec pour les allergies alimentaires. •Un regroupement d’allergologues, de nutritionnistes, de pharmaciens, d’écoles, de garderies, d’hôpitaux et d’entreprises du secteur de l’alimentation. Notre mission Promouvoir la sécurité et améliorer la qualité de vie de ceux et celles qui doivent composer avec des allergies alimentaires par des programmes d’information, de soutien, d’éducation, de formation et de sensibilisation. Avant de commencer… Vidéo Take the kit Référence: Food Allergy Canada, http://foodallergycanada.ca. Plan de la formation • Comprendre l’allergie alimentaire • Intervenir en cas d’anaphylaxie • Quiz interactif • Prise en charge de la personne allergique dans les camps de vacances • Outils disponibles • Ressources clés • Protocole d’encadrement à venir pour les camps du Québec • Période de questions • Atelier interactif: on s’auto-injecte ! Comprendre l’allergie alimentaire Les faits sur l’allergie • 300 000 personnes touchées au Québec • 6 à 8% des enfants Québécois sont affectés • 18 % : le taux d’augmentation des allergies alimentaires entre 1997 à 2007 chez les moins de 18 ans • 12,5% : Le taux d'incidence annuelle d'exposition accidentelle chez les enfants allergiques aux arachides au Canada • 10 allergènes principaux : les arachides, le blé, le lait, la moutarde, les noix, les œufs, les poissons, fruits de mer, le sésame et le soja. À eux seuls, ils sont responsables de plus de 90% des réactions allergiques. Définition de l’allergie alimentaire • Une réaction exagérée et inappropriée du système immunitaire qui se produit chez certaines personnes lorsque le corps entre en contact avec un aliment normalement inoffensif pour la majorité des individus. L’allergène est une substance pouvant provoquer une réaction allergique. Le déclencheur de la réaction allergique UNE PROTÉINE Allergènes (ou déclencheurs) courants: • Aliments • Piqûres d’insectes • Médicaments • Latex • Exercice Les aliments constituent la cause la plus courante d’anaphylaxie chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. La réaction allergique dépend d’un contact avec l’allergène (exposition). • Ingestion orale (bouche) • Contact avec la peau • Inhalation (cuisson, mouture, pulvérisation) Parfois, la simple présence de trace de l’allergène est suffisante pour déclencher une réaction allergique grave. Est-ce que l’odeur d’un aliment pose danger? Sentir ≠ inhaler La réaction allergique dépend du contact avec la protéine présente dans l’aliment. L’odeur d’un aliment est due à de petites molécules aromatiques qui s’évaporent facilement dans l’air. Le contact avec un allergène • Contamination directe: • Contact direct entre allergène et non-allergène. • Contamination croisée: • Contact via un «intermédiaire» entre allergène et non allergène. Le contact passager avec la peau – quels sont les risques? • Un simple contact passager avec un allergène = Faible risque de réaction grave, aucune pénétration du système sanguin. • Plaies ouvertes, mains à la bouche après avoir touché à l’allergène = risque de réaction augmentée, car l’allergène pénètre le corps. Allergènes communs • Chez l’enfant: • Lait de vache, œufs, arachides, noix, sésame, fruits de mer, soya et blé • Les allergies au lait, soya, œuf et blé ont tendances à disparaître. • Les allergies aux arachides, noix, poissons et fruits de mer sont plutôt à caractère permanent. • Chez l’adulte: • Poissons et fruits de mer (mollusques, crustacés) • Noix • Arachides Allergènes prioritaires (10) 1. Arachides 2. Noix 3. Lait 4. Œufs 5. Blé 6. Soya 7. Sésame 8. Fruits de mer (poisson, crustacés et mollusques) 9. Sulfites 10. Moutarde Il s’agit des aliments les plus fréquemment liés aux réactions allergiques graves au Canada. Cependant, presque tous les aliments peuvent causer une réaction allergique! Allergie ou intolérance? Allergie Intolérance • Affecte le système immunitaire (production d’anticorps) • Réaction anormale