Roberto Zucco le meurtre de la mère LA scène 2 Page 3
Elle voit le bébé qu'elle a mis au monde avec le CL de la naissance
berceau
x2
(25/26).
Ce spectacle est rendu encore plus vivant avec l’insistance sur le CL du regard
Vu, yeux, regard surveillé, pas lâché, vu, vois, reconnais
Une période bâtie sur une construction anaphorique de subordonnées de
condition : « si je n'avais pas accouché de toi... », « si je ne t'avais pas vu sortit...
», « si je n'avais pas posé... » aboutit à un constat au conditionnel « je croirais »
dont la valeur plus annonciatrice qu'hypothétique, amplifie la forme négative qui
le complète « ce n'est pas mon fils qui est devant moi... »
« Pourquoi cet enfant, si sage pendant vingt-quatre ans,... ...est-il devenu fou
brusquement ? » Ce parallélisme marque la rupture.
Comment as-tu quitté les rails Roberto ? Qui a posé un tronc d'arbre sur ce
chemin si droit pour te faire tomber dans l'abîme ? »
On est encore ds l’exposition
Le portrait de RZ par sa mère donne à voir le perso qu’on avait imaginé jusque là
= scène des gardiens.
« Pourtant je te reconnais » : Portrait que l’on donne à voir (théâtre)
Portrait physique et moral : mais en même tps très peu caractérisé.
Portrait orienté : ironie tragique : « caresser le cou de ta mère » menace, peur
Profondément divisé, le personnage ne se recoupe plus.
L'adverbe adversatif « pourtant » qui ouvre une 2ème phase semble annuler un
instant cette orientation, d'autant que l'énumération avec des déterminants
possessifs apparaît comme une reconstruction de l'identité contestée. Morcelée,
son identité donne lieu à une synecdoque : le portrait énumère les différentes
parties du corps de Zucco « ton corps, ta taille, la couleur de tes cheveux, la
couleur de tes yeux, la forme de tes mains, ces grandes mains... » mais leur
addition ne produit pas d'unité identitaire et le chute de la phrase est sans appel
et revient sur le meurtre initial du père « ton père, que tu as tué ». (On
remarque ici la présence du couple récurrent dans l'œuvre Éros / Thanatos : les
mains de Zucco caressent « le cou de [sa mère » et serrent celui de [son] père
»).
Le portrait n'est plus une pièce d'identité mais le signe d'une identité en pièces.
Cette brèche dans l’identité de RZ on la retrouve ds la métaphore de la
laverie : Nettoyer la faute //
Mac Beth
Laverie douceur, calme, tranquille femmes (symb douceur ms =nt symb sexe)