VI) Déroulement de l’examen
- Installation de la patiente sur la table gynécologique : cuisses fléchies sur le bassin.
- Evacuation vésicale.
- Désinfection loco-régionale.
- Mise en place de la fibre optique et du matériel de distension utérine (eau, CO2,
glycocolle, sérum phy).
L 'intervention se déroule en 4 temps :
1. Introduction de l'hystéroscope sous contrôle direct, visuel.
2. Inspection (permet d'apprécier l'état de l'endocol et de la cavité utérine (endomètre)).
3. Hémostase par électro-coagulation.
L'intervention proprement dite nécessite :
- Un contrôle précis de tous les gestes.
- Une technique méticuleuse.
- Une hémostase à la demande (en cas de saignement).
- U contrôle général (scope, pouls, TA).
- Un contrôle des entrées et des sorties du liquide de lavage.
- Une analyse histologique de la pièce opératoire (anapath) ; il faut donc mettre le
prélèvement dans du liquide de Boin.
VII) La surveillance post-opératoire
- Se renseigner sur le geste opératoire : comment s’est passé l’opération (CO2, glycocolle,
anesthésie).
- Prendre en compte la douleur (EVA) en administrant les antalgiques prescrits.
- Prendre les constantes : pouls, TA, température.
- Effectuer un ionogramme (sur PM), à la recherche d’une pénétration de glycocolle dans la
muqueuse utérine : baisse de la natrémie et de l’hématocrite, trouble de la conscience.
- Rechercher les signes de saignements utérins abondants : sang rouge, baisse de la TA,
accélération du pouls, pâleur (l'abondance des saignements peut être apprécier par le
nombre de garnitures (de protections)).
- Etre attentif aux signes d’embolie gazeuse (si l’hystéroscopie est réalisé sous CO2) : toux,
dyspnée, cyanose, malaise.
Le principe de l’hystéroscopie