de défense de l ’organisme • Réaction immédiate (rapide après l’ingestion de l’aliment) ou retardée • Effet même en très petite quantité • Affecte le système digestif ou autres systèmes nonimmunitaires (ex. mauvaise digestion ou assimilation) • Réaction moins dangereuse et moins envahissante que l ’allergie • La sévérité des symptômes dépend de la quantité d’aliment ingérée Exemple: intolérance au lactose vs. allergie au lait • Intolérance au lactose: incapacité à digérer le lactose (sucre du lait) à cause de l’absence ou d’une quantité insuffisante d’une enzyme digestive, la lactase. • Allergie au lait: correspond à une réaction adverse, reproductible, par hypersensibilité immunologique aux protéines du lait. Pourquoi certains fruits et légumes crus provoquent-ils des réactions allergiques? Syndrome d’allergie orale (ou syndrome pollen aliment) • Réaction allergique qui se limite à la région péribuccale • Provoquée par la consommation de fruits, légumes, de diverses noix et graines • Aliments crus – cuisson élimine la substance qui provoque • La plupart des réactions sont bénignes et de courte durée Intervenir en cas d’anaphylaxie Définition de l’anaphylaxie « L’anaphylaxie est une réaction allergique grave qui s’installe rapidement et qui peut causer la mort. » Heureusement, les décès sont rares et évitables. Exemples de symptômes observés durant la réaction anaphylactique • Les symptômes de l’anaphylaxie touchent en général deux ou plusieurs des systèmes suivants: • • • • • Cutané Respiratoire Gastro-intestinal (estomac) Cardiovasculaire (cœur) Neurologique (cerveau) Il est important de savoir que l’anaphylaxie peut se manifester sans urticaire. Voici les symptômes qui peuvent se présenter lors d’une réaction allergique Symptômes légers Nez Bouche Peau Système digestif Écoulement, démangeaisons, éternuements Démangeaisons Urticaire légère, démangeaisons légères Faible nausée, inconfort Symptômes graves Poumons Essoufflement, respiration sifflante, toux persistante Cœur Pâleur, peau bleutée, faiblesse, pouls faibles, étourdissement Gorge Serrement, voix rauque, difficultés à respirer, difficultés à avaler Bouche Peau Système digestif Autres Enflure marquée de la langue et/ou des lèvres Urticaire importante sur le corps, rougeur répandue Vomissements à répétition, diarrhée grave Sentiment de malheur imminent, anxiété, confusion Symptômes les plus inquiétants • La difficulté à respirer causée par l’inflammation des voies respiratoires. • Une chute de pression artérielle se traduisant par un étourdissement, un vertige, une sensation de faiblesse ou une perte de connaissance. Ces deux types de symptômes peuvent entraîner la mort en l’absence de traitement. Apparition des symptômes • Les signes et les symptômes d’une réaction allergique grave se manifestent habituellement dans les minutes suivant l’exposition à un allergène. • Il arrive plus rarement que les symptômes apparaissent quelques heures après l’exposition. • La présentation des symptômes peut différer d’une personne à l’autre ainsi que d’un épisode à l’autre chez la même personne. Les réactions graves sont toujours imprévisibles. La détection précoce des symptômes et le traitement immédiat pourraient sauver une vie. Traitement d’urgence: l’épinéphrine (adrénaline) Le médicament de première ligne à utiliser pour le traitement d’urgence d’une réaction allergique potentiellement fatale. Le seul traitement efficace en cas de réaction sévère Quand utiliser l’auto-injecteur d’épinéphrine? Les réactions sont imprévisibles, il ne faut jamais ignorer les premiers symptômes. Dans le doute, administrer l’adrénaline. Auto-injecteurs: EpiPen®, Allerject® Questions d’ordre juridique Toute personne peut administrer de l’épinéphrine à l’aide d’un autoinjecteur. « En l’absence d’un premier répondant ou d’un technicien ambulancier, toute personne peut administrer de l’adrénaline lors d’une réaction allergique sévère de type anaphylactique à l’aide d’un dispositif autoinjecteur. » Piquer ou ne pas piquer? • Obligation de porter secours • Omission d’agir • Et si je cause des dommages? • Consentement des soins médicaux • Risques minimes de dommages: L’épinéphrine au moyen d’un auto-injecteur ne pose pas de danger pour une personne normale et en santé. • Règle du bon samaritain Quiz interactif Prise en charge de la personne allergique dans les camps de vacances Situation actuelle dans les camps • Avez-vous des campeurs ayant des allergies? Sont-ils augmentation? • Comment les accueillez-vous? • Comment prenez-vous en charge ces enfants au quotidien? • Avez-vous des mesures d’urgence? en Conseils pour l’accueil et la gestion du campeur ayant des allergies alimentaires Mise en situation Cette année, vous allez avoir 5 enfants de plus qui ont des allergies alimentaires Comment faites-vous pour gérer ces nouveaux cas? La responsabilité partagée Parents Directeurs Rôles et responsabilités Enfants Moniteurs La communication: l’outil de base • Communication efficace avec le parent dès l’inscription de l’enfant • Cette communication permettra de détailler: • • • • • Les allergies de l’enfant La médication de l’enfant La gestion des repas de l’enfant La procédure à suivre en cas d’urgence Etc. • Également, une communication efficace entre tous les intervenants (i.e. moniteurs, enfants, enfant allergique) est de mise afin de favoriser un environnement sécuritaire. Établir un plan d’action individualisé • Dossier du campeur devrait inclure un plan d’urgence individualisé permettant d’avoir accès à toute l’information nécessaire relative à la condition médicale de l’enfant. • Ces documents devraient être complétés par le parent et approuvés par le médecin spécialiste (allergologue) traitant l’enfant. Établir un plan d’action individualisé (suite) • Tous les éléments suivants devraient donc être inclus dans le plan: • • • • • • • • • • Une photo de l’enfant; L’information à jour concernant ses allergies (liste des allergènes, etc.); Les signes et symptômes d’une réaction allergique; Le protocole d’intervention en cas d’urgence; Les coordonnées de personnes à joindre en cas d’urgence; L’information concernant sa médication (dose, endroit où sera conservé la médication, dates de péremption, etc.); L’autorisation d’administrer un médicament signée par un parent, un tuteur ou l’enfant lui-même s’il a l’âge requis; Les stratégies particulières de surveillance et de prévention; La signature de l’allergologue, du médecin ou de l’infirmière praticienne en soins de première ligne, le cas échéant; Toute autre information jugée nécessaire. Transport et conservation de la médication Transport: • Selon l’âge de l’enfant, la médication (i.e. l’auto-injecteur d’épinéphrine) devrait être transporté en permanence par ce dernier. Des pochettes spécialement conçues pour le transport des autoinjecteurs sont en vente sur le marché. Transport et conservation de la médication (suite) Conservation: • Une deuxième dose de médication devrait être conservée à un endroit spécifique, tel que dans le bureau des premiers soins ou dans le sac du moniteur, lors des déplacements. • Les auto-injecteurs doivent être entreposés dans un endroit sécuritaire, accessible rapidement en tout temps et non fermé à clé. • Les auto-injecteurs doivent être conservés à une température se situant entre 15 et 30 degrés Celsius. Ils ne doivent pas se retrouver près d’une source froide directe (glacière, Ice pack, etc.). • Lorsqu’une sortie extérieure est planifiée en été ou en hiver, il existe des pochettes spécialement conçue pour la conservation de l’auto-injecteur à la température idéale (marque de produit = Frio). Prévention au quotidien • Des mesures permettant de réduire les risques d’exposition aux substances allergènes lors des repas et des sorties sont primordiales. • Ces mesures peuvent varier selon les circonstances et l’âge de l’enfant, mais voici quelques bonnes pratiques à suivre quotidiennement: • • • • • • Surveiller les campeurs au moment des repas et des collations; Interdire l’échange et le partage de nourriture; Limiter les allergènes dans les distributeurs automatiques; Recourir à des récompenses non alimentaires; Limiter l’utilisation de nourriture pendant les cours, tels que le bricolage; Interdire aux campeurs de manger dans l’autobus et lors de tous autres déplacements; • Encourager les campeurs à se laver les mains avant et après avoir mangé; • Nettoyer les surfaces contaminées; • Favoriser une bonne lecture des étiquettes afin de facilement repérer les allergènes. Le nettoyage des surfaces contaminées UN ALLERGÈNE = UNE PROTÉINE TRÈS RÉSISTANTE • La désinfection = tue les bactéries, empêche les bactéries de se développer. • Le savon + de l’eau = élimine les particules alimentaires donc élimine les allergènes. • Nettoyage = se débarrasser des particules alimentaires pour l’hygiène et pour éliminer les résidus ou traces d’allergènes. Le nettoyage des surfaces contaminées (suite) • Surfaces: Les agents de nettoyage, excepté le savon à vaisselle liquide, enlèvent facilement les allergènes d’arachides sur une table. • Mains: Le savon liquide, le savon en barre et les serviettes commerciales enlèvent les traces d’allergènes. Cependant, l’eau seule ou les gels antibactériens pour les mains n’enlèvent pas les traces d’allergènes. Lecture des étiquettes • Nouvelle réglementation en vigueur depuis le 4 août 2012. • L’étiquette de la plupart des aliments préemballés énumérera en langage clair la source commune d’allergènes, de sulfites et de gluten. • Déclaration obligatoire des 10 allergènes prioritaires. • Arachides, noix, lait, œufs, blé, soya, sésame, fruits de mer (poisson, crustacés, mollusque), moutarde, sulfites. Lecture des étiquettes (suite) • Repérer les ingrédients à risque: • Via les sources cachés (assaisonnements, épices, saveurs, arômes, agents liants, agents de remplissage, etc.) • Lire la liste des ingrédients dans les deux langues puisqu’il peut y avoir des erreurs de traduction • Lorsqu’il y a présence de mise en garde, doit toujours prendre au sérieux. • Rechercher des pictogrammes certifiés (i.e. CAC) • Lorsqu’il y a incertitude sur la présence d’allergènes = appel au fournisseur ! NOTE IMPORTANTE = RIEN N’EST ACQUIS Lectures des étiquettes (suite) • Pictogrammes certifiés Arachides Amandes Lait Œufs Lectures des étiquettes (suite) • Mises en garde : Peut contenir des traces… « Une déclaration figurant sur l’étiquette d’un aliment préemballé signalant la possibilité d’une présence accidentelle d’un allergène dans l’aliment » 1. Éveiller l’attention des consommateurs sur la présence possible d’un allergène dans un aliment. 2. Éviter la consommation de produits où figure une mise en garde par les personnes atteintes d’allergies alimentaires. Lecture des étiquettes (suite) • Quelles sont les exigences pour ces mises en garde? • « Il n’existe ni exigence réglementaire ni interdiction à l’égard des mentions préventives sur l’étiquette des produits alimentaires. » Santé Canada exige seulement que les mises en garde soient exactes, claires et dénuées d’ambiguïtés et leur utilisation n’aurait pas pour objectif d’éviter l’observation des bonnes pratiques de fabrication. Lecture des étiquettes (suite) Afin d’éliminer les risques associés au mauvais usage des mises en garde relatives aux allergènes alimentaires ou à leur interprétation erronée Santé Canada et l'ACIA recommandent que les fabricants et les importateurs d'aliments commencent à n'utiliser que la mise en garde suivante sur l'étiquette des aliments : « peut contenir [X] » où X est le nom usuel de l'allergène alimentaire. Repas • Si des repas sont offerts sur place par la camp, le parent vous informera si l’enfant allergique peut ou non utiliser le service de traiteur. • Si l’enfant