LA SOUPE DANS TOUS SES ÉTATS Un plat ancestral et universel A l’occasion de l’événement, « Amoureusement Soupe* », auquel participentTramier et Nadia, ambassadrice de la marque dans la blogosphère culinaire, nous vous proposons d’approfondir vos connaissances sur ce plat historique, que tout le monde aime, LA SOUPE. Et aussi de vous faire découvrir des recettes originales, incroyablement surprenantes et délicieuses, spécialement créées pour cet événement. C’est également, un prétexte pour vous faire gagner encore des cadeaux, avec des jeux étroitement liés à cet univers de la soupe. Pour les chanceux ayant l’opportunité de se déplacer et de participer au festival se tenant Place des Abbesses à Paris, nous organiserons sur le stand Tramierun jeu autour des recettes réalisées par Nadia. Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer à Paris, ne vous inquiétez surtout pas, nous y avons aussi pensé et vous aurez la possibilité de participer à unautre jeu organisé, lui, sur Facebook et Instagram! Quant aux recettes concoctées par Nadia, elles seront publiées dans leur intégralité en novembre. Voilà pour la parenthèse ludique autour de la soupe, revenons-en maintenant à cette toute première recette culinaire datant de l’époque du néolithique. La soupe, toute une histoire ! Elle est apparue dès que l’homme a su maîtriser le feu. Des traces d’usage de récipients ayant servi à faire cuire des aliments ont été retrouvés et datés à environ 500 avant JC. Les hommes disposaient des pierres creusées sur le sol, entourées de pierres ardentes dans lesquels ils mettaient de l’eau. Le mot « potager » a d’ailleurs longtemps désigné ce système de pierres utilisées pour chauffer les aliments. Ils y ajoutaient des herbes, des racines pour obtenir un bouillon qui était ensuite mélangé avec des céréales broyées. Ils obtenaient ainsi une bouillie semi-liquide : Le brouet. Ces premières « bouillies » sont la base de la nourriture de toutes les civilisations d’Est en Ouest, du Nord au Sud. A Athènes, la soupe de lentilles entretient le moral des troupes ; en Chine, les paysans se réconfortent de soupes de riz et de fèves. Les Byzantins se régalent de soupes de poissons aux légumes, très relevées et sucrées de miel en abondance. La soupe noire archi-poivrée à base de gibier, de poissons ou de volailles et d’herbes, au miel, à la menthe et au vin a la faveur des Romains. En Corse, avec les châtaignes blanches séchées, on fait de la soupe au lait de chèvre, épaissie de vermicelles ou de petits macaronis courts, si épaisse que la cuillère tient droite : la « suppa acuchjara ritta » est toujours présente. Au moyen-âge, c’est le pain qui devient prédominant dans l’alimentation et qui révolutionne la consommation du bouillon. La soupe correspond alors à la tranche de pain que l’on trempe dans le liquide bouillant composé de légumes, de viandes, eux mêmes agrémentés d’épices ou bien de vin. Le mot « soupe » dont l’origine n’est pas vraiment certifiée, est apparu au XIIIème siècle. Du latin suppa signifiant « tremper » du francique sûppa, puis en français sope qui devient « soupe » du germanique supon qui signifie « assaisonner » du néerlandais sopen qui signifie « tremper » de l’indo-européen sû-pô, qui, en sanscrit veut dire « biennourri » On commence désormais à reconnaître les vertus thérapeutiques du breuvage et ses bienfaits naturels et nutritionnels. Le bouillon de poule était notamment le remède miracle prescrit par la majorité des « médecins » de l’époque. Louis XV élèvera la soupe au rang de plat d’excellence et de la renommer « potage » plutôt que soupe, jugé trop vulgaire. Viendront peu après les déclinaisons comme le consommé où le velouté, époque ou le potage atteint son paroxysme de popularité et de mets de choix pour la cour royale. Louis XV ordonnera d’ailleurs de créer à Versailles le « Potager du roi », dans lequel seront cultivés les légumes les plus délicieux, les plus fins et les plus délicats. Ils constitueront alors, les fameux « Potages de plaisirs ». C’est à cette période que la plupart des variétés existantes aujourd’hui deviennent des recettes à part entière. Que ce soit au niveau local, national ou international. Voici une liste non exhaustive des différentes variétés Françaises faisant pour la plupart, la fierté et le symbole de certaines régions : Potage: terme générique qui comprend