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1998 1999 2000 2001 2002 2003
a) Assiette . . . . . . . . . . . . . . 266,6 250,6 255,0 255,0 240,0 260,0
b) Salaires . . . . . . . . . . . . . . 916,9 1.035,6 1.166,6 1.200,6 1.155,0 1.185,0
c) Collectivités . . . . . . . . . . . 917,0 895,9 1.008,7 1.124,0 1.199,0 1.400,0
d) Capitaux . . . . . . . . . . . . . 61,5 87,4 93,3 90,9 95,0 95,0
e) Non-résidents . . . . . . . . .
1,8 1,5 2,2 1,9 2,2 1,5
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.163,8 2.271,0 2.525,8 2.672,4 2.691,2 2.941,5
1998 1999 2000 2001 2002 2003
a) Assiette . . . . . . . . . . . . . . 129,4 120,5 123,3 124,8 123,3 138,2
b) Salaires . . . . . . . . . . . . . . 507,0 535,7 609,6 661,8 595,2 618,7
c) Collectivités . . . . . . . . . . . 371,4 398,8 409,1 454,8 516,0 504,6
d) Capitaux . . . . . . . . . . . . . 38,5 59,4 62,7 75,8 84,1 96,2
e) Non-résidents . . . . . . . . .
0,9 1,1 1,5 1,1 1,0 1,1
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.047,3 1.115,5 1.206,2 1.318,4 1.319,6 1.358,8
Premiers semestres
Exercices entiers
Rappelons d'emblée que les encaissements ne se répartissent pas proportionnellement sur les 12 mois de
l'année, de sorte qu'il convient de procéder à un examen détaillé des produits comptabilisés au cours du pre-
mier semestre avant de tirer des conclusions définitives au sujet de l'évolution future des différentes catégories
de l'impôt sur le revenu.
L’exercice budgétaire 2002 a été clôturée au niveau des impôts directs par une progression des recettes
de quelque 154,7 millions euros, soit une hausse de 5,3% par rapport à l’exercice 2001.
L’impôt général sur le revenu a généré quelque 2,8 milliards euros, soit 92% du total des recettes en
provenance des impôts directs. L’impôt sur le revenu des collectivités et l’impôt retenu sur les traitements et
salaires représentent ensemble 2,4 milliards euros, soit 80% des recettes totales sur impôts directs.
Par rapport aux prévisions budgétaires pour l’exercice 2002, le résultat global des recettes provenant des
impôts directs a donc dégagé une plus-value de l’ordre de 247 millions euros. Ce résultat positif en termes de
plus-values budgétaires a été obtenu grâce à l’impôt sur la fortune (+ 119,6 millions euros) et à l’impôt sur le
revenu des collectivités (+ 113,5 millions euros). Ce résultat globalement positif est toutefois pour l'essentiel
imputable du fait que suite à la révision à la baisse des prévisions économiques à la fin de l’année 2002, un
accent particulier a été mis sur le rattrapage des impositions des années antérieures à 2002 principalement au
niveau des collectivités.
Dans l'analyse de ces chiffres il ne faut pas perdre de vue que ce résultat exceptionnel réalisé en 2002 est
imputable en premier lieu à la perception des soldes d’impôts se rapportant à des exercices budgétaires
antérieurs à 2002, à forte croissance économique, notamment au niveau des collectivités.
Pour les exercices budgétaires 2003 et 2004, il sera donc possible de s’appuyer sur un niveau élevé de
réserves en termes de soldes d’impôts à percevoir sur les résultats exceptionnels des dernières années
d’imposition, notamment dans le secteur financier. La stabilisation du niveau des recettes budgétaires, voire une
éventuelle baisse, dépendra ensuite fortement de l’évolution de la conjoncture économique.
a) Impôt sur le revenu des personnes physiques fixé par voie d'assiette
Cet impôt est perçu sur un ensemble de revenus très hétérogènes comme les bénéfices commerciaux et
artisanaux, les bénéfices agricoles et forestiers, les revenus de l'exercice de professions libérales, les revenus
provenant d'occupations salariées, les revenus de pensions ou de rentes, les revenus découlant de capitaux
mobiliers, etc.
La partie essentielle du produit de l'impôt provient cependant des bénéfices professionnels de l'in-
dustrie, du commerce et de l'artisanat ainsi que des revenus imposables des professions libérales. En effet, les
revenus provenant d'activités salariées, les revenus de pensions ou de rentes ainsi que les revenus découlant de