ne peut l’utiliser, tous les repas et collations devront être fournis par le parent. • Si un four à micro-ondes est disponible, assurez-vous que l’enfant allergique puisse y réchauffer son plat en premier et qu’un nettoyage optimal soit effectué entre chacun des repas. • Lors des repas et des collations, assurez-vous qu’il n’y ait pas de partage de nourriture. Sorties spéciales • Si des sorties impliquant une nuitée à l’extérieur ou une distance importante par rapport à un hôpital sont prévues, assurez-vous d’en informer le(s) parent(s) lors de l’inscription de l’enfant allergique. • Des mesures spéciales pourront donc être prises, telles que la validation d’un accès à un réseau de téléphonie cellulaire ainsi que l’ajout d’un auto-injecteur dans la trousse d’urgence. Allergènes contenus dans les produits non alimentaires • Certaines produits non alimentaires peuvent contenir ou avoir été en contact avec des allergènes. • Ils ne sont donc pas sécuritaires pour les enfants ayant des allergies alimentaires. • Voici donc une liste de produits à surveiller: • • • • • • • Écrans solaires (arachides, soya); Pots de yogourts (lait); Cartons d’œufs (œufs); Peintures (soya); Pâtes à modeler (soya); Shampoings (amandes); Etc. Activités de groupe Il est important: • De bien identifier les enfants allergiques auprès des autres enfants et auprès des intervenants; • De faire un rappel des règles de base, soit l’interdiction de partager, l’importance du lavage des mains, l’interdiction d’intimider un ami, etc. Après tous ces conseils, pourquoi ne pas tout simplement bannir les arachides (ou autres allergènes) des camps de vacances? • L’élimination des aliments allergènes n’est pas une solution unique pour prévenir les réactions. • Aucune garantie, possibilité de faux sentiment de sécurité. Misons plutôt sur la sensibilisation, l’éducation, les stratégies préventives et la préparation en cas d’urgence ! Réalisation d’un environnement sécuritaire • COMPRENDRE l’anaphylaxie • IDENTIFIER qui est à risque • APPRENDRE à manipuler l’auto-injecteur d’adrénaline • ENCOURAGER les jeunes à risque d’anaphylaxie à transporter l’autoinjecteur en tout temps - est-ce la réalité dans votre milieu? • DÉVELOPPER un plan d’urgence et l’appliquer • CONTRÔLER LA PRÉSENCE D’ALLERGÈNES Outils disponibles • Sur le site web de l’Association des camps certifiés du Québec, des outils seront mis à jour en collaboration avec Allergies Québec afin de faciliter la transmission d’informations aux campeurs allergiques. Ressources clés • Allergies Québec : allergiesquebec.ca • Association des Allergologues et Immunologues du Québec : www.allerg.qc.ca • Aucun enfant oublié : www.aucunenfantoublie.ca • Fondation canadienne Médicalert : www.medicalert.ca • Déjouer les allergies : www.dejouerlesallergies.com • Epipen : www.epipen.ca • Allerject : www.allerject.ca Questions? Atelier interactif: on s’autoinjecte! Annexe Réponses aux questions du quiz interactif Vrai ou faux? 1. L’odeur d’un aliment peut déclencher une réaction allergique. FAUX mais… Une réaction allergique est causée par les particules en suspension dans l’air. C’est en inhalant ces particules qu’une réaction allergique peut se produire. Lors de la cuisson d’un poisson à la poêle, par exemple, des particules peuvent se dégager, être inhalées et causer une réaction allergique. 2. Lorsque la réaction semble faible, on devrait commencer par administrer un antihistaminique. FAUX… L’évolution de la réaction devrait plutôt être observée, sans administration d’un médicament. Les antihistaminiques peuvent soulager les symptômes cutanés mais pourraient aussi cacher certains symptômes plus importants, tels qu’une difficulté à respirer. 3. Les lingettes désinfectantes sont les plus efficaces pour retirer toute particule allergène sur une surface. FAUX… La meilleure solution désinfectante est un mélange d’eau tiède et de savon. 