tout met liquide chaud. Les potages clairs : bouillons et consommés Les potages liés : crèmes, veloutés… La liaison étant effectuée avec un féculent, de la crème, des œufs ou encore des légumes. Bouillon Consommé Crème Velouté La bisque de homard Les spécialités locales ou régionales : Le Nord : le potage au cresson, la soupe à la bière, le waterzooï, la caudière (soupe de poisson)… Le Centre : le potage berrichon aux navets, la bréjaude auvergnate au lard et légumes, soupes au vin de Bourgogne… L’Est: des potées généreuses composées de légumes et de viande de porc, le consommé Strasbourg… L’Ouest: la cotriade qui n’est autre que la bouillabaisse bretonne Le Sud-Est : la soupe au pistou, la bouillabaisse, l’aïgo boulido (soupe à l’ail) Le Sud-Ouest : le tourin, la garbure et le ttoro, la bouillabaisse de la côte Basque espagnole… Dégustés plutôt en entrée dans les milieux aisés et à la consistance légère, les potages redeviennent soupes, consommés en plat unique et à la consistance beaucoup plus épaisse, dans les milieux modestes et ruraux. La soupe reprendra son rôle premier, celui de plat unique, réchauffant, nourrissant et fortifiant lors des dernières grandes guerres et autres crises économiques. La révolution industrielle se chargera au fil des ans, de simplifier les processus d’obtention des innombrables recettes de soupes. Une aubaine pour les citadins n’ayant plus le temps de faire leur marché, de cuisiner ou la possibilité de faire pousser leurs légumes mais restant convaincus de ses bienfaits et de ses apports en vitamines et en sels minéraux… Mais rien ne vaut une soupe « maison », comme celles que pourra vous préparer Nadia, le samedi 07 novembre, place des abbesses à Paris, de 11H00 à 17H00 pour le festival de la soupe « Amoureusement soupe ». La première, celle du matin sera une soupe au coing et à la citrouille La deuxième, la soupe de l’après midi, sera une soupe surprise ! Une recette sucrée / salée inspirée du célèbre Gaspacho Andalou. Une autre recette de soupe : La soupe aux poireaux Surtout, n’oubliez pas ! Pour grandir, il faut manger de la SOUPE LA BISTRONOMIE Les bistrots gastronomiques Née dans les années 90, la bistronomie, se définit par l’association de bons produits, d’une grande technique et surtout de convivialité. Contraction des mots « bistrot » et « gastronomie », la bistronomie allie petits prix et cuisine inventive. Les plats issus de la bistronomie son concoctés à partir de produits bons, sains et simples. Le bistrot, cet emblème français réputé plus chaleureux, plus festif que le solennel « restaurant » : on y mange bien et on y mange simplement, dans la bonne humeur, les plats sont simples, sans chichi. La bistronomie c’est l’appropriation par des chefs talentueux de cet état d’esprit libertaire et détendu. Proposer de grands plats souvent en quantité raisonnable et sans trop compliquer l’assiette. C’est Yves Camdeborde qui ouvre le bal en 1992, à l’époque il travaille dans les cuisines du Crillon, le somptueux palace de la place de la Concorde, alors dirigées par le chef Christian Constant. Amoureux de la grande gastronomie, mais fatigué par l’aspect guindé des grandes adresses et de leurs additions trop onéreuses, il ouvre La Régalade dans le 14ème arrondissement parisien. Terrines, œufs sur le plat, et autres vieilles recettes françaises sont à la carte. Toutes revisitées avec la technique et la rigueur de la cuisine gastronomique et surtout avec des produits frais, simples et bons. Le succès est donc finalement au rendez-vous et la tendance s’inscrit durablement dans le monde culinaire. Une nouvelle génération de chef s’inscrit dans cette tendance, aujourd’hui généralement définie par : petite salle, petite équipe, bons produits, belles techniques, ambiance conviviale et additions à 30 ou 40€ tout au plus. La bistronomie se veut ainsi simple et chic. D’une manière plus globale, la bistronomie semble avoir accompagné le regain d’amour des français pour leur patrimoine gastronomique, observé depuis le début des années 2000. Une gastronomie, qui enfin, ne se cache plus uniquement dans les cuisines des grands restaurants. Une délicieuse recette « bistronomique » réalisée par Nadia : Le tartare de boeuf aux olives Une autre réalisée par le chef Dominique Frérard : Le tartare de sardines aux olives vertes Crédits photos : http://www.sequinsbyella.com