4. Depuis 2013, n’importe qui peut administrer une dose d’adrénaline à l’aide d’un auto-injecteur lorsqu’il est témoin d’une réaction allergique. VRAI… Il n’est plus nécessaire d’avoir reçu une formation afin d’administrer un auto-injecteur lorsqu’une personne est témoin d’une réaction allergique. Il est impératif de composer le 911 et d’assurer le transport de la personne vers l’hôpital après avoir administré l’adrénaline. Vrai ou faux? (suite) 5. Je suis allergique aux arachides, je dois éviter toutes les légumineuses. FAUX… Bien que l’arachide fasse partie de la famille des légumineuses, plusieurs personnes allergiques aux arachides ne sont pas allergiques aux légumineuses. 6. Le matériel utilisé pour faire du bricolage peut contenir des allergènes. VRAI… La plupart des pâtes à modeler contiennent du blé. Les contenants d’œufs utilisés pour y déposer la peinture ne sont pas sécuritaires pour un enfant allergique aux œufs. Les mélanges de grains destinés aux oiseaux peuvent contenir des noix ou des arachides. Cliquez ICI pour un article complet à ce sujet. 7. Des auto-injecteurs supplémentaires peuvent être conservés par la direction des camps de vacance. VRAI… Ces auto-injecteurs doivent cependant être accessibles (donc pas sous clef) et doivent être conservés à une température optimale (entre 15 à 30 degrés Celsius). Idéalement, les employés devraient être formés pour savoir reconnaitre les signes d’une allergie alimentaire ainsi que savoir utiliser l’auto-injecteur. 8. Toutes les réactions indésirables à un aliment sont de type allergique. FAUX… Les intolérances alimentaires ou les empoisonnements alimentaires ne sont pas des allergies. 9. Les allergies alimentaires sont des réactions psychosomatiques. FAUX… Une réaction allergique implique le système immunitaire de la personne. Il est possible d’identifier les allergènes causant l’allergie par un test cutané ou sanguin. 10. Un aliment qui ne se trouve pas parmi les 10 allergènes prioritaires ne pose pas de risque d’anaphylaxie. FAUX… Tout aliment peut causer une réaction anaphylactique. Vrai ou faux? (suite) 11. Une réaction allergique n’est pas toujours instantanée. VRAI… Bien que la plupart des réactions allergiques se produisent dans les minutes suivant l’exposition, il est possible qu’une réaction tardive se développe dans les 24 à 48 heures suivant l’ingestion. 12. Manipuler des œufs sur une surface à côté de plats propres est un risque de contamination. VRAI… L’utilisation d’un même couteau, d’un même plat ou d’une même planche à découper, par exemple, peut causer une contamination et exposer la personne allergique à une réaction. 13. Une allergie alimentaire se manifeste toujours au premier contact avec l’aliment allergène. FAUX… Certaines allergies se développent après plusieurs contacts avec l’allergène. 14. Embrasser une personne qui a consommé un allergène peut causer une réaction allergique. VRAI… On suggère de se brosser les dents et d’attendre 4 heures avant d’embrasser une personne allergique après avoir consommé un allergène. Choix de réponses 15. Lorsque la réaction allergique semble faible, le protocole est: a) Administrer un antihistaminique et surveiller l’enfant. b) Ne rien administrer à l’enfant et le surveiller. Injecter l’enfant dès que 2 systèmes de réaction sont impliqués. c) Ne rien administrer à l’enfant et le surveiller. Lui offrir un antihistaminique si 2 systèmes de réaction sont impliqués. 16. Lequel de ces aliments ne fait pas partie de la liste des allergènes prioritaires identifiés par Santé Canada ? a) Le soya b) La moutarde c) La coriandre 17. Lequel de ces énoncés est FAUX? a) Je suis allergique aux produits laitiers. Je peux consommer des produits sans lactose puisque ces derniers ne contiennent pas de lait. b) Je suis allergique aux noix. Je peux normalement consommer de la noix de coco sans problème. c) La mention ‘peut contenir des traces de …’ n’est pas obligatoire au